Je
ne suis pas du genre à psychoter, ni à être paranoïaque. Mais là, je ne
sais plus quoi faire. Il faut que je raconte cette histoire.
Tout a commencé lorsque j'ai emménagé avec ma famille dans une banlieue plutôt aisée. Une banlieue de bourgeois, quoi… Mon père venait d'être promu. La maison était belle et le quartier chic. Ce n'est pas vraiment mon truc, le chic. Ça ne l'a jamais été d'ailleurs. Mes parents avaient eu la chambre moyenne, car ma petite sœur avait réclamé la plus grande. J'ai donc hérité de la chambre la plus petite, vu que c'était moi qui avait le moins de choses, et qu'il ne restait que celle-ci. J'avais simplement une commode, une petite TV avec une console de jeu, et mon lit simple. On avait mis le lit contre le mur de ma nouvelle chambre. Tout se passait bien au départ. J'avais recouvert les murs de mes posters de groupes métalleux, étalé quelques boîtes de jeux-vidéo près de ma TV ; j'avais marqué mon territoire en quelque sorte… La première semaine j'avais du mal à dormir. Je me suis dit que c'était dû aux changements récents, que j'allais vite m'habituer à la maison. Je rattrapais donc mes heures de sommeil en cours. Mais un soir en rentrant du lycée j'ai entendu quelque chose d'étrange.
En allant dans ma chambre j'ai entendu comme quelqu'un – ou quelque chose – qui grattait à la porte de celle-ci. J'ai donc ouvert la porte pour voir ce qui causait ce bruit, mais il n'y avait rien que mes affaires éparpillées au sol comme d'habitude. J'ai donc laissé tomber, me disant que c'était le fruit de mon imagination, ou bien la maison qui craquait, tout simplement. Mais c'est durant la nuit qui a suivi que les choses sont devenues bizarres.
Ce soir-là, je suis tombé de fatigue sur mon lit à cause de ma semaine de nuits blanches et je me suis endormi aussitôt.
J'ai été réveillé par une sensation étrange, comme si quelqu'un était assis sur mon lit et gigotait… J'étais dos au mur, près du bord de mon lit, j'étais tellement fatigué que j'arrivais à peine à ouvrir les yeux. J'entendais respirer. Lorsque j'ai enfin réalisé ce qui se passait, plus rien. La sensation avait disparu. J'ai allumé la lumière quelques minutes le temps de reprendre mes esprits, j'avais sans doute fait un cauchemar. Je me suis donc recouché.
Le lendemain soir en faisant mes devoirs au milieu de ma chambre – j'aime bien travailler au calme sur le sol de mon domaine – j'ai entendu comme un grattement, encore. Ça venait du mur à côté de mon lit, comme si on grattait un de mes posters. Je me suis levé pour aller voir, mais le bruit s'est arrêté aussitôt. Je me suis donc remis au travail. Mais dès qu'ai été à nouveau assis au sol, le bruit est revenu. Ce petit jeu a duré jusqu'à ce que ma mère frappe à ma porte pour que je vienne dîner.
Durant la nuit j'ai été réveillé de plus belle par cette sensation que quelqu'un – ou quelque chose – s'agitait sur mon lit. Cette fois, j'ai feint de dormir, attendant de voir si ce n'était pas un rêve. Je me suis pincé en silence pour me réveiller, mais je ne dormais pas. J'avais toujours les yeux fermés, je l'entendais respirer. D'un coup les agitations ont cessé, mais j'ai senti comme une masse se blottir contre mon dos. Pas comme un chien, non. Comme une personne… Mon cœur accélérait, je me sentais très mal à l'aise. Soudain j'ai senti un souffle chaud dans ma nuque. J'ai crié et allumé ma lampe, plus rien.
Ces expériences nocturnes se sont répétées pendant deux semaines, sans compter les grattements réguliers. Mes parents pensaient que j'étais stressé, que je faisais des cauchemars à cause des récents événements, que j'étais un ado perturbé. Mais je savais que je ne rêvais pas. Du moins, je le sais depuis la dernière expérience que j'ai eue.
