Temps approximatif de lecture : 5 minutes.
Le tout surplombait une petite ruelle un peu mal famée, dans un coin pas forcément agréable à traverser la nuit. Mais bon, personne n'avait occupé l'appartement depuis deux ans parce que l'étage était en rénovation, et la vue était franchement plutôt jolie.
Honnêtement, la première partie de ma
première année s'est plutôt bien passée : j'ai validé mon premier
semestre, et ai tenu mon appartement propre. Bref, rien à signaler. Du
moins, jusqu'aux alentours de janvier-février. C'est en effet à cette
période que j'ai reçu un masque assez étrange dans ma boîte aux lettres.
Un masque blanc, peint de manière assez maladroite, avec une imitation
de sang sous les yeux. Il possédait des lèvres peintes, et des signes
assez tarabiscotés étaient tracés sur son front. Le problème : le masque
était trop grand pour passer par la fente supérieure de ma boîte aux
lettres, quelqu'un avait donc dû l'ouvrir pour l'y déposer.
Personne d'autre que moi n'en avait la clé, à part mon gardien. En plus, il n'y avait pas de timbre, pas d'enveloppe, pas de mot avec, juste ce masque posé là. J'ai donc passé un appel à mon gardien, qui sitôt ma question posée, m'a affirmé qu'il ne savait pas d'où l'objet pouvait provenir. En vérité, il était en arrêt maladie, et était rentré dans sa famille. Bref, il n'avait rien vu, rien fait.
Petit coup de pression, mais la vie s'est poursuivie. Je ne me suis plus vraiment préoccupé de cette histoire, qui n’était à mon avis rien de plus qu’un canular de mauvais goût : le masque n’était accompagné d’aucune menace, et bien qu’il soit effrayant, n'avait rien provoqué de surnaturel. Qui plus est, je suis de nature pragmatique, et l’on pouvait justifier facilement le fait que ce masque ait atterri dans ma boîte aux lettres. Il existe probablement des passes, détenus par les facteurs, le concierge, ou même des voisins, passes qui auraient pu s’égarer, et faire le profit de cette blague. De plus, sous un certain angle, l'objet avait un côté ridicule et bâclé, grotesque. Mais cela ne s'est pas arrêté là. Ma deuxième découverte a eu lieu à peu près 3 mois plus tard. Alors que je faisais le ménage, je suis tombé sur un mégot de cigarette sous ma poubelle. Évidemment, je ne fume pas, et je n’avais plus invité d'amis depuis Noël. Dans tous les cas, j'avais une fenêtre pour ça. Mais bon, je m'étais simplement dit qu'il avait dû s'accrocher à la semelle de ma chaussure, et que je l'avais traîné jusqu'ici. C'est alors que j'ai capté un deuxième truc qui m'a affolé encore un peu plus. On avait écrit « Yolo » sur mon miroir.
Alors bon, ça peut paraître drôle. Mais le masque étrange, le mégot, et quelqu'un qui entre chez moi pour écrire « You Only Live Once » sur mon miroir, ça commençait à faire beaucoup.
De même, peu probable que ce fut un de mes amis : j'en avais assez peu, et ne recevais pas vraiment. Il faut dire que je n’aime pas tellement accueillir des gens dans un chez moi « à peu près » propre.
Le gardien était la seule autre personne à ma connaissance à avoir mes clés. Et forcément, il était introuvable.
J'ai gardé mon calme, sans m'affoler. J'ai calmement effacé la trace sur le miroir, et ai jeté le mégot. Une blague, c'est tout. Du moins, c'est ce dont j'ai essayé de me convaincre, tout en gardant la tête froide. Je veux dire, à ce stade, qu'est-ce que je pouvais faire ? Quitter mon appartement à un mois et demi de mon départ, sans possibilité de poursuivre mes études, et tout ça pour un mégot, un masque et un miroir ? Toutes ces choses pouvaient en plus avoir une explication rationnelle : après tout, j’avais peut-être écrit ça avec mes doigts dans un instant d’égarement, sans y repenser depuis. Il ne s’agissait pas d’une preuve tangible que quelqu’un était bel et bien entré. Et puis, que faire d’autre ? Prévenir la police ? Dans une ville comme Bordeaux, avec si peu d’indices, et un concierge sûrement peu coopératif, je doutais qu’elle ait perdu son temps avec une affaire comme celle-là. Tant pis, je restais.
