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samedi 1 février 2014

Eddy

C’était au début des années 70. À l’époque, je vivais avec ma mère et mon petit frère dans le village reculé de [censuré] dans le Maine. Petit bled où les histoires sordides et les ragots se colportent à vitesse grand V, un rêve pour Stephen King ou H.P. Lovecraft.

Depuis le décès de mon père, deux ans après la naissance de mon frère, ma mère s’était trouvé un passe-temps qu’elle avait su transformer en emploi, ce qui nous permettait de vivre dans une maison cossue au bord d’un lac avec un étage, un grenier, une cave, un garage et un hangar à bateaux, devenu le repaire d’Eddy, mon frère, qui y rangeait ce qu’il appelait ses “trésors”. Il avait, depuis sa naissance, une fascination pour la mort, le morbide et tout ce qui se rapprochait de près ou de loin de ce qui avait perdu la vie.

Les “trésors” en question étaient divers squelettes d’animaux rangés dans des bocaux soigneusement étiquetés.
Ce qui aurait dû inquiéter tout parent normal fit la fierté de ma mère, persuadée que la manifestation dès l’adolescence (Eddy avait 13 ans, moi 15) d’une attraction pour la mort faisait d’Eddy l’héritier de ses “pouvoirs” et qu’il aurait pu reprendre “l’entreprise” familiale.

Le seul pouvoir de ma mère, selon moi, était celui d’exploiter la crédulité des petites gens du Maine. Mais elle préférait le terme de “médium”.

Après la mort de papa, dans les années 60 quand nous étions petits, ma génitrice tomba dans une grave dépression. Notre père avait disparu un soir d’orage. Maman était rentrée paniquée, nous annonçant qu’elle ne savait pas où il se trouvait. Elle resta au lit pendant plusieurs mois, disant attendre une nouvelle de sa part.

Eddy et moi avons donc été forcés de nous débrouiller seuls. Enfin, seuls non, la gentille petite vieille qui nous servait de voisine nous apportait quelques provisions élémentaires comme du savon, de l’aspirine quand Eddy était malade, un peu de nourriture et des bonbons.
Nous n’étions pas malheureux, juste trop jeunes pour nous rendre compte de l’ampleur de la situation.

Puis un beau matin, maman s’est levée et a préparé le petit déjeuner, comme avant. Elle nous annonça ce matin-là qu’elle avait parlé à papa et qu’il était bien mieux là où il était. Elle déclara également qu’elle pensait pouvoir trouver un boulot intéressant. Elle ouvrit alors son cabinet de médium, bien que ce pseudo-cabinet soit en fait un téléphone allumé 24h/24 que les gens de tout le comté appelaient pour un exorcisme, une purification, un dialogue avec un défunt ou une autre de ces conneries qui m’échappaient à l’époque.

Ces quelques mois passés avec l’unique compagnie de mon frère nous avaient permis de tisser des liens très forts, que j’aurais bien aimé avoir encore aujourd’hui.

Les quelque dix années qui suivirent virent naître chez Eddy cette fascination pour le morbide, et chez moi un total désintérêt pour la plupart des choses existantes ou non. Ma mère faisait de son Eddy sa fierté et je savais qu’elle le favorisait. Je ne la pardonnerais jamais.

La vie passait comme elle passe à la campagne. Ma mère multipliait les séances de médium, terrifiant les croyants et superstitieux. Eddy était au collège, sans vraiment avoir d’amis; il pouvait cependant passer des heures à blanchir le squelette d’un moineau retrouvé mort sur le bord de la route, tripes à l’air. Quant à moi, j’étais rentré au lycée, gardant les mêmes potes, vivant la même vie d’adolescent semi-dépressif et désabusé.

Le voisinage soupçonnait Eddy d’appartenir à une secte ou d’être un psychopathe en puissance, mais quand je lui demandais pourquoi il s’affairait à cette collection, il me répondait simplement: “Si je ne la fais pas, je sens que quelque chose d’étrange va se produire”, sur un ton à demi sérieux.

