Depuis quelques semaines, les bottes de foin ont commencé à s'éloigner
lentement de la maison. Tous les matins, quand je me levais, chacune
s'était déplacée de quelques dizaines de mètres. J'ai pensé que c'était des
blagueurs qui n'avaient rien de mieux à faire, donc j'ai laissé tomber.
Après quelques jours, pourtant, elles ont commencé à approcher les limites de la ferme. J'étais fatigué de leur petit jeu, j'ai donc décidé de les remettre à leur place initiale. Ça m'a pris une heure pour les déplacer près de la maison, et là j'en avais vraiment marre. J'étais prêt à tordre le cou du premier petit con qui essaierait encore de me les briser.
Le matin suivant, j'ai trouvé tous mes chevaux décapités. C'est l'odeur qui m'a réveillé. Chaque cheval était effondré contre son box. Il n'y avait aucune trace des têtes. J'ai passé le reste de la journée à nettoyer les dégâts et à brûler les restes. Ce n'est qu'après avoir fini que j'ai remarqué que les bottes de foin étaient retournées là où elles étaient hier, dispersées très loin dans les champs. Cette fois, je les ai laissées là où elles étaient.
La nuit, je me suis assis sur mon porche, un bol de café à la main, un fusil à pompe dans l'autre. J'y suis resté pendant des heures, braquant du regard le domaine pour avoir un aperçu de ce qui bougeait mes bottes de foin. La fatigue l'emportait, je commençais à m'assoupir. J'aurais bien voulu, mais pile quand mes yeux commençaient à se fermer, j'entendis un cri et un bruissement dans les arbres venant de la forêt. Je me penchai en avant, mon cœur commença à s'emballer d'excitation ; j'allais enfin attraper ce fumier. Je frétillais sur ma chaise tout en attrapant maladroitement mon arme. Attendant, anxieusement, que qui que ce soit s'approche suffisamment pour tendre une embuscade. Ce n'est que quand la chose s'est assez approchée que j'ai pu apercevoir sa silhouette se découper dans la noirceur de la nuit fraîche. Ce qui s'était glissé dans mes fermes près de la forêt ne semblait pas me voir, assis ici.
Elle s'avançait, précautionneusement, recroquevillée, d'un pas mesuré, à travers le champ. Du fait que la chose mesurait dans les trois mètres, même accroupie, elle aurait pu sembler presque fragile. La maigreur des ses bras et de ses jambes, ainsi que sa cage thoracique enfoncée et décharnée me rappelaient un animal affamé. Aussi, cette chose était indéniablement forte, et je la voyais hisser chaque botte de foin dans ses bras avec facilité, et juste après la poser avec soin un peu plus loin, ne faisant que quelques enjambées pour couvrir la distance. Je l'ai regardé travailler, bougeant chaque botte de foin avec attention. Régulièrement, elle regardait la position des autres bottes dans le champ, avant d'ajuster celle sur laquelle elle travaillait, toujours en silence.
Avant de partir, la chose a regardé dans ma direction. J'ai senti son regard me balayer dans le noir, mais qu'elle m'ait vu ou non, je ne saurais le dire. Ensuite, elle s'est retournée silencieusement et est repartie d'où elle est venue, disparaissant dans les ténèbres de la forêt. Ça m'a pris une heure avant d'avoir le courage de bouger. Je suis rentré après un moment, mais je n'ai pas dormi cette nuit. Ce n'est que quand le soleil s'est levé que j'ai osé descendre de mon porche et partir en direction des champs. Les bottes de foin était là où la chose les avait laissées. Bizarrement, elle ne les avait pas bougées aussi loin qu'avant.
Les bottes s'approchaient de quelque chose d'invisible dans les champs, et quand je les ai regardées, j'ai remarqué qu'elles semblaient marquer une ligne. En effet, tandis que je marchais autour de la maison, je voyais distinctement le cercle qu'elles formaient. Et j'étais son centre. Au début je croyais que les bottes de foin étaient bougées n'importe comment, mais là je pouvais voir qu'elles se dirigeaient vers les limites. La chose m'envoyait un message. J'ai mal dormi cette nuit, mais seulement parce que j'étais exténué.