Mais contrairement à mes appréhensions, j'ai pu terminer mon année calmement. J'ai fait mon état des lieux, et ai quitté l'appartement pour l'été.
Après les vacances, j'ai donc entamé ma deuxième année d'études. Par confort, mes parents m'avaient repris exactement la même location. J'ai donc retrouvé ce cher vieil appartement, qui n'avait depuis été occupé par personne. Les faits des mois précédents m'étaient un peu sortis de la tête, et je continuais à essayer de bosser de mon mieux. Et tout se passait relativement bien.
Mais cette fois encore, ça n'a duré que jusqu'au mois de janvier. Alors que je rentrais des vacances de Noël passées dans ma famille, j'ai retrouvé ma serrure endommagée. Ou plutôt, le cadre de celle-ci : le mécanisme de fermeture était intact, la porte n'avait rien, et était bien close. Je pouvais voir des traces de boue sur le cadre, la poignée, ainsi que cette espèce de grattage du métal, alors qu'elle était totalement intacte avant.
J'ai téléphoné au gardien, qui m'a changé le cadre le matin suivant, alors que j'étais en cours. Mais étrangement, cela ne m'a pas offusqué davantage : rappelons que nous étions à plus de 9 mois d’intervalle des mots sur le miroir. Il n’y avait pas eu d’effraction, et la dégradation était malhabile : l’œuvre d’un voisin éméché, du moins aux dires du concierge, qui m'a simplement rassuré en me promettant d’adresser un mot à la direction.
Et à partir de là, plus rien. Le calme. Du moins, jusqu'à mon état des lieux suivants. J'étais en effet désormais convaincu que cette attaque sur ma serrure était un cas différent du reste, sans rapport, et sans incidence, puisque personne n’avait pénétré l’appartement, et qu’elle n’avait ni la symbolique, ni le mystère des cas précédents.
Normalement, j'étais censé avoir mon diplôme, et rentrer chez moi. Ne plus avoir besoin de cet appartement. Mais bon, échec, dépression, blabla.
Résultat, je rends quand même l'appartement, mais sans le diplôme. Pas la joie donc quand j'ai entamé vers minuit le nettoyage de la chambre, en vue de la libération du logement et de la remise des clés le lendemain. Mais au moment de passer à la cuisine, j'ai voulu ouvrir la ventilation par une espèce de petite trappe rectangulaire pour y passer un coup de poussière. Mes parents arrivaient le lendemain me filer un coup de main, mais si tout n'était pas déjà un minimum clean, on me ferait une scène. Je me suis donc approché de la bouche de ventilation, jamais ouverte auparavant. Dès l'ouverture, il m'est tombé sur le coin du nez un bout de papier plié, tout léger. En le dépliant, je me suis aperçu qu'il s'agissait d'un extrait de la Bible, page 444. Il était décoré par un « TU VAS ME MANQUER » en grosses capitales rouges.
Ce détail a rapidement prit son importance : en effet, les étagères de mon bureau portaient une Bible. Sans être croyant, j'ai fait un peu de lecture dans ma période d'intérêt pour la religion. En la consultant, mes doutes se sont donc confirmés : il manquait la 444ème page. Arrachée.
Grosse frayeur. J'ai nettoyé jusqu'à 3 heures, et ai fait de mon mieux pour me reposer. Avec du recul, c’est à ce moment précis que j’ai regretté de toute mes forces de ne pas avoir parlé de mon problème d’appartement aux autorités.
J'ai confronté mon gardien le lendemain, et il a bien voulu m'avouer qu'il n’avait en effet jamais eu de retour de clés d'un précédent locataire. Il a ensuite coupé rapidement le dialogue, prétextant devoir aller préparer son prochain état des lieux. Je suis parti le même après-midi, sans même me retourner : mon histoire avec cet appartement s’arrêtait là.