Il ne me faisait pas peur, mais je savais pertinemment qu’un gamin de 13 ans exposant des animaux morts dans des bocaux, le tout à l’intérieur d’un hangar à bateaux humide, ne serait pas des mieux vus par ici.
Eddy me disait souvent, quand je lui demandais à quoi il pensait, qu’il voulait avoir dans ses trésors “un animal vraiment spécial”, sur ce même ton presque rigolard.
C’était normal pour moi, c’était le quotidien. Moi, je collectionnais les 45 tours de punk, et mon petit frère collectionnait les morts.

Notre mère était devenue très étrange. Nous voir grandir semblait l’inquiéter. Elle ne s’inquiétait pas pour nous, non, mais cela semblait l’inquiéter elle, la déranger de voir que je chercherais bientôt du travail dans une ferme alentour et qu’Eddy entrerait bientôt au lycée. Elle devenait infecte avec nous. Eddy m’avait raconté l’avoir vue rentrer dans sa chambre la nuit, un flacon et un coton à la main. Les suppositions sur ce flacon excluant tous les produits soporifiques, inutiles à appliquer sur quelqu’un dormant déjà, nous arrivâmes à la conclusion qu’il devait s’agir d’un produit mortel.
J’avais, une autre fois, surpris ma mère à médire contre nous, parlant seule face à son miroir. Elle semblait faire de l’autopersuasion pour mettre le feu à la maison et nous piéger dedans, mon frère et moi.

Nos deux corps étaient pleins de brûlures de cigarettes, de griffures et de bleus, causés par notre génitrice bien-aimée. Je la haïssais et c’était réciproque. Eddy, lui, semblait subir sans jamais broncher. Je dûs éponger ses larmes plus d’une fois lorsque cette vieille folle le tabassait trop.
L’anniversaire des 15 ans d’Eddy approchait à grands pas quand tout commença. Rien qu’à y repenser, ma gorge se serre et mes yeux s’emplissent de larmes.

Mon frère devenait de plus en plus taciturne et renfermé à ce moment-là. Il passait ses nuits dehors. Je l’entendais sortir par sa fenêtre vers minuit pour revenir au matin vers 6h. Je me demandais moi-même alors si il n’allait pas à des réunions d’adorateurs de Satan. Croyant plus par défaut que par conviction, cela m’effrayait tout de même un peu.

Son accoutrement avait lui aussi changé. Non, il n’était pas devenu un fan de metal chevelu avec de la peinture sur le visage, mais il était toujours vêtu pareil : un pantalon en toile noire, un sweat à capuche noir lui aussi et une chemise noire en-dessous. Beaucoup de noir, pas assez pour qu’on se retourne en le croisant dans la rue mais assez pour être discret dans la nuit.

Un soir où je l’entendis sortir, je ne pus résister à la curiosité -pas cette fois- et je décidai de le suivre discrètement. Notre mère ne savait rien de ses escapades nocturnes parce que j’avais toujours fermé ma gueule afin qu’il ne se fasse pas gronder.

Il enfourcha son vélo et j’attendis qu’il ait pris un peu de distance pour pouvoir le suivre. Je ne savais pas où j’allais ni ce que je trouverais, mais je savais que je voulais aider mon petit frère.
Je dus le suivre durant bien une demi-heure avant qu’il ne s’arrête, à la lisière d’une forêt, en contrebas. J’étais en haut de la colline, l’observant.

Il arriva là où les arbres commençaient, où il enleva ses chaussures et ses chaussettes. J’eus du mal à comprendre ce qu’il se passa ensuite.
Je fis un peu de bruit, attirant le regard d’Eddy dans ma direction. J’avais peur, je tremblais et dans ma tête, se faire repérer signifiait se faire liquider des mains de mon propre frère.
Il balaya la zone du regard et il se rapprocha à une vitesse incroyable, surtout quand on considère l’absence totale de bruit lorsqu’il se déplaçait.

