Je crois que tout a commencé le 21 octobre 1998.
Cette année où j’ai eu mon diplôme de sciences. Ce mercredi où mon frère
ainé et moi nous promenions dans cette rue. Cette sombre période où
nous étions incroyablement, dangereusement, insouciants. Ce jour où le
voleur l’a poignardé.
Le regard de ma mère.
La folie de mon père.
Plus rien ne se devait d’être comme avant.
Comprends-moi. La peau humaine n’est pas protectrice. Quel matériau pathétique ! Elle se déchire pour un rien. Je le dis : pathétique ! De l’eau et des protides, voilà tout !
Je ne cherchais qu’à éviter le sort de mon frère à des milliers d’autres ! Le plus dur a été de trouver la nouvelle combinaison. J’ai d’abord opté pour des produits chimiques implantés dans le corps, mais la peau se désagrégeait d’elle-même. J’ai ensuite réfléchi à une nouvelle couche, mais pour que ce soit bien solide il fallait la serrer à même le corps, et le sang ne circulait plus. Seuls les pieds, épargnés de la combinaison, pouvaient bouger ensuite.
La nouvelle peau devait remplacer cette matière indigne de l’humain, créée par le seigneur. J’ai aussi pensé à la tanner. J'ai réussi, mais ce n’était vraiment pas solide, surtout pour le visage. J’ai donc évidemment pensé à la remplacer, purement et simplement. Mais ils m’ont arrêté à la moitié du travail. Ça aurait pu être la solution ! Leur solution !
Ça aurait dû être la solution.
Pitié.
Je rappelle que le docteur Taras Viachaslau a été condamné à mort deux jours après avoir écrit cette lettre à son cousin, dans sa cellule, le 22 Mars 2002.
La police avait trouvé chez lui 17 cadavres, torturés de leur vivant par l’esprit maladif du docteur. Seulement six ont été identifiés.
Source : Archives nationales de la Bélarus, Minsk. Ceci est un extrait de la lettre originale. L'originale contenait des photos et des paragraphes qui n'ont pas été rendus publics. Merci à "без_понятия1", mon correspondant Biélorusse du site "Страх, но верно" pour m'avoir communiqué une copie de la lettre.
Le regard de ma mère.
La folie de mon père.
Plus rien ne se devait d’être comme avant.
Comprends-moi. La peau humaine n’est pas protectrice. Quel matériau pathétique ! Elle se déchire pour un rien. Je le dis : pathétique ! De l’eau et des protides, voilà tout !
Je ne cherchais qu’à éviter le sort de mon frère à des milliers d’autres ! Le plus dur a été de trouver la nouvelle combinaison. J’ai d’abord opté pour des produits chimiques implantés dans le corps, mais la peau se désagrégeait d’elle-même. J’ai ensuite réfléchi à une nouvelle couche, mais pour que ce soit bien solide il fallait la serrer à même le corps, et le sang ne circulait plus. Seuls les pieds, épargnés de la combinaison, pouvaient bouger ensuite.
La nouvelle peau devait remplacer cette matière indigne de l’humain, créée par le seigneur. J’ai aussi pensé à la tanner. J'ai réussi, mais ce n’était vraiment pas solide, surtout pour le visage. J’ai donc évidemment pensé à la remplacer, purement et simplement. Mais ils m’ont arrêté à la moitié du travail. Ça aurait pu être la solution ! Leur solution !
Ça aurait dû être la solution.
Pitié.
Je rappelle que le docteur Taras Viachaslau a été condamné à mort deux jours après avoir écrit cette lettre à son cousin, dans sa cellule, le 22 Mars 2002.
La police avait trouvé chez lui 17 cadavres, torturés de leur vivant par l’esprit maladif du docteur. Seulement six ont été identifiés.
Source : Archives nationales de la Bélarus, Minsk. Ceci est un extrait de la lettre originale. L'originale contenait des photos et des paragraphes qui n'ont pas été rendus publics. Merci à "без_понятия1", mon correspondant Biélorusse du site "Страх, но верно" pour m'avoir communiqué une copie de la lettre.
Bonne creepypasta la fin était prévisible mais j'ai bien aimé
RépondreSupprimerN'est ce pas plutot : Biélorussie que Bélarus ?
RépondreSupprimerLes deux termes sont synonymes
SupprimerIntéressant
RépondreSupprimercomprend pas
RépondreSupprimerLa pasta ? Apparemment le narrateur voit son frère se faire assassiner par un voleur et ressort de cet incident traumatisé. D'après lui la peau humaine est bien trop fragile pour être protégé de ce genre de menace, il commence donc à faire des expériences sur des individus dans le but de renforcer la peau (la rendre plus solide, une sorte de cuir). En réalité, les expériences sont plutôt des meurtres précédés de tortures sur les 'cobayes'.
Supprimermerci
Supprimerbof bof..
RépondreSupprimer�� ghos
это нормально в Беларуси
RépondreSupprimerСука хаха
SupprimerJ'ai bien aimé
RépondreSupprimerSympa mais certains tueurs en série sont bien plus creepy que lui mais bon histoire sympa assez réaliste en plus
RépondreSupprimerL'imagination !cette pasta à su me la faire travailler elle est donc Excellente car,on voit parfaitement le genre d'expérience atroce qu'il a perpétré... pour moi c'est réussi !
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerPas de bol XD
SupprimerC'est vraiment un extrait de la lettre ? Je la trouve bien écrite si c'est vraiment le scientifique qui en est l'auteur et si tout ça est vrai cette creepypasta est géniale ! Le genre d'histoire que je manquerais pas de raconter à mes compagnons de boissons !
RépondreSupprimerMerci Tripoda et merci à ton collègue slave
смактаць мой пу
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