On m'avait diagnostiqué cette terrible maladie lorsque j'avais 18 ans. Bien sûr, à cette époque, les médecins ne savaient pas avec précision ce dont il s'agissait, mais aujourd'hui, avec tous les progrès qu'a fait la médecine, le cancer aurait été identifié tout de suite. Et généralisé, qui plus est.
L'issue fatale était presque certaine, mais les docteurs avaient quand même commencé des traitements. Après 6 mois, il les avaient cependant arrêtés, car cela ne servait plus à rien : j'étais condamné. Dans le meilleur des cas, je n'avais plus que 3 mois à vivre.
Malgré mon athéisme, j'avais ce jour-là décidé de prier de toutes mes forces pour avoir une chance de guérir. J'avais même fini par faire un vœu dans le puits au centre du jardin de l'hôpital. Celui-ci était purement décoratif, bien sûr, mais j'étais désespéré.
Alors, j'étais entré dans une phase pendant laquelle j'avais décidé de ne plus avoir aucune retenue. Je m'étais mis à boire et à fumer, le tout de façon frénétique. Je passais mes nuits à me droguer et à coucher avec des prostituées à l'hygiène douteuse.
Bien sûr, j'en avais payé le prix fort. Dans mon état déjà si fragilisé par la maladie, les drogues m'avaient fait tenir le lit durant des semaines. Mes cheveux étaient tombés en touffes épaisses. Mon niveau d'énergie avait dégringolé. Mais au moins, j'avais pu goûter à des plaisir de la vie qui m'étaient jusque-là inconnus.
Puis, les 3 mois ont passé. Puis 6. Et puis 12.
Mes cheveux avaient recommencé à repousser. Je pouvais manger et boire sans douleurs, et mon appétit était de retour. Mes parents avaient évidement remarqué ces changements et m'avaientt emmené à l'hôpital pour faire des examens. Je n'avais jamais vu un médecin aussi confus auparavant, et pour cause : j'étais complètement guéri.
Mon vœu avait finalement été exaucé !
Mes parents étaient incroyablement fiers quand j'ai terminé mes études à l'université. Dieu sait ô combien j'avais mis leurs nerfs à l'épreuve, mais les voir aussi heureux après tant de temps m'avait mis les larmes aux yeux.
Ensuite, le temps a passé. J'ai eu beaucoup de succès dans ma vie. Je me suis marié, et ai eu trois enfants. Ils ont grandi et déménagé; ils sont restés en contact avec moi, mais ils me manquaient terriblement. C'était comme s'ils avaient chacun pris un morceau de mon cœur avec eux.
Mon monde s’est écroulé lorsque ma femme est décédée, à l’âge de 79 ans. Mes enfants m'ont ensuite rendu visite de moins en moins souvent. Je ne leur en veux pas,.je sais qu'ils étaient occupés avec leurs propres familles.
J'ai passé mon 100ème anniversaire seul. J'ai appris plusieurs années plus tard que j'avais survécu à tous mes enfants. Mes petits-enfants m'avaient apparemment oubliés et n'avaient jamais appelé.
Je suis devenu faible et beaucoup plus fragile. De peur de tomber, j'ai passé mes journées assis dans mon fauteuil, à regarder la télévision.
Il y a quelques temps, j'ai réalisé que je ne pouvais plus me tenir debout. À l'heure actuelle, je suis émacié au point de ressembler à un squelette dont la peau serait tendue aux maximum.
Et pourtant, je vis toujours. Dans l'agonie permanente.
Le dernier anniversaire dont je me souviens était mon 128ème anniversaire, mais je ne me souviens pas si c'était la semaine dernière ou le siècle dernier.
Je m'en veux. J'étais jeune, impulsif et gourmand. Je ne me souviens que trop bien des mots que j'ai prononcés quand j'ai jeté ma pièce dans le puits.
"Je veux vivre pour toujours"
L'issue fatale était presque certaine, mais les docteurs avaient quand même commencé des traitements. Après 6 mois, il les avaient cependant arrêtés, car cela ne servait plus à rien : j'étais condamné. Dans le meilleur des cas, je n'avais plus que 3 mois à vivre.