J'ai fait quelques recherches tout en écrivant ce texte : une fête juive, le Pourim, a lieu en février (donc les dates collent à peu près), et a pour principe de faire une espèce de Carnaval masqué, ayant encore lieu à Israël, entre autres. En se concentrant sur la page, le chiffre 444 donnerait en numérologie, ou plutôt en guématrie, une pratique employée notamment dans la religion juive, à la fois « Jésus » et « Lucifer ». C'est cette même guématrie qui pourrait avoir donné sa signification au célèbre « 666 ».
Cependant en numérologie, le chiffre évoquerait la permanence surveillance d'ange gardien, un peu trop stalkeur pour moi. Mais outre ces recherches, tout ce symbolisme, les questions, comme les faits, restent. Qui s'amusait à rentrer dans mon appart' en mon absence, les week-ends, peut-être même la nuit ? Pour quelle raison a-t-on voulu m'effrayer par ces canulars de plus ou moins bon goût ? Est-ce que j'avais affaire à quelqu'un de vraiment tordu ? Quelqu'un ou quelque chose ?
Pour l’heure, j'attaque mon redoublement en m'arrangeant autrement pour mon logement. Mais je passerai peut-être dire bonjour au nouveau locataire.
En toute amitié.
Personne d'autre que moi n'en avait la clé, à part mon gardien. En plus, il n'y avait pas de timbre, pas d'enveloppe, pas de mot avec, juste ce masque posé là. J'ai donc passé un appel à mon gardien, qui sitôt ma question posée, m'a affirmé qu'il ne savait pas d'où l'objet pouvait provenir. En vérité, il était en arrêt maladie, et était rentré dans sa famille. Bref, il n'avait rien vu, rien fait.
Petit coup de pression, mais la vie s'est poursuivie. Je ne me suis plus vraiment préoccupé de cette histoire, qui n’était à mon avis rien de plus qu’un canular de mauvais goût : le masque n’était accompagné d’aucune menace, et bien qu’il soit effrayant, n'avait rien provoqué de surnaturel. Qui plus est, je suis de nature pragmatique, et l’on pouvait justifier facilement le fait que ce masque ait atterri dans ma boîte aux lettres. Il existe probablement des passes, détenus par les facteurs, le concierge, ou même des voisins, passes qui auraient pu s’égarer, et faire le profit de cette blague. De plus, sous un certain angle, l'objet avait un côté ridicule et bâclé, grotesque. Mais cela ne s'est pas arrêté là. Ma deuxième découverte a eu lieu à peu près 3 mois plus tard. Alors que je faisais le ménage, je suis tombé sur un mégot de cigarette sous ma poubelle. Évidemment, je ne fume pas, et je n’avais plus invité d'amis depuis Noël. Dans tous les cas, j'avais une fenêtre pour ça. Mais bon, je m'étais simplement dit qu'il avait dû s'accrocher à la semelle de ma chaussure, et que je l'avais traîné jusqu'ici. C'est alors que j'ai capté un deuxième truc qui m'a affolé encore un peu plus. On avait écrit « Yolo » sur mon miroir.
Alors bon, ça peut paraître drôle. Mais le masque étrange, le mégot, et quelqu'un qui entre chez moi pour écrire « You Only Live Once » sur mon miroir, ça commençait à faire beaucoup.
De même, peu probable que ce fut un de mes amis : j'en avais assez peu, et ne recevais pas vraiment. Il faut dire que je n’aime pas tellement accueillir des gens dans un chez moi « à peu près » propre.
Le gardien était la seule autre personne à ma connaissance à avoir mes clés. Et forcément, il était introuvable.
