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lundi 25 novembre 2019

Schneewittchen


Temps approximatif de lecture : 4 minutes. 

Bonjour, je re-poste ici un message trouvé il y a quelques mois sur un forum dédié aux contes de fée et à leur analyse (oui, on trouve de tout sur le net, même des forums spécialisés dans ce genre de choses). Inutile de le chercher, il est mort de son inactivité (guère étonnant me direz-vous), et son propriétaire a arrêté de payer, donc erreur 404 not found.
Personnellement, je crois que le texte ci-dessous est un fake, mais ça a le mérite d'être marrant. 

Salut à tous. Aujourd'hui, je vais vous parler d'un de mes amis. Il est allemand, et il est employé aux archives régionales de Saxe, en Allemagne, ce qui lui donne accès à des documents très ... intéressants. Il m'en envoie quelques fois. Je tiens à préciser que c'est tout à fait illégal.

Voici donc ce qu'il m'a envoyé. C'est un document datant du XVème siècle, écrit en vieil allemand. Comme il sait que je ne parle pas cette langue, il me l'a gentiment traduit. Il s'agit d'une version différente du conte de Blanche-Neige. Seule la fin diffère vraiment, les autres variations étant du détail inepte (par exemple, le premier paragraphe qu'il m'a envoyé, sur les escarpins de fer, suit à quelques termes près le dénouement du conte habituel). Voilà, je la poste donc ici.

" [...] Lorsqu'elle fit son entrée, la vieille reine reconnut immédiatement Blanche-Neige, et la peur qu'elle en eut la cloua sur place, sa terreur l'empêchant de bouger. Mais on lui avait préparé des souliers de fer qui étaient sur le feu, à rougir: on les lui apporta avec des tenailles et on les mit devant elle, l'obligeant à s'en chausser et à danser dans ces escarpins de fer rouge jusqu'à sa mort, qui suivit bientôt.
Et ils vécurent heureux le temps de leur mariage.
Un jour, la jeune reine se retrouva veuve. Le Roi était mort dans son sommeil. Elle le fit placer dans le cercueil de verre que les Nains avaient taillé pour elle, pour pouvoir l'observer chaque jour. Puis elle vécut longtemps, bien trop longtemps.

Certains paysans proches de Blanche-Neige, qui montaient souvent au château, disparurent bientôt. La région s'inquiétait. Blanche-Neige, elle, semblait triste. Elle se promenait dans la ville, regardant étrangement ses sujets, l'air hagard. Un beau jour, les sept Nains vinrent rendre visite à leur amie. Elle les accueillit comme il se devait. La ville fut préparée pour une grande fête. Blanche-Neige était de nouveau rayonnante, comme avant. Mais en arrivant devant elle, les Nains frémirent. "Qui es-tu ?" demandèrent-ils.
"Je suis Blanche-Neige" répondit en souriant la jeune femme. "Qui d'autre pourrais-je être ?".
"Tu n'es pas notre Blanche-Neige" lança l'un des Nains, "Va-t-en, monstre ! Nous nous doutions de quelque chose depuis ton réveil, maintenant, nous en sommes sûrs !".
Et ils repartirent en courant dans la forêt. Nul dans la ville ne les revit plus.
Progressivement, les environs du château se vidèrent. Chaque mois, de jeunes nobles, attirés par le veuvage de la Reine, s'installaient, et disparaissaient peu après. La ville devint sinistre. Les gens ne sortaient plus de chez eux. Le château devint lugubre, la forêt enchantée sombre. Puis, peu à peu, la forteresse tomba en ruine. Les habitants fuirent ce lieu hanté où ils perdaient leurs filles et leur fils du jour au lendemain, et où la Reine ne sortait plus de sa tour.