Ma dernière expérience avec la chose de la nuit s'est produite il y a une semaine. Cette fois, j'avais décidé de voir ce qui me causait tant de terreurs nocturnes. Je m'étais muni d'une lampe torche que j'avais cachée avec moi sous la couette. Je l'ai attendue.
J'ai à peine eu le temps de m'endormir que cette masse s'est à nouveau manifestée. Cette fois, j'étais face au mur pour tenter de l’apercevoir, bien que terrorisé à cette idée. Je discernais dans l'obscurité une masse encore plus noire sortir du mur. J'ai ensuite fermé les yeux, j'avais peur. J'ai senti cette masse sautiller sur mon matelas, faisant un peu grincer les lattes fragiles de mon lit. Elle s'agitait un peu à la manière d'un animal. J'entendais sa respiration rauque et saccadée. J'étais déjà terrifié.
Au bout d'une dizaine de minutes – qui pour moi avaient paru une éternité – la chose avait décidé de s'allonger à côté de moi. Je la sentais collée à mon corps recroquevillé. Elle dégageait une chaleur dérangeante, et semblait s'accrocher à moi. J'étais sur le point de craquer, de pleurer, de hurler, mais j'ai réussi à garder mon calme. Comble de l'horreur, je sentais son souffle sur mon visage crispé. Je serrais ma lampe torche dans mes mains tremblantes.
C'était le moment. D'un geste, j'ai braqué la lampe aveuglante sur le visage de la créature, et ce que j'ai vu m'a terrifié. Un visage décrépi de jeune fille, sans lèvres ni nez. Je ne pouvais même plus crier. Ses yeux injectés de sang se sont révulsés au contact de la lumière. Elle a disparu dans le mur, comme si elle se fondait avec lui, en criant. Ce cri n'était pas humain, on aurait dit un animal qu'on égorgeait. C'est alors que j'ai allumé ma lampe de chevet. Je n'ai pas dormi de toute la nuit.
Le lendemain, j'ai imploré ma sœur d'échanger de chambre, aidé par mes parents qui n'en pouvaient plus de m'entendre la nuit. Par je ne sais quel miracle, elle a fini par accepter.
Depuis ce jour, je n'ai plus aucune terreur nocturne, plus aucun bruit ne vient de ma nouvelle chambre. Comment savoir si tout cela était vrai ? Si je n'ai rien imaginé ? Eh bien, depuis une semaine, j'entends ma sœur hurler la nuit.
Tout a commencé lorsque j'ai emménagé avec ma famille dans une banlieue plutôt aisée. Une banlieue de bourgeois, quoi… Mon père venait d'être promu. La maison était belle et le quartier chic. Ce n'est pas vraiment mon truc, le chic. Ça ne l'a jamais été d'ailleurs. Mes parents avaient eu la chambre moyenne, car ma petite sœur avait réclamé la plus grande. J'ai donc hérité de la chambre la plus petite, vu que c'était moi qui avait le moins de choses, et qu'il ne restait que celle-ci. J'avais simplement une commode, une petite TV avec une console de jeu, et mon lit simple. On avait mis le lit contre le mur de ma nouvelle chambre. Tout se passait bien au départ. J'avais recouvert les murs de mes posters de groupes métalleux, étalé quelques boîtes de jeux-vidéo près de ma TV ; j'avais marqué mon territoire en quelque sorte… La première semaine j'avais du mal à dormir. Je me suis dit que c'était dû aux changements récents, que j'allais vite m'habituer à la maison. Je rattrapais donc mes heures de sommeil en cours. Mais un soir en rentrant du lycée j'ai entendu quelque chose d'étrange.
En allant dans ma chambre j'ai entendu comme quelqu'un – ou quelque chose – qui grattait à la porte de celle-ci. J'ai donc ouvert la porte pour voir ce qui causait ce bruit, mais il n'y avait rien que mes affaires éparpillées au sol comme d'habitude. J'ai donc laissé tomber, me disant que c'était le fruit de mon imagination, ou bien la maison qui craquait, tout simplement. Mais c'est durant la nuit qui a suivi que les choses sont devenues bizarres.
Ce soir-là, je suis tombé de fatigue sur mon lit à cause de ma semaine de nuits blanches et je me suis endormi aussitôt.