Plaqué au sol, je priais pour qu’il ne me découvre pas. Il marchait et la cadence énervante de ses pas résonnait contre le sol. Puis il s’éloigna et je pus respirer.
Je me relevai, essuyant la terre sur mon sweat. Eddy était toujours en contrebas, face à la forêt, pieds nus et sans bouger.

Je voulus m’avancer, mais Eddy se retourna et son regard croisa le mien.
Il se mit à rire. D’abord de son rire d’adolescent stupide, alors je me préparais à le blâmer pour m’avoir fait une vanne de mauvais goût. Seulement, son rire devint de plus en plus grave, jusqu’à atteindre un son tellement bas qu’il en était presque démoniaque.

Il était plié en deux par ce rire qui n’était pas le sien et je sentis un liquide chaud couler de mes yeux. Pas du sang, non, des larmes. Je pleurais. Je pleurais et Eddy riait.
Puis son rire s’interrompit. Il était à genoux, regardant le sol, et son regard croisa à nouveau le mien. Ses yeux étaient noirs. Pas d’orbites vides ni de pupilles dilatées, non, juste noirs. Aucune autre couleur que ce noir pétrole écœurant. Il ne souriait plus et des larmes, aussi noires que ses yeux, se mirent à couler de ces deux énormes masses gélatineuses d’un noir de jais qui remplissaient ses globes oculaires.
Puis il commença à esquisser un sourire. Et là, plus rien. Le trou noir ou la page blanche.

La sonnerie de mon réveil. Un rêve? C’est tout? Juste un rêve?!
J’étais comme fou de rage et de peur. Je dus me résoudre à me calmer et à aller vérifier la seule chose qui aurait pu me prouver que je n’avais pas rêvé : Eddy.

Poussant doucement la porte de sa chambre, j’entendis sa respiration caverneuse d’adolescent endormi. Il était là, comme j’aurais dû m’y attendre.
Je voulus le réveiller, mais au risque de passer pour fou, j’abandonnai cette idée et me rendis au lycée. Ma mine de déterré aurait dû m’indiquer que cette nuit n’avait pas été ordinaire, mais je mis ça sur le compte de la mauvaise qualité de mon sommeil.

Les soirs suivants, Eddy ne sortit plus. Il sécha les cours pour aller dans son repaire au hangar à bateaux, désormais verrouillé par un cadenas dont seul lui possédait la combinaison, ce qui ne semblait pas inquiéter notre mère. Puis arriva ce soir, la veille de ses 15 ans.
Je l’entendis sortir pour une nouvelle escapade nocturne, pas question de m’endormir cette fois. Je lus plusieurs panneaux de signalisation et me pinçai pour me prouver à moi-même que je ne rêvais pas.
Je le suivis exactement comme lors de sa précédente escapade. Il était 23:50 très précisément quand nous arrivâmes au même endroit que dans mon “rêve”. Sauf que cette fois-ci, je ne me cachais pas, mais je fonçais directement vers Eddy, visiblement affairé à fixer le sol à la lisière de la forêt, rivé sur le même point.

“-Eddy ! Eddy putain qu’est-ce que tu fous là ?! lui lançai-je avec un faux air étonné.
-…
-Eddy ! Edward putain merde réponds-moi ! Tu mates quoi là ?
-Tu sais ce qui est arrivé à notre père…?”

La simple évocation de notre père à ce moment précis me fit fondre en larmes d’un seul coup. Comme si un bouchon de champagne avait retenu mes larmes pendant tout ce temps.
Au loin, les douze coups de minuit se firent entendre. Eddy avait 15 ans.

Il se tourna vers moi, me fit un léger sourire. Il était très beau comme garçon, mais aucune fille ne l’avait jamais voulu. Je crois qu’il s’en foutait.

Il s’assit en tailleur là où il avait le regard rivé depuis tout à l’heure et se mit à me regarder dans les yeux. Ils devinrent exactement comme dans mon rêve, noirs. Et les mêmes larmes de pétrole se mirent à couler.