Malgré mon athéisme, j'avais ce jour-là décidé de prier de toutes mes forces pour avoir une chance de guérir. J'avais même fini par faire un vœu dans le puits au centre du jardin de l'hôpital. Celui-ci était purement décoratif, bien sûr, mais j'étais désespéré.
Alors, j'étais entré dans une phase pendant laquelle j'avais décidé de ne plus avoir aucune retenue. Je m'étais mis à boire et à fumer, le tout de façon frénétique. Je passais mes nuits à me droguer et à coucher avec des prostituées à l'hygiène douteuse.
Bien sûr, j'en avais payé le prix fort. Dans mon état déjà si fragilisé par la maladie, les drogues m'avaient fait tenir le lit durant des semaines. Mes cheveux étaient tombés en touffes épaisses. Mon niveau d'énergie avait dégringolé. Mais au moins, j'avais pu goûter à des plaisir de la vie qui m'étaient jusque-là inconnus.
Puis, les 3 mois ont passé. Puis 6. Et puis 12.
Mes cheveux avaient recommencé à repousser. Je pouvais manger et boire sans douleurs, et mon appétit était de retour. Mes parents avaient évidement remarqué ces changements et m'avaientt emmené à l'hôpital pour faire des examens. Je n'avais jamais vu un médecin aussi confus auparavant, et pour cause : j'étais complètement guéri.
Mon vœu avait finalement été exaucé !
Mes parents étaient incroyablement fiers quand j'ai terminé mes études à l'université. Dieu sait ô combien j'avais mis leurs nerfs à l'épreuve, mais les voir aussi heureux après tant de temps m'avait mis les larmes aux yeux.
Ensuite, le temps a passé. J'ai eu beaucoup de succès dans ma vie. Je me suis marié, et ai eu trois enfants. Ils ont grandi et déménagé; ils sont restés en contact avec moi, mais ils me manquaient terriblement. C'était comme s'ils avaient chacun pris un morceau de mon cœur avec eux.
Mon monde s’est écroulé lorsque ma femme est décédée, à l’âge de 79 ans. Mes enfants m'ont ensuite rendu visite de moins en moins souvent. Je ne leur en veux pas,.je sais qu'ils étaient occupés avec leurs propres familles.
J'ai passé mon 100ème anniversaire seul. J'ai appris plusieurs années plus tard que j'avais survécu à tous mes enfants. Mes petits-enfants m'avaient apparemment oubliés et n'avaient jamais appelé.
Je suis devenu faible et beaucoup plus fragile. De peur de tomber, j'ai passé mes journées assis dans mon fauteuil, à regarder la télévision.
Il y a quelques temps, j'ai réalisé que je ne pouvais plus me tenir debout. À l'heure actuelle, je suis émacié au point de ressembler à un squelette dont la peau serait tendue aux maximum.
Et pourtant, je vis toujours. Dans l'agonie permanente.
Le dernier anniversaire dont je me souviens était mon 128ème anniversaire, mais je ne me souviens pas si c'était la semaine dernière ou le siècle dernier.
Je m'en veux. J'étais jeune, impulsif et gourmand. Je ne me souviens que trop bien des mots que j'ai prononcés quand j'ai jeté ma pièce dans le puits.
"Je veux vivre pour toujours"
Traduction : Kamus
commentaire
La creepy est sympa mais je m'attendais a une chute comme ca
RépondreSupprimerAh bon, je m'attendait à un pacte avec le diable au lieu d'un vœux exhaussé, mais bon c'est pas mal non plus ^^
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerElle est sympa cette pasta!
RépondreSupprimerj'ai pensé tout le long au VIH
RépondreSupprimerCe genre de pasta à chute mais sans "réel" horreur sont pour moi les meilleures.
RépondreSupprimerde ouf
SupprimerLe mec qui a fait la creepypasta avait beaucoup d'imagination... J'aime beaucoup cette pasta...
RépondreSupprimerTrès sympa, j'adore cette pasta. Elle est simple et efficace. Je ne m'attendais pas à cette fin. Franchement merci !
RépondreSupprimerSimple, rapide, efficace
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