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lundi 19 octobre 2020

Fiche M : Cimetière à ciel ouvert



Temps de lecture approximatif : 5 minutes

Situé dans la chaîne de l'Himalaya, l'Everest est connu comme étant le plus haut sommet du monde avec une altitude établie à 8 848 mètres. Son ascension fait rêver grand nombre d'alpinistes depuis bien longtemps, mais il ne faut pas se fier aux apparences, car même si la montagne paraît belle et calme sur les photos, l’envers du décor est bien plus morbide.

Il est logique de se dire que l’ascension du plus haut sommet du monde est dangereuse, mais tous ces morts qui s’accumulent d’année en année, que deviennent-ils ? Ils sont simplement laissés là, figés dans la neige de l’Everest, qui devient leur éternel cimetière à ciel ouvert.

Malheureusement, les proches de ces défunts alpinistes ne peuvent pas récupérer les corps à cause des dangers que cela représenterait de les rapatrier. En effet, au-delà des 7 900 mètres d’altitude, la montagne est appelée la « zone de mort » car là-bas, le taux d’oxygène est trois fois inférieur à la normale. Il est impossible de secourir un blessé dans ces conditions sans y laisser sa propre vie. Alors, en cas d’accident, les victimes restent simplement sur place, pour toujours…


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Des alpinistes passant non loin d'un cadavre.


Depuis 1920, plusieurs centaines de gens ont péri en voulant gravir le Mont. La plupart de ces cadavres ne peuvent même pas être déplacés à cause du gel qui les maintient collés à la roche, là où certains autres sont tout bonnement ensevelis sous plusieurs mètres de neige. Ironiquement, ce sont les dépouilles de ces personnes qui ont donné leur vie pour l’Everest qui servent aujourd'hui de repères visuels aux alpinistes qui passent devant elles.

Malgré la dangerosité de la tâche, il est possible pour les familles d’assigner des guides expérimentés afin de ramener ce qui reste de leurs proches. Ce genre de manœuvre est néanmoins coûteuse, sachant qu'il faut dépenser entre 25 000 et 57 000€ tout en prenant en considération le fait que de telles opérations peuvent se solder par un échec. 
À titre d'exemple, en 1984, lorsque la police népalaise a voulu faire redescendre le corps de l’Allemande Hannelore Schmatz, le lieutenant Yogendra Bahadur Thapa ainsi que le sherpa Ang Dorje sont morts en essayant en vain de ramener la dépouille.



Hannelore Schmatz.


Schmatz, qui était par ailleurs la quatrième femme à atteindre le sommet, est tragiquement devenue la première personne de nationalité Allemande à périr sur l’Everest.



Le cadavre d’Hannelore Schmatz, toujours sur l’Everest.


Parmi toutes ces victimes, certaines sont devenues des symboles du manque de solidarité dont les alpinistes peuvent faire preuve entre eux, à l’instar de Green Boots.

Devenu un célèbre repère visuel à cause de sa position, Green Boots est un alpiniste probablement décédé aux alentours de 1996 dont l’identité demeure inconnue. Son surnom de « Green Boots » lui a été attribué à cause des épaisses chaussures vertes toujours visibles à ses pieds, la cavité dans laquelle il se trouve ayant par ailleurs été affublée du même surnom.



« Green Boots »


Même si un grimpeur ne doit pas risquer sa vie pour en secourir un autre dans des conditions dangereuses, de plus en plus d’expéditions abandonnent à une mort certaine des personnes qui auraient, d’après des spécialistes, pu être sauvées malgré les conditions. C’est ce qui est arrivé à un alpiniste britannique nommé David Sharp en 2006.

Le 14 mai 2006, une première expédition s’en va vers le sommet aux alentours de minuit. Après une heure de marche, ils croisent David dans la grotte du Green Boots, assis près d’une paroi rocheuse. Le chef de l’expédition essaie de lui parler, mais il finit par juger que son état est trop désespéré pour lui apporter de l’aide. L'ensemble du groupe part alors, comme si de rien n’était, en contournant David pour passer.