J'ai été réveillé par une sensation étrange, comme si quelqu'un était assis sur mon lit et gigotait… J'étais dos au mur, près du bord de mon lit, j'étais tellement fatigué que j'arrivais à peine à ouvrir les yeux. J'entendais respirer. Lorsque j'ai enfin réalisé ce qui se passait, plus rien. La sensation avait disparu. J'ai allumé la lumière quelques minutes le temps de reprendre mes esprits, j'avais sans doute fait un cauchemar. Je me suis donc recouché.
Le lendemain soir en faisant mes devoirs au milieu de ma chambre – j'aime bien travailler au calme sur le sol de mon domaine – j'ai entendu comme un grattement, encore. Ça venait du mur à côté de mon lit, comme si on grattait un de mes posters. Je me suis levé pour aller voir, mais le bruit s'est arrêté aussitôt. Je me suis donc remis au travail. Mais dès qu'ai été à nouveau assis au sol, le bruit est revenu. Ce petit jeu a duré jusqu'à ce que ma mère frappe à ma porte pour que je vienne dîner.
Durant la nuit j'ai été réveillé de plus belle par cette sensation que quelqu'un – ou quelque chose – s'agitait sur mon lit. Cette fois, j'ai feint de dormir, attendant de voir si ce n'était pas un rêve. Je me suis pincé en silence pour me réveiller, mais je ne dormais pas. J'avais toujours les yeux fermés, je l'entendais respirer. D'un coup les agitations ont cessé, mais j'ai senti comme une masse se blottir contre mon dos. Pas comme un chien, non. Comme une personne… Mon cœur accélérait, je me sentais très mal à l'aise. Soudain j'ai senti un souffle chaud dans ma nuque. J'ai crié et allumé ma lampe, plus rien.
Ces expériences nocturnes se sont répétées pendant deux semaines, sans compter les grattements réguliers. Mes parents pensaient que j'étais stressé, que je faisais des cauchemars à cause des récents événements, que j'étais un ado perturbé. Mais je savais que je ne rêvais pas. Du moins, je le sais depuis la dernière expérience que j'ai eue.
Ma dernière expérience avec la chose de la nuit s'est produite il y a une semaine. Cette fois, j'avais décidé de voir ce qui me causait tant de terreurs nocturnes. Je m'étais muni d'une lampe torche que j'avais cachée avec moi sous la couette. Je l'ai attendue.
J'ai à peine eu le temps de m'endormir que cette masse s'est à nouveau manifestée. Cette fois, j'étais face au mur pour tenter de l’apercevoir, bien que terrorisé à cette idée. Je discernais dans l'obscurité une masse encore plus noire sortir du mur. J'ai ensuite fermé les yeux, j'avais peur. J'ai senti cette masse sautiller sur mon matelas, faisant un peu grincer les lattes fragiles de mon lit. Elle s'agitait un peu à la manière d'un animal. J'entendais sa respiration rauque et saccadée. J'étais déjà terrifié.
Au bout d'une dizaine de minutes – qui pour moi avaient paru une éternité – la chose avait décidé de s'allonger à côté de moi. Je la sentais collée à mon corps recroquevillé. Elle dégageait une chaleur dérangeante, et semblait s'accrocher à moi. J'étais sur le point de craquer, de pleurer, de hurler, mais j'ai réussi à garder mon calme. Comble de l'horreur, je sentais son souffle sur mon visage crispé. Je serrais ma lampe torche dans mes mains tremblantes.
C'était le moment. D'un geste, j'ai braqué la lampe aveuglante sur le visage de la créature, et ce que j'ai vu m'a terrifié. Un visage décrépi de jeune fille, sans lèvres ni nez. Je ne pouvais même plus crier. Ses yeux injectés de sang se sont révulsés au contact de la lumière. Elle a disparu dans le mur, comme si elle se fondait avec lui, en criant. Ce cri n'était pas humain, on aurait dit un animal qu'on égorgeait. C'est alors que j'ai allumé ma lampe de chevet. Je n'ai pas dormi de toute la nuit.
Le lendemain, j'ai imploré ma sœur d'échanger de chambre, aidé par mes parents qui n'en pouvaient plus de m'entendre la nuit. Par je ne sais quel miracle, elle a fini par accepter.