Le matin qui suivit, les bottes n'avaient pas bougé. En fait, elles n'ont pas bougé de toute la semaine. Les bottes de foin étaient finalement où la chose voulait qu'elles soient. Je me suis rendu malade en essayant de les interpréter. Pourquoi cette chose dépensait autant d'énergie pour déplacer mes bottes de foin, et me menacer violemment? Devais-je m'en mêler? Tuer mes chevaux n'était que... qu'une menace. Une menace intelligente, d'ailleurs. Elle savait ce qui me ferait peur, et elle savait que je comprendrais les implications.
Un matin, le bruit d'une voiture se dirigeant vers ma ferme me donna un éclair d'excitation. J'avais prévu d'abandonner la ferme depuis que je l'avais vu, mais je ne pouvais pas espérer partir à pied sans risquer qu'elle me menace, tout comme elle l'avait fait avec mes chevaux. Juste, si je pouvais monter dans la voiture, je pourrais peut-être m'échapper avant qu'elle ne puisse m'en empêcher. Je ne savais pas et n'avais rien à faire de qui était dans la voiture. J'ai décidé que dès qu'ils arrêteraient leur engin, je sauterais sur le siège passager et leur dirais de dégager d'ici. Je n'en ai pas eu la chance.
La voiture roulait doucement le long du chemin, avançant sur la route inégale. Je lui criais intérieurement de se dépêcher. C'est quand elle est passée entre deux bottes de foin placées sur les deux côtés de la route que j'ai entendu un puissant martèlement dans la forêt. En un éclair, la chose sortit d'entre les arbres, sprintant à quatre pattes vers la voiture sur ses membres irréguliers. En quelques secondes, elle était là, s'y attaquant comme un prédateur. En un rien de temps, la chose avait arraché l'armature du véhicule pour atteindre le conducteur.
Cet homme, qui que ce fut, hurlait. Je pouvais entendre son cri, par-dessus le bruit du métal brisé et les vitres volant en éclat. Ce n'est que quand la chose le broya dans sa main que le hurlement stoppa. Elle le jeta au loin, et se redressa pour me regarder encore une fois. Dans la lumière du jour, je pouvais voir son inhumanité. La chose était entièrement composée de fragments d'une matière horrible et palpitante liés ensemble en un semblant de forme humaine. Cette chose, quoi que ça puisse être, paraissait si lisse et rigide, que si je ne l'avais pas vue à l'instant se contorsionner, j'aurais pu penser qu'elle était faite de granit.
La chose se retira dans les bois, me laissant tétanisé. Mes yeux ont erré sur la carcasse toujours fumante de l'engin, entre les deux bottes de foin. C'est là que j'ai compris. Le message était clair. Je suis sa chose, son prisonnier, et je n'ai pas le droit aux visiteurs. Rien ne peut franchir les limites qu'elle a fixées. Je suis bloqué par la chose qui traque dans les champs, et elle ne demande rien, à part que je ne parte jamais.
Malgré tout, je ne sais pas si je peux supporter d'être son canari. J'ai très longuement réfléchi depuis quelques jours depuis que j'ai l'ai vu écraser l'homme et le faire taire avant qu'il ne puisse terminer son hurlement. Si je dépasse les frontières des bottes de foin, elle me fera sûrement la même chose. Elle me broiera le crâne avant que je puisse lever les bras pour me protéger. Elle partira se trouver un nouvel animal de compagnie, en cherchant sûrement un qui saura se tenir sachant qu'elle attendra juste dehors, le regardant à toutes heures avec ses yeux d'insecte luisants.
J'ai très longuement réfléchi depuis quelques jours, et je vais sans doute m'enfuir.
Après quelques jours, pourtant, elles ont commencé à approcher les limites de la ferme. J'étais fatigué de leur petit jeu, j'ai donc décidé de les remettre à leur place initiale. Ça m'a pris une heure pour les déplacer près de la maison, et là j'en avais vraiment marre. J'étais prêt à tordre le cou du premier petit con qui essaierait encore de me les briser.