J'ai gardé mon calme, sans m'affoler. J'ai calmement effacé la trace sur le miroir, et ai jeté le mégot. Une blague, c'est tout. Du moins, c'est ce dont j'ai essayé de me convaincre, tout en gardant la tête froide. Je veux dire, à ce stade, qu'est-ce que je pouvais faire ? Quitter mon appartement à un mois et demi de mon départ, sans possibilité de poursuivre mes études, et tout ça pour un mégot, un masque et un miroir ? Toutes ces choses pouvaient en plus avoir une explication rationnelle : après tout, j’avais peut-être écrit ça avec mes doigts dans un instant d’égarement, sans y repenser depuis. Il ne s’agissait pas d’une preuve tangible que quelqu’un était bel et bien entré. Et puis, que faire d’autre ? Prévenir la police ? Dans une ville comme Bordeaux, avec si peu d’indices, et un concierge sûrement peu coopératif, je doutais qu’elle ait perdu son temps avec une affaire comme celle-là. Tant pis, je restais.
Mais contrairement à mes appréhensions, j'ai pu terminer mon année calmement. J'ai fait mon état des lieux, et ai quitté l'appartement pour l'été.
Après les vacances, j'ai donc entamé ma deuxième année d'études. Par confort, mes parents m'avaient repris exactement la même location. J'ai donc retrouvé ce cher vieil appartement, qui n'avait depuis été occupé par personne. Les faits des mois précédents m'étaient un peu sortis de la tête, et je continuais à essayer de bosser de mon mieux. Et tout se passait relativement bien.
Mais cette fois encore, ça n'a duré que jusqu'au mois de janvier. Alors que je rentrais des vacances de Noël passées dans ma famille, j'ai retrouvé ma serrure endommagée. Ou plutôt, le cadre de celle-ci : le mécanisme de fermeture était intact, la porte n'avait rien, et était bien close. Je pouvais voir des traces de boue sur le cadre, la poignée, ainsi que cette espèce de grattage du métal, alors qu'elle était totalement intacte avant.
J'ai téléphoné au gardien, qui m'a changé le cadre le matin suivant, alors que j'étais en cours. Mais étrangement, cela ne m'a pas offusqué davantage : rappelons que nous étions à plus de 9 mois d’intervalle des mots sur le miroir. Il n’y avait pas eu d’effraction, et la dégradation était malhabile : l’œuvre d’un voisin éméché, du moins aux dires du concierge, qui m'a simplement rassuré en me promettant d’adresser un mot à la direction.
Et à partir de là, plus rien. Le calme. Du moins, jusqu'à mon état des lieux suivants. J'étais en effet désormais convaincu que cette attaque sur ma serrure était un cas différent du reste, sans rapport, et sans incidence, puisque personne n’avait pénétré l’appartement, et qu’elle n’avait ni la symbolique, ni le mystère des cas précédents.
Normalement, j'étais censé avoir mon diplôme, et rentrer chez moi. Ne plus avoir besoin de cet appartement. Mais bon, échec, dépression, blabla.
Résultat, je rends quand même l'appartement, mais sans le diplôme. Pas la joie donc quand j'ai entamé vers minuit le nettoyage de la chambre, en vue de la libération du logement et de la remise des clés le lendemain. Mais au moment de passer à la cuisine, j'ai voulu ouvrir la ventilation par une espèce de petite trappe rectangulaire pour y passer un coup de poussière. Mes parents arrivaient le lendemain me filer un coup de main, mais si tout n'était pas déjà un minimum clean, on me ferait une scène. Je me suis donc approché de la bouche de ventilation, jamais ouverte auparavant. Dès l'ouverture, il m'est tombé sur le coin du nez un bout de papier plié, tout léger. En le dépliant, je me suis aperçu qu'il s'agissait d'un extrait de la Bible, page 444. Il était décoré par un « TU VAS ME MANQUER » en grosses capitales rouges.
Ce détail a rapidement prit son importance : en effet, les étagères de mon bureau portaient une Bible. Sans être croyant, j'ai fait un peu de lecture dans ma période d'intérêt pour la religion. En la consultant, mes doutes se sont donc confirmés : il manquait la 444ème page. Arrachée.
