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lundi 27 juin 2022

Les histoires criminelles : Tsutomu Miyazaki


Temps approximatif de lecture : 5 minutes. 

Tsutomu Miyazaki est un tueur en série japonais condamné pour les meurtres de quatre enfants âgées de 4 à 7 ans commis entre 1988 et 1989. Les meurtres qu'il a commis ont été si atroces qu'aujourd'hui encore il est connu au Japon comme étant le pire des tueurs en série du pays. 
Né prématurément en 1962 à Itsukaichi, un ancien bourg du district de Nishitama, Tsutomu est le fruit d'une relation incestueuse entre le propriétaire d'un journal local et sa sœur aînée. Du fait des circonstances de sa conception et de sa naissance prématurée, il vint au monde avec une déformation des mains. 


Ci-dessus, les mains de Tsutomu Miyazaki. 

Très bon élève durant ses premières années de lycée, il subit une pression constante de ses parents et a été harcelé par ses camarades étant plus jeunes. Ses notes ont commencé à drastiquement baisser, et le jeune homme, qui voulait initialement devenir professeur d'anglais, a finalement décidé de se former pour devenir technicien photo. 

En grandissant, les relations qu'il avait avec sa famille sont devenues relativement mauvaises. En réalité, il n'arrivait à s'entendre qu'avec son grand-père mais ce dernier est décédé en 1988, ce qui plongea Tsutomu dans une dépression. Déjà assez dérangé à l'époque, il mangea une partie des cendres de son grand-père après l'incinération de ce dernier pour "le garder auprès de lui". 

Assez pervers, à l'université il avaitpour 'obsession de photographier sous les jupes des joueuses de l'équipe de tennis de table pour se masturber ensuite dessus. À la fin de ses études, il revint s'installer chez ses parents, ce qui n'arrangea rien car en plus d'avoir un esprit pervers, Tsutomu était un grand consommateur de pornographie enfantine, et il avait deux jeunes sœurs. Un jour, l'une d'elle le surpris en train de la regarder alors qu'elle prenait une douche. Lorsqu'elle se mit à crier en lui disant de partir, il lui aurait sauté dessus pour l'attaquer. Plus tard l'incident vint aux oreilles de sa mère adoptive (l'épouse de son père) et lorsqu'elle prit la décision de lui en parler pour le réprimander, il eut la même réaction qu'avec sa sœur. 

La toute première victime de Tsutomu Miyazaki était une fillette de quatre ans appelée Mari Konno. Elle fut enlevée par Tsutomu à la périphérie de Tokyo en août 1988, à peine quelques mois après le décès du grand-père du jeune homme. Elle fut tuée par strangulation, mais ça ne s'arrêta pas là car Tsutomu décida de violer son cadavre et de prendre des photos de ce dernier avant de récupérer ses vêtements comme un trophée et de l'abandonner dans les collines. Comme quelques jours plus tard, le cadavre n'avait toujours pas été retrouvé, il retourna à l'endroit où il l'avait laissé pour lui couper les mains et les pieds (dès l'ouverture de son procès, il reconnut que son but était de consommer la chair et d'incinérer les os pour ingérer leurs cendres). 

Sa deuxième victime s'appelait Masami Yoshizawa et était âgée de sept ans. Il l'a enlevée alors qu'elle marchait sur le bord d'une route pour rentrer chez elle. Il l'a emmenée exactement au même endroit où il avait tué Mari et l'a achevée de la même façon avant de faire la même chose avec son cadavre qu'avec celui de Mari. Une fois son affaire morbide terminée, il abandonna le cadavre de Masami à quelques mètres de celui de Mari.

Pour sa troisième victime, il changea de mode opératoire. En décembre 1988 il kidnappe Erika Namba alors qu'elle quittait la maison d'un ami de son quartier avec qui elle venait de passer l'après-midi à jouer, elle était âgée de quatre ans. Il l'oblige à monter dans sa voiture afin de la déshabiller pour la prendre en photo et la tuer. Il jeta une partie des vêtements dans une zone boisée, quant au cadavre, il le laissa sur un parking. 

Comme si avoir tué ces fillettes n'était pas suffisant, il prit un malin plaisir à tourmenter les parents de Mari et d'Erika. Il commença par leur envoyer des photos des vêtements qu'il avait conservés comme trophées et des échantillons des cendres des os incinérés, puis il envoya des cartes postales avec des suites de mots suggérant les meurtres comme : "Incinérée. Os. Enquêtez. Prouvez." pour la famille de Mari ou "Froid. Toux. Gorge. Repos. Décès." pour la famille d'Erika. Le tout signé avec le nom d'une femme qu'il avait inventé. 

Sa quatrième et dernière victime était une fillette âgée de cinq ans, Ayako Nomoto. Une fois la petite dans sa voiture, il l’a d’abord convaincu que si elle acceptait de faire les photos qu'il voulait, elle pourrait vivre. Il n’a pas tenu sa promesse. Il a ensuite ramené le cadavre dans son appartement où il a pratiqué des sévices sexuels dessus durant deux jours. Quand le cadavre a commencé à se décomposer, il l'a démembré et a d'abord abandonné le tronc dans un cimetière avant de jeter la tête dans les collines. Il garda le reste chez lui et mangea la chair de sa victime avant de boire une partie du sang qu'il avait gardé. 

À gauche, Tsutomu Miyazaki. À droite, ses quatre victimes. 

Il fut enfin arrêté en juillet 1989 lorsqu'un père de famille le retrouva en train d'essayer de prendre des photos sous la robe de sa fille. Après son arrestation, il essaya de s'échapper mais fut rattrapé avant d'atteindre sa voiture. En fouillant son appartement, les policiers ont trouvé 5763 cassettes vidéos de pornographie enfantine, torture porn ou films d'horreur gore mettant en scène des enfants. 

Les médias l'ont surnommé "Le meurtrier Otaku". 

Le père de Tsutomu Miyazaki a refusé de financer les frais d'avocat et a fini par se suicider, par honte des actes de son fils. 

Au cours de son procès, Tsutomu a d'abord tenté de plaider la folie en parlant de façon incohérente et en disant qu'un alter-ego nommé "Rat Man" l'avait obligé à faire tout ça. Il fut reconnu comme souffrant d'une forme aggravée de schizophrénie, mais le tribunal jugea tout de même qu'il était pleinement conscient de ses actes et prit la décision de le condamner à mort par pendaison. Sa condamnation fut confirmée par la Haute Cour de Tokyo puis par la Cour Suprême du Japon. Il est finalement exécuté en juin 2008. 

Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de Fenrir, qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de Écho et Kitsune qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Antinotice et Litanie qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet. 

2 commentaires:

  1. Ce qui est remarquable, c'est que le mec aura été glauque du début jusqu'à la fin. Sa naissance, ses crimes, le suicide de son père par honte des actes de son fils...

    Dans le genre tueur japonais bien cintré, y'a aussi Futoshi Matsunaga. Lui aussi ferait un bon sujet de pasta !

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  2. Ce n’est pas ses mains.

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