Le matin suivant, j'ai trouvé tous mes chevaux décapités. C'est l'odeur qui m'a réveillé. Chaque cheval était effondré contre son box. Il n'y avait aucune trace des têtes. J'ai passé le reste de la journée à nettoyer les dégâts et à brûler les restes. Ce n'est qu'après avoir fini que j'ai remarqué que les bottes de foin étaient retournées là où elles étaient hier, dispersées très loin dans les champs. Cette fois, je les ai laissées là où elles étaient.
La nuit, je me suis assis sur mon porche, un bol de café à la main, un fusil à pompe dans l'autre. J'y suis resté pendant des heures, braquant du regard le domaine pour avoir un aperçu de ce qui bougeait mes bottes de foin. La fatigue l'emportait, je commençais à m'assoupir. J'aurais bien voulu, mais pile quand mes yeux commençaient à se fermer, j'entendis un cri et un bruissement dans les arbres venant de la forêt. Je me penchai en avant, mon cœur commença à s'emballer d'excitation ; j'allais enfin attraper ce fumier. Je frétillais sur ma chaise tout en attrapant maladroitement mon arme. Attendant, anxieusement, que qui que ce soit s'approche suffisamment pour tendre une embuscade. Ce n'est que quand la chose s'est assez approchée que j'ai pu apercevoir sa silhouette se découper dans la noirceur de la nuit fraîche. Ce qui s'était glissé dans mes fermes près de la forêt ne semblait pas me voir, assis ici.
Elle s'avançait, précautionneusement, recroquevillée, d'un pas mesuré, à travers le champ. Du fait que la chose mesurait dans les trois mètres, même accroupie, elle aurait pu sembler presque fragile. La maigreur des ses bras et de ses jambes, ainsi que sa cage thoracique enfoncée et décharnée me rappelaient un animal affamé. Aussi, cette chose était indéniablement forte, et je la voyais hisser chaque botte de foin dans ses bras avec facilité, et juste après la poser avec soin un peu plus loin, ne faisant que quelques enjambées pour couvrir la distance. Je l'ai regardé travailler, bougeant chaque botte de foin avec attention. Régulièrement, elle regardait la position des autres bottes dans le champ, avant d'ajuster celle sur laquelle elle travaillait, toujours en silence.
Avant de partir, la chose a regardé dans ma direction. J'ai senti son regard me balayer dans le noir, mais qu'elle m'ait vu ou non, je ne saurais le dire. Ensuite, elle s'est retournée silencieusement et est repartie d'où elle est venue, disparaissant dans les ténèbres de la forêt. Ça m'a pris une heure avant d'avoir le courage de bouger. Je suis rentré après un moment, mais je n'ai pas dormi cette nuit. Ce n'est que quand le soleil s'est levé que j'ai osé descendre de mon porche et partir en direction des champs. Les bottes de foin était là où la chose les avait laissées. Bizarrement, elle ne les avait pas bougées aussi loin qu'avant.
Les bottes s'approchaient de quelque chose d'invisible dans les champs, et quand je les ai regardées, j'ai remarqué qu'elles semblaient marquer une ligne. En effet, tandis que je marchais autour de la maison, je voyais distinctement le cercle qu'elles formaient. Et j'étais son centre. Au début je croyais que les bottes de foin étaient bougées n'importe comment, mais là je pouvais voir qu'elles se dirigeaient vers les limites. La chose m'envoyait un message. J'ai mal dormi cette nuit, mais seulement parce que j'étais exténué.
Le matin qui suivit, les bottes n'avaient pas bougé. En fait, elles n'ont pas bougé de toute la semaine. Les bottes de foin étaient finalement où la chose voulait qu'elles soient. Je me suis rendu malade en essayant de les interpréter. Pourquoi cette chose dépensait autant d'énergie pour déplacer mes bottes de foin, et me menacer violemment? Devais-je m'en mêler? Tuer mes chevaux n'était que... qu'une menace. Une menace intelligente, d'ailleurs. Elle savait ce qui me ferait peur, et elle savait que je comprendrais les implications.
