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« [...] Les hôpitaux d’État étaient devenus des lieux où l’on entassait un nombre croissant de personnes que la société considérait comme indésirables, y compris les criminels, les pauvres, les homosexuels, les personnes aux points de vue religieux non conformes, les enfants non désirés, les vieux, les syphilitiques, les alcooliques et tous ceux qui indisposaient l’entourage… »
On peut aussi rappeler que les patients étaient traités de manière cruelle. Des bains glacés aux lobotomies, en passant par les électrochocs, notre résidence psychiatrique s'est forgée une petite réputation au fil des années. Elle fait d'ailleurs l'objet de plusieurs légendes urbaines, dont en voici une :
En décembre 1978, Margaret Schilling disparaît de sa chambre, errant dans une partie abandonnée de l'asile ayant été utilisée pour isoler les malades contagieux quelques années auparavant.
On la retrouvera morte, dans un état très avancé de décomposition, quelques semaines plus tard. Elle se serait enfermée toute seule, sans doute par mégarde, et serait morte d'une crise cardiaque. La température glaciale de la saison, plus le fait que l'endroit n'était pas chauffé dû à son abandon, y seraient pour quelque chose. On ignore pourquoi elle était là, on suppose que c'était pour se cacher des employés, pour s'amuser.
Ah oui, j'oubliais. On voit encore la trace de son cadavre, plus de trente ans après.
Il y a, bien entendu, plusieurs hypothèses. Selon la théorie de Glen Jackson,, il ne s'agit ni plus ni moins que de la décomposition du corps. En démontrant la présence d’acides gras dans le sol, ce dernier a pu conclure que la tache de l’hôpital d’Athens a bien été produite par la dégradation de tissus gras provenant de la décomposition d’un corps.
Sa théorie n'explique cependant pas un point important : La forme parfaite de la tache. Le nettoyage du sol après l’enlèvement du corps, nous dit Glen Jackson, aurait dû éparpiller les acides gras et rendre par conséquent la tache informe.
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Contrairement à la plupart des autres patients vraisemblablement internés à tort, Margaret Schilling semblait être au bon endroit. De plus, elle avait pris le soin de se déshabiller, de soigneusement plier ses affaires, et de s'étendre sur le sol avant de mourir. Ce dernier détail est intrigant. Après tout, il serait quand même intéressant de savoir ce qui pousse quelqu'un qui meurt de froid à se déshabiller pour attendre la mort, nu sur la pierre glacée.
Sources :
https://www.mindshadow.fr/histoire-vraie-the-ridges/
https://www.historicmysteries.com/margaret-schilling/
https://www.asylumprojects.org/index.php?title=Athens_State_Hospital
https://glenjackson.faculty.wvu.edu/files/d/73d3291e-18bf-4ebd-bcff-5dfa65c2ace9/analysis-of-suspected-trace.pdf
https://www.historicmysteries.com/margaret-schilling/
https://www.asylumprojects.org/index.php?title=Athens_State_Hospital
https://glenjackson.faculty.wvu.edu/files/d/73d3291e-18bf-4ebd-bcff-5dfa65c2ace9/analysis-of-suspected-trace.pdf
Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de Nevermore, qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de Jared Gauss et Wasite qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Antinotice et Gordjack qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet.
Pour le dernier point, à savoir le pourquoi on l'a retrouvée nue, il y a un mécanisme connu qu'on appelle le déshabillage paradoxal.
RépondreSupprimerEn cas de forte hypothermie, le cerveau peut être tellement confus qu'il envoie le mauvais message, à savoir l'impression de mourir de chaud, poussant un individu à se déshabiller et accélérant évidemment le processus.
C'est notamment l'hypothèse généralement retenue pour expliquer en partie ce qui s'est passé dans la fameuse affaire de Dyatlov.
C'est pour ça que quand une demoiselle se met nue devant moi, par sécurité je lui apporte toujours une bouillotte ! On ne sait jamais.. Sécurité avant tout !
SupprimerParfait gentleman
SupprimerJ'allais exactement commenter la même chose sur le déshabillage paradoxal mais tu m'a devancé
RépondreSupprimerEh bien bordel, ça fait longtemps qu'elle attend d'être publiée celle-là ! Ravi de voir cette anecdote enfin arriver à la lumière. Elle m'avait fait beaucoup d'effet sur le forum à l'époque.
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