Grosse frayeur. J'ai nettoyé jusqu'à 3 heures, et ai fait de mon mieux pour me reposer. Avec du recul, c’est à ce moment précis que j’ai regretté de toute mes forces de ne pas avoir parlé de mon problème d’appartement aux autorités.
J'ai confronté mon gardien le lendemain, et il a bien voulu m'avouer qu'il n’avait en effet jamais eu de retour de clés d'un précédent locataire. Il a ensuite coupé rapidement le dialogue, prétextant devoir aller préparer son prochain état des lieux. Je suis parti le même après-midi, sans même me retourner : mon histoire avec cet appartement s’arrêtait là.
J'ai fait quelques recherches tout en écrivant ce texte : une fête juive, le Pourim, a lieu en février (donc les dates collent à peu près), et a pour principe de faire une espèce de Carnaval masqué, ayant encore lieu à Israël, entre autres. En se concentrant sur la page, le chiffre 444 donnerait en numérologie, ou plutôt en guématrie, une pratique employée notamment dans la religion juive, à la fois « Jésus » et « Lucifer ». C'est cette même guématrie qui pourrait avoir donné sa signification au célèbre « 666 ».
Cependant en numérologie, le chiffre évoquerait la permanence surveillance d'ange gardien, un peu trop stalkeur pour moi. Mais outre ces recherches, tout ce symbolisme, les questions, comme les faits, restent. Qui s'amusait à rentrer dans mon appart' en mon absence, les week-ends, peut-être même la nuit ? Pour quelle raison a-t-on voulu m'effrayer par ces canulars de plus ou moins bon goût ? Est-ce que j'avais affaire à quelqu'un de vraiment tordu ? Quelqu'un ou quelque chose ?
Pour l’heure, j'attaque mon redoublement en m'arrangeant autrement pour mon logement. Mais je passerai peut-être dire bonjour au nouveau locataire.
En toute amitié.
Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de Jared Gauss, qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de Antinomy, Mearyuh, Dr. lama et Regulator qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et des membres de la GrammatikWaffe qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet.
Juste génial !
RépondreSupprimerWaw, très bonne pasta
RépondreSupprimerIntéressante pasta, même si je me permets de rectifier pour l’honneur de mon petit pays, que Pourim a lieu en mars et pas en février, vu qu’un mois plus tard il y a Pessah.
RépondreSupprimerEt pour ceux qui se poseraient la question, il y a écrit sur le masque « La folie du diable »; en hébreu, «folie » et « Diable » étant à côté de 999 (666 à l’envers).
Le passage de la page 444 de la Bible de l’étudiant provient du Nouveau Testament bizarrement. Cependant il est extrait de l’Epître aux Hébreux (chapitre 11)... donc adressés aux Juifs, en général Israélites de naissance. Quelque part ça fait sens.
SupprimerVoici la péricope en question pour les curieux :
“ 7 C’est par la foi que Noé, divinement averti des événements qu’on ne voyait pas encore, construisit, avec une pieuse crainte, une arche pour sauver sa famille ; c’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi.
8 C’est par la foi qu’Abraham, obéissant à l’appel de Dieu, partit pour un pays qu’il devait recevoir en héritage, et se mit en chemin sans savoir où il allait.
9 C’est par la foi qu’il séjourna dans la terre promise, comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, héritiers comme lui de la même promesse.
10 Car il attendait la cité aux solides fondements, dont Dieu est l’architecte et le constructeur.
11 C’est par la foi que Sara, elle aussi, qui n’était plus dans l’âge de concevoir, en reçut la vertu, parce qu’elle crut à la fidélité de Celui qui en avait fait la promesse.
12 C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà comme mort, sortit une postérité aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que les grains de sable innombrables qui sont sur le bord de la mer.
13 C’est dans la foi que ces patriarches sont tous morts, sans avoir reçu l’effet des promesses ; mais ils l’ont vu et salué de loin, confessant « qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. »
14 Ceux qui parlent ainsi montrent bien qu’ils cherchent une patrie.
15 Et certes, s’ils avaient entendu par là celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le moyen d’y retourner.