Un matin, le bruit d'une voiture se dirigeant vers ma ferme me donna un éclair d'excitation. J'avais prévu d'abandonner la ferme depuis que je l'avais vu, mais je ne pouvais pas espérer partir à pied sans risquer qu'elle me menace, tout comme elle l'avait fait avec mes chevaux. Juste, si je pouvais monter dans la voiture, je pourrais peut-être m'échapper avant qu'elle ne puisse m'en empêcher. Je ne savais pas et n'avais rien à faire de qui était dans la voiture. J'ai décidé que dès qu'ils arrêteraient leur engin, je sauterais sur le siège passager et leur dirais de dégager d'ici. Je n'en ai pas eu la chance.
La voiture roulait doucement le long du chemin, avançant sur la route inégale. Je lui criais intérieurement de se dépêcher. C'est quand elle est passée entre deux bottes de foin placées sur les deux côtés de la route que j'ai entendu un puissant martèlement dans la forêt. En un éclair, la chose sortit d'entre les arbres, sprintant à quatre pattes vers la voiture sur ses membres irréguliers. En quelques secondes, elle était là, s'y attaquant comme un prédateur. En un rien de temps, la chose avait arraché l'armature du véhicule pour atteindre le conducteur.
Cet homme, qui que ce fut, hurlait. Je pouvais entendre son cri, par-dessus le bruit du métal brisé et les vitres volant en éclat. Ce n'est que quand la chose le broya dans sa main que le hurlement stoppa. Elle le jeta au loin, et se redressa pour me regarder encore une fois. Dans la lumière du jour, je pouvais voir son inhumanité. La chose était entièrement composée de fragments d'une matière horrible et palpitante liés ensemble en un semblant de forme humaine. Cette chose, quoi que ça puisse être, paraissait si lisse et rigide, que si je ne l'avais pas vue à l'instant se contorsionner, j'aurais pu penser qu'elle était faite de granit.
La chose se retira dans les bois, me laissant tétanisé. Mes yeux ont erré sur la carcasse toujours fumante de l'engin, entre les deux bottes de foin. C'est là que j'ai compris. Le message était clair. Je suis sa chose, son prisonnier, et je n'ai pas le droit aux visiteurs. Rien ne peut franchir les limites qu'elle a fixées. Je suis bloqué par la chose qui traque dans les champs, et elle ne demande rien, à part que je ne parte jamais.
Malgré tout, je ne sais pas si je peux supporter d'être son canari. J'ai très longuement réfléchi depuis quelques jours depuis que j'ai l'ai vu écraser l'homme et le faire taire avant qu'il ne puisse terminer son hurlement. Si je dépasse les frontières des bottes de foin, elle me fera sûrement la même chose. Elle me broiera le crâne avant que je puisse lever les bras pour me protéger. Elle partira se trouver un nouvel animal de compagnie, en cherchant sûrement un qui saura se tenir sachant qu'elle attendra juste dehors, le regardant à toutes heures avec ses yeux d'insecte luisants.
J'ai très longuement réfléchi depuis quelques jours, et je vais sans doute m'enfuir.
Traduction: Nevermore
Creepypasta originale ici
Le début était bon, bien que classique; mais c'est la fin qui ne vas pas. ( enfin, c'est mon avis, vous pouvez dire ce que vous voulez. ) Je troue qu'elle n'est...pas vraiment à la hauteur du début.
RépondreSupprimerC'est vrai que la fin est un peu fini en queue de poisson,ça pars avec un bon sujet mais ça fini trop vite et trop illogiquement.
Supprimer(PS:c'est mon avis je respecte celui des autres)
Je trouve que c'est surtout la dernière phrase qui gâche tout ( je suis l'anonyme de 17:37 )
SupprimerOuais je pense aussi que la fi est bâclée c'est vraiment dommage j'pense que la plus part des lecteurs restent sur leur faim.