Un jour, une jeune barde fut déposée à l'orée de cette forêt maudite, car on disait que l'on pouvait y trouver de fabuleux trésors et des êtres extraordinaires. Les premières choses qu'elle vit furent des arbres gris, aux branches tordues et à l'écorce grimaçante. Le soleil ne passait pas à travers leur dense feuillage. Une brume inquiétante couvrait le sol. La jeune fille décida alors de s'enfoncer dans la forêt. Elle se perdit rapidement. Les arbres se ressemblaient tous. Rien ne permettait de les distinguer et de retrouver son chemin.
Heureusement, elle finit par arriver à une petite maison, dans une clairière grise. Le chaume du toit était pourri. La charpente apparaissait par endroits. Les briques étaient d'un rouge sale, poussiéreux. La porte était en bois renforcé de fer forgé. Il s'en dégageait une sorte de tristesse. Affamée et assoiffée, elle toqua à la porte. Elle entendit aussitôt des exclamations derrière le battant, sept voix différentes. "Qui est-ce ?", "Ne la laissez pas rentrer !", "Attention", "Elle a déjà failli nous avoir", "Elle ne fait pas comme ça d'habitude", "Regardons, on verra bien". Peu après, la porte s'ouvrit en grinçant. Sept nains se tenaient derrière. "Rentre vite" chuchota l'un d'eux. Une fois à l'intérieur, la barde fut assaillie de questions : "Qui es-tu ?", "Que viens-tu faire ici ?". Exténuée, la jeune fille était bien incapable de répondre. La voyant ainsi, quatre nains la montèrent à l'étage et la déposèrent dans un lit froid et poussiéreux. Avant de s'endormir, elle eut le temps d'apercevoir les sept autres petits lits qui l'entouraient.

Durant la nuit, elle fut réveillée par une voix enjôleuse. "Laissez moi-entrer, je suis votre amie. C'est moi, Blanche-Neige". Les Nains criaient : "Non ! Tu n'es pas notre amie. Va-t-en !" La jeune fille, l'esprit engourdi par le sommeil, se leva et, dégageant un trou dans le toit en chaume, observa le devant de porte. Une femme à la peau blanche comme la neige et aux lèvres rouges comme le sang se tenait là. Elle scintillait dans la brume. Celle-ci leva la tête vers elle : "Toi, tu me laisserais entrer, non ?". Subjuguée, la jeune fille répondit par l'affirmative. La Reine fit alors un bond extraordinaire, se posant dans la chambre. Elle attrapa la jeune fille. Dans le même temps, un nain monta à toute vitesse. "Non, pourquoi l'as-tu invitée ! Tant qu'elle n'était pas invitée, elle ne pouvait pas rentrer". D'autres voix reprirent : "Nous n'aurions jamais dû l'accueillir !" L'apparition, elle, poursuivit de sa voix mielleuse : "Allons, je ne suis pas méchante. C'est moi, Blanche-Neige." "Non ! Tu les as tous dévorés, le Prince en premier !" crièrent-ils en chœur. "J'aurais voulu aimer mon Prince, je l'ai aimé, mais seul son sang m'intéressait" répondit-elle. Sa véritable silhouette apparut alors : un corps décharné, à la peau blanche comme la neige et aux os saillants, dominé par un crâne chauve mis en valeur par une bouche rouge comme le sang. La dernière chose qu'entendit la jeune paysanne fut son rire, résonnant dans la forêt, tandis que les nains s'enfuyaient dans la brume." 

Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de P, qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de Adiboille, HungarianCerveza, Atepomaros et AngeNoire qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et des membres de la GrammatikWaffe qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet. 

7 commentaires:

  1. Creepy intéressante.

    Le saviez-vous ?
    Lisez les premières versions des contes de fée (par exemple, la belle au bois dormant et le petit chaperon rouge) et essayez de les interpréter : vous remarquerez qu'ils sont en réalité beaucoup plus sinistres que les versions contemporaines de ces contes. Vraiment. J'en dis pas plus ;)

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    1. Forcément, les versions modernes, ce sont largement les histoires sirupeuses et pouét-pouét de Disney...

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    2. Ça dépend des Disney : la plupart des Disney sont des versions plus soft des contes de fée, mais il peut arriver, surtout pour les anciens Disney, qu'ils aient laissé des passages dérangeants (surtout quand t'es suffisament mature pour les comprendre). Je pense notamment au passage de Pinocchio (1940) où Crapule se transforme en âne et hurle de désespoir.

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    3. Même pour les un peu plus récents (enfin ceux des années 90), il y a des passages bien malsains. Dans Le Bossu de Notre Dame par exemple, où Frollo est bien plus taré que dans le livre original (où c'est juste un archevêque amoureux et désespéré).

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  2. Vraiment pas mal celle-ci, j'ai pu m'imaginer la sorcière bondir sans forcer, ça a presque fait un jumpscare dans ma tête lol. Je valide !

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  3. L'introduction est à oublier, l'histoire est bonne, mais toujours étonné que ce soit si court

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  4. Ah j'aime bien cette version ^^

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