“-Eddy, arrête Eddy putain ! dis-je, noyé dans mes sanglots, arrête je t’en supplie !
- Tout ira bien désormais, crois-moi.
-Eddy je…
-Tu as peur ?…”

Aucun son ne voulut sortir de ma bouche. J’étais trop en larmes et trop terrifié pour dire quoi que ce soit.
Eddy me jeta un dernier regard, un dernier sourire, puis il s’allongea et les larmes noires sortant de ses yeux devinrent plus abondantes. Ce jus noir se mit également à suinter par sa bouche, ses oreilles et ses ongles. Il se mit alors à convulser. Je voulus le tenir, mais quand mes mains entrèrent en contact avec lui, il se liquéfia littéralement entre elles.

Tout bruit s’arrêta. Plus rien, pas un oiseau, pas un grincement.
C’est alors que mes jambes se mirent à bouger, seules, probablement animées par la peur. Je rentrai à la maison en trombe et appelai ma mère. Aucune réponse. J’eus beau chercher partout, aucun signe de ma génitrice, jusqu’à ce que je pense, finalement, à fouiller au grenier.

La première chose qui me surprit quand j’ouvris la trappe, ce fut l’odeur. La deuxième, ce fut qu’il y avait bien un centimètre de sang, sur tout le sol du grenier, qui s’écoulait par la trappe. Ce liquide pourpre et poisseux, fascinant, dégueulasse.

Manquant plusieurs fois de tomber, je pus finalement atteindre la petite ficelle servant à allumer la lumière.
Un carnage. Un véritable carnage. Maman, ou du moins ce qu’il restait de maman, était crucifiée contre le mur de briques, un énorme pieu dans chaque main, et un au centre de son front. Ses jambes étaient décrochées de son buste, laissant une épaisse guirlande d’entrailles entre les deux.

Je ne me souviens plus bien de ce que je fis par la suite. J’ai appelé les flics ça j’en suis sûr. L’enquête ne mit pas beaucoup de temps à être classée. Selon les enquêteurs, Eddy aurait tué ma mère et se serait éclipsé dans la nuit. Je fis tout pour confirmer leurs dires, restant le seul à connaître la vérité sur ce qu’il s’était passé ce soir-là.
Plutôt que de me confier à un foyer alors que j’avais 17 ans et trois quarts, la justice m’émancipa. La maison était à moi et j’avais un petit job dans une ferme du coin.

Un an, je mis un an jour pour jour pour retourner là où j’avais vu mon frère pour la dernière fois. Je m’y retrouvais par hasard, en quittant mon lieu de travail. Une journée ensoleillée, tout ce qu’il y a de plus sympa quand on roule au milieu de la forêt. Mon regard se perdit dans cette épaisse forêt si sombre. Puis, un bref instant, je crus voir Eddy, sa silhouette s’éloignant dans les broussailles.

Je pilais aussitôt et sortis en trombe, appelant mon frère au loin. Je m’enfonçai de plus en plus lorsque j’arrivai finalement à cette lisière.

Il y a un an jour pour jour que je n’y avais pas été. Rien n’avait changé, à l’exception d’un détail. Il y avait une pelle, plantée dans le sol, là où Eddy avait disparu. Et sur le manche de cette pelle, un post-it sur lequel était écrit le mot “Creuse”, de l’écriture de mon frère.

C’était une instruction je crois, alors je me suis mis à creuser. Je ne savais pas ce que j’allais trouver dans cette terre grasse et pleine d’escargots, mais je sentis que la conclusion était proche.
Toucher quelque chose de solide avec ma pelle confirma mon sentiment. Ce que j’avais touché était un petit coffre, que je décidai de ramener à la maison avant de l’ouvrir.

Une fois dans le salon, je posai le coffre sur la table basse et pris une grande inspiration avant de l’ouvrir.
Deux choses se trouvaient à l’intérieur : un crâne humain, tellement blanchi que sa vision ne me dégoûta même pas, et un post-it avec trois chiffres écrits dessus, encore l’écriture d’Eddy.