16 Mais c’est à une patrie meilleure, à la patrie du ciel, que tendent leurs aspirations. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte de s’appeler « leur Dieu », car il leur a préparé une cité.
17 C’est par la foi qu’Abraham mis à l’épreuve, offrit Isaac en sacrifice. Ainsi celui qui avait reçu les promesses,
18 et à qui il avait été dit : « C’est d’Isaac que naîtra ta postérité », offrit ce fils unique,
19 estimant que Dieu est assez puissant pour ressusciter même les morts ; aussi le recouvra-t-il comme en figure.
20 C’est par la foi qu’Isaac bénit Jacob et Esaü, en vue des choses à venir.
21 C’est par la foi que Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph et qu’il « se prosterna appuyé sur le sommet de son sceptre ».
22 C’est par la foi que Joseph, prés de sa fin, fit mention de la sortie des fils d’Israël, et qu’il donna des ordres au sujet de ses restes.”
Pertinent donc, puisqu’il y est évoqué directement l’AT et le peuple d’Israël.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerMerci pour ces infos :)
SupprimerJ'ai bien aimé ! En particulier le masque !
RépondreSupprimerGG les parents quand même: «oh oui chéri on sait que tu as reçu un masque très flippant dans ton ancien appartement où se sont produits des évènements assez troublants, mais bon la flemme d'en chercher un nouveau, hein trésor» :-D
Qui dit qu'il en a parlé à ces parents ?
SupprimerPersonne.
Prudence élémentaire quand on ne sait pas qui est dans le coup.
Virgules everywhere.
RépondreSupprimerC'est pas tiré de l'histoire d'un mec qui avait posté ça sur le discord? J'ai l'impression que c'est les mêmes photos...
RépondreSupprimerC'est pas tiré de l'histoire d'un mec qui avait posté ça sur le discord? J'ai l'impression que c'est les mêmes photos...
RépondreSupprimersi ça se trouve le mec de discord l'a postée ici
SupprimerPasta sympathique à lire
RépondreSupprimerMoi ma bible,Nouveau testament, à la page 444 c'est Jean 16.13-21 et ça parle de l'Esprit de la réalité et de la résurection du fils de Dieu :^(
RépondreSupprimerJe vois pas le rapport avec l'appart
Edit: je vuen de trouvé le chapitre c'est à la 1056 de ma bible apparement, et je vois toujours pas le rappor,oui bah bon si l'histoire c'est un ange gardien farceur ou un peu trop collant, je veux dire quitte à prendre un extrait de la bible comme "fusil de tchekov"(entre grosses guillemets^^) autant en prendre un flippant, ça en regorge
SupprimerVisiblement, tu ne sais pas ce qu'est un fusil de Tchekov.
SupprimerAaah le en toute amitié, c car c lui qui va lui faire cette blague ! Lui seul à les clés de son ancien appart, donc la blague se propage comme ça
RépondreSupprimerJe suis bouche-bée ! Ce texte est vachement bien, et tu as vraiment bien fait les choses puisque les inscriptions sur le masque sont en hébreu !
RépondreSupprimerPrécision sur Pourim : on ne dit pas le Pourim, mais juste Pourim, comme on ne dit pas le mardi gras, juste mardi gras. C'est en effet une fête ou l'on se déguise, on échange des cadeaux faits de nourriture et de boissons, on donne l'aumône et on s'amuse.
Petit édit : sans vouloir être vexant, ça se voit que l'auteur des écritures sur le masque est amateur en hébreu x) l'écriture n'est pas fluide, etc
SupprimerMais bizarrement je ne comprends pas du tout ce quil y a écrit, tout en reconnaissant les lettres et les voyelles =/
Deuxième édit (désolé )
SupprimerJai oublié que , pour ceux qui n'avaient pas compris, le masque a un lien direct avec Pourim ! Un masque pour le jour où l'on se déguise :)
Pauvre machin qui rentrer dans ton appart' tu l'aime pas et lui tu lui manque ;-; j'ai trouvé ça trop mignon et pas paranormal
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