Une demi-heure plus tard, une expédition turque croise elle aussi David, mais là encore, personne ne l’aide. Entre le 14 et le 15 Mai, une quarantaine d’alpinistes passe devant lui. Certains disent ne pas l’avoir vu, d’autres affirment l’avoir photographié en pensant qu’il s’agissait de Green Boots et d’autres encore répondent avoir jugé qu’il était en trop mauvais état pour pouvoir lui aporter de l'aide.



David Sharp, assis dans la grotte du Green Boots.


Dans la matinée du 15 mai, l’alpiniste Libanais Maxime Chaya et son sherpa s’arrêtent devant David alors qu’ils sont en train de redescendre. Ils essaient de le faire respirer avec une bouteille d’oxygène et contactent le camp de base pour alerter les secours, mais ces derniers répondent que d’après leur description, son état a l’air trop avancé pour qu’envoyer de l’aide soit réellement judiceux. N’ayant plus que 90 minutes d’oxygène, l’alpiniste décide de réciter une prière avant de s’en aller.

Un peu plus tard, l’expédition turque passe de nouveau devant David en redescendant, car l’un de ses membres est atteint d’un mal des montagnes. Mais cette fois encore, ils ignorent l'homme. 
Quelque temps après, une autre alpiniste accompagnée de son sherpa passe à son tour devant l'homme et demande à s’arrêter pour essayer de relier une bouteille d’oxygène à son régulateur, mais elle n’y arrive pas. Elle décide donc d’indiquer la position de l’homme au camp de base avant de reprendre sa route.

Vers la fin de la matinée, une équipe de sherpas parvient à lui procurer un peu d’oxygène et après l’avoir questionné, ils obtiennent une réponse de sa part : « Mon nom est David Sharp et je fais partie d’Asana Trekking ». Ils se rendent alors compte qu’il est malheureusement incapable de se tenir debout seul, et l’installent donc au soleil avant de le laisser sur place.

Le 16 Mai, une équipe Coréenne s’arrête près de lui et signale par radio que « le grimpeur aux bottes rouges signalé plusieurs fois » vient de décéder. 





Mémorial de David Sharp, installé dans un camp de base tibétain.


Cette affaire a fait beaucoup de bruit dans la communauté des alpinistes, blâmant les grimpeurs qui sont passés devant lui sans l’avoir aidé. Maxime Chaya, lui, a blâmé David Sharp d’être parti en solitaire avec une réserve d’oxygène visiblement trop faible, alors qu’il était censé être expérimenté.

Sources de la Fiche :

https://kairn.com/comment-faire-pour-retirer-les-corps-de-leverest/
https://fr.qwe.wiki/wiki/David_Sharp_(mountaineer)
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Green_Boots
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Hannelore_Schmatz
https://www.demotivateur.fr/article/l-incroyable-histoire-des-cadavres-repandus-sur-le-chemin-vers-le-sommet-de-l-everest-va-vous-glacer-le-sang--5496/amp
https://www.google.com/amp/s/ici.radio-canada.ca/amp/1159711/fonte-glaciers-mont-everest-cadavres
https://www.google.com/amp/s/dailygeekshow.com/everest-zone-mort-corps-cadavres-depouilles/%3famp

4 commentaires:

  1. Mais, elle a déjà été publiée cette histoire !

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    1. Ce n'est pas exactement la même histoire. Les fiches M sont basées sur des histoires réelles et qui sont plus que des creepypastas. L'autre creepypasta sur l'Everest de nomme Le cimetière de l'Everest qui ne raconte pas du tout la même chose

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    2. Oui je me souviens, avec des autochtones qui volaient l'équipement des alpinistes morts.

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  2. C'est affreux, je me sentais mal en regardant des photos de personnes mortes et laissé à"l'abandon"
    La dernière histoire m'a détruit mon moral.
    J'aurais mieux fait de dormir.

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