Le code de son repaire. Je n’avais pas voulu forcer le cadenas de peur d’abîmer quelque chose à l’intérieur, et à vrai dire, je n’avais pas voulu ouvrir ce hangar à bateaux jusqu’à ce jour.
Poussant la petite porte de l’endroit poussiéreux, je découvris une foule de bocaux rangés précautionneusement et sur chacun d’entre eux, un post-it.
“Chat”, “Moineau”, “Lézard”, “Poisson rouge” et bien d’autres.

Au bout de ce petit hangar, il y avait une sorte d’autel. J’allumai les bougies rouges à l’aide de mon briquet, et leur faible lueur éclaira la photo d’un homme. Mon père. Notre père, disparu il y a bien trop longtemps. À côté de cette photo, un dossier était posé. Il était rempli de relevés d’empreintes, de photos de ma mère et de mon père et tout ce qui était présent dans ce dossier m’amena à une conclusion si évidente que je n’avais jamais voulu me l’avouer. Maman avait tué Papa et l’avait enterré à la lisière de la forêt.

Je pose maintenant le crâne de Papa au centre de l’autel, dans le bocal prévu à cet effet, dans lequel repose sur un post-it l’ultime parole d’Eddy.

"J’imagine que le fait que nous n’ayons jamais eu les mêmes dons ne t’a pas facilité la tâche, mais nous sommes arrivés à la même conclusion. Je nous ai vengés, j’ai vengé notre père. C’était ça… c’était lui, l’animal vraiment spécial.”



http://pavorem.forumactif.org/t33-eddy

24 commentaires:

  1. Elle n'est pas mal , mais ... Il manque quelque chose . Un petit quelque chose pour donner une petite touche de frisson à cette Creepy . C'est plutôt dommage .

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  2. Vraiment pas mal ! Quand j'ai vu le titre j'ai eu envie de dire "Eddy-Malou le tout premier savant de toute la république démocratique du Congo !".

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    1. XD j'ai son accent qui résonne dans ma tête !

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    2. Tu regarde les creepy a 1h du mat ? Ahahaa t'es courageux!

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    3. Oh putain, gg ! 😂😂😂 Moi, j'ai pensé à Eddy Gordo, de Tekken. Moins connu, m'enfin...

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  3. Bof ce n'est pas la meilleure creepy du monde mais elle est quand même pas mal :)

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  4. Franchement j'ai beaucoup aimé. C'est à la fois triste et beau car les deux frères s'aiment énormément et c'est la seule chose qui leur a permi de vivre

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    1. (Même utilisateur auquel tu as répondu)
      J'approuve ta vue des choses mais il faut aussi savoir que l'élément essentiel d'une creepypasta c'est bien la peur non ?
      C'est ce que je trouve qu'il manque: de la frayeur

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  5. Completememt magnifique !

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  6. J'aime beaucoup le ton et l'écriture de cette creepypasta :)

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  7. pas mal, et c'est vrais que sa manque de piquant ;)

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  8. Magnifique pasta, très saisissante !

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  9. Tristounet et un mini peu gore, j'adore.

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  10. Je sais pas si c'est juste moi qui est bizarre, mais je trouve cette histoire presque... mignonne... en quelques sortes... Je sais pas vraiment comment l'expliquer, mais elle me fait presque chaud au coeur '-'

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    1. Perso je trouve que c'est une belle histoire, même si elle est un peu glauque

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  11. Celle-là, je l'aime bien :) Je suis agréablement surprise, moi qui croyais les avoir toutes lues...Je les faisais défiler, en me disant "non, non, non..." Et puis cette creepy...Tout ce que j'aime, avec une petite touche de gore, à l'ancienne, ouaiiis!!

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  12. L'élément de pseudo frayeur serait supposément Eddy qui se décompose en un liquide noir sous les main de son frère (satanisme? Possession?)

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  13. En plus tout à sa place et tout est dosé j'adore!

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  14. Attention, l'invention du post-it date de 1980.
    Pinaille, pinaille... ok je sors.

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