Depuis ce jour, je n'ai plus aucune terreur nocturne, plus aucun bruit ne vient de ma nouvelle chambre. Comment savoir si tout cela était vrai ? Si je n'ai rien imaginé ? Eh bien, depuis une semaine, j'entends ma sœur hurler la nuit.
Omg je croyais que la " fille chelou " n'embêtait que les garçons 'o'
RépondreSupprimerMagnifique pasta gj l'auteur ;)
Lol le trolleur
RépondreSupprimerSympa, on voit bien la nature humaine lorsqu'ils échangent de chambre. Ca se fait pas..
RépondreSupprimerPersonnellement je ne laisserai personne prendre ma place et j'essaierai de voir si la créature est sympathique,parce que le fait de sauter sur le lit et de se coller à lui me fait penser à un enfant :P
SupprimerMais si au contraire c'est une méchante pas belle,j'lui fais un low-kick retourner suivi d'un coup de boule et je quitte la maison !En oubliant pas de faire un bon feu dans la maison ! :D
SupprimerMDR j'aurai fait pareil
SupprimerC'est vrai... :3
SupprimerJ'aurais fait pareil aussi x'D
SupprimerLa créature ma fait penser à crystal
RépondreSupprimerjai pensé à la même chose
SupprimerC'est qui (ou quoi) "Crystal" ?
SupprimerJ'ai adoré cette Pasta ! Mais sa pauvre petite soeur quand même '-'
RépondreSupprimerOuais et le pire c'est que le mec il s'en fou XD
SupprimerSuper histoire :D Elle fait peur ^^
Supprimerbah quoi comme sa elle a pas froid la nuit :-p
SupprimerOuais xDD Il s'en fou de trop j'ai jamais vu ça o.O
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerSuper pasta!!!!
RépondreSupprimerTrès bien racontée avec une fin bien grinçante comme je les aimes!!!
Du très bon boulot!
J'aime cette pasta =3
RépondreSupprimerCe moment gênant quand tu lis le pseudo de ce commentaire...
Supprimerje comprends pas la référence :|
SupprimerSuper bonne pasta mais il manque un peu une fin non ? Pour voir la vrai nature de la petite
RépondreSupprimerxD pauvre soeur elle avait rien demander
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé...Bien joué, l'auteur :)
RépondreSupprimerc'est vrai ou faux
RépondreSupprimerC'est drole mais ça m'est deja arriver plusieur fois je ne l'entendais pas je le voyais et l'entendé et meme le sentais et puis une nuit j'ai regarder mon armoire en pensant à ces repirations je me suis dit :
RépondreSupprimer"je vais la faire respirer" . Elle a respiré. ce n'est que le fruit de ton imagination autant que la mienne au final essai toi aussi tu verras
cela n'arrive que lors de la fatigue ce qui explique les periodes de ces "apparitions"
Supprimerle mec il est con quand même il y a un truc qui lui fait des calins et il veut chasser cette source d'amitié potentielle
RépondreSupprimerJ'avoue! Une occasion d'avoir un ami!
Supprimersi sa trouve le truc grattait ses posters parce qu'il aimait bien le metal ^^
Supprimer"non toi aussi tu es fan de metallica ? copain !"
Juste waw chapeau l'auteur, j'ai eu mal au ventre de peur tellement j'étais immergée! Bon je vais dormir! Ah ben du coup non...
RépondreSupprimerX)
C'est marrant moi sa m'arrive tout le temps! Je sens un souffle sur mon cou! Mais le pire c'est que je suis dans un lit en hauteur!
RépondreSupprimerBravo super histoire mes compliments à son auteur
RépondreSupprimerSuper chut! Vraiment bonne pasta.
RépondreSupprimerChute*
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerÀ pas mal j'aime beaucoup cette pasta
RépondreSupprimerJe l'aie vue sur vidéo avant de la lire. Dommage ça gâche tout.:(
RépondreSupprimerLes mecs n'auront plus le droit de nous dire : Laissez faire les filles, c'est un travail pour les personnes courgeuses
RépondreSupprimerMais... Elle voulait juste un câlin...
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