SupprimerMais j'adooooooore ce genres d'histoires un peu mystérieuses où on ne sait pas trop qu'est ce que c'est que cette chose et pourquoi elle est là bref si on veut faire ce genre de d'histoires où on peut s'imaginer différentes fins j'pense qu'il faut un peu plus préciser la volonté de la chose, le pourquoi, il faut qu'on connaisses son but!
Mauvaise fin effectivement domage car bon debut
SupprimerC'est vrai que au début l'histoire avait un sacré gros potentiel, mais je suis un peu déçu de la fin. Je sais pas, une autre tentative ou ? non rien
SupprimerJe te comprend pas moi j'adore cette creepypasta.
RépondreSupprimerLa fin est trop sèche néanmoins c'est vrai.
j'aime beaucoup malgré que je reste sur ma faim....
RépondreSupprimerUn grand machin noir qui déplace des "blocs"? Ca me rapelle un truc ;)
RépondreSupprimerJ'aime l'idée mais je trouve le mec un peu... Irréaliste, genre la victime de film d'horreur, un peu bête, pourquoi n'apelle-t'il pas la police?
Parce qu'ils subiront le même sort que le conducteur.
Supprimer-Dysto
Sauf qu'il aurait pu appeler les flics au début, le type se rend compte que quelqu'un s'amuse à l'emmerder en bougeant son foin et après il retrouve ses chevaux décapités, je pense que dans la logique des choses il aurait du se précipiter sur le téléphone et appeler les flics.
SupprimerDe plus, comme c'est écrit, on a l'impression que le mec ne ressent rien, ses chevaux sont tous morts, décapités et lui il s'en fout, il brûle juste les cadavres et sort son fusil pour faire la garde le soir.
C'était parti d'une bonne intention, mais j'ai l'impression que l'auteur a voulu faire l'histoire plus courte et donc ça manques de beaucoup de détails.
Creepypasta bonne au début qui part un peu en cacahuète à la fin.
RépondreSupprimerJ'ai proposé une autre Creepy sur le Ask, à vous de voir si vous voulez la poster ;)
Géniale, au fait la phrase de fin vous menace vous, si vous ne l'aviez pas compris.
RépondreSupprimerEn quoi est-ce une menace, et qui nous vise qui plus est ?
Supprimer"Elle partira se trouver un nouvel animal de compagnie" -> "Elle", c'est donc la chose...
SupprimerLe "nouvel animal de compagnie", c'est nous :D Voilààààààà bonne nuit tout le monde <3
Bonjour, j'aimerais savoir ce que vous pensez de cette autre fin, c'est écris vite fait et a l'arrache je m'en excuse par avance. Il y a des trucs qui ont peut-être été modifiés, je m'excuse d'avance a l'auteur si il prend cela mal -_-; j'accepte bien évidemment les critiques construites, les "c'est a chier" sont a garder car je cherche a m'améliorer merci ^^.
RépondreSupprimerJour après jour, les bottes se rapprochaient, ma maison semblait rétrécir à mesure que les bottes, ces putains de bottes se rapprochaient de moi. Je regardais la chose faire ses aller-venues tout les jours, j'ai une fois tenté de lui tirer dessus : elle m'a déchiqueté un bras. J'ai hurlé de longues heures. Étrangement, le sang n'a pas coulé longtemps...
Je vais crever de faim si ça continue, j'ai plus de chevaux, un bras en moins, plus de vie privé et plus de possibilité de fuir...
Les bottes collent la maison désormais. Est-ce que... Est-ce que ces bottes délimiteraient la distance !? la distance entre moi et cette chose !?
Putain mais pourquoi ? Pourquoi ? Ce monstre pouvait pas rester dans sa foutue forêt!?
Laisse moi putain, laisse moi laisse moi laisse moi laisse moi laisse moi laisse moi laisse moi laisse moi.
C'est sûrement le dernier jour : une botte est entrée dans la maison, le truc est juste derrière, je regarde les fenêtres, bloqués, de la paille, de la paille partout qui envahit la maison, de toutes les maisons de campagne il a fallut que ça tombe sur celle la putain.
La paille qui m'envahit, je pensais franchement pas finir comme ça...
La chose est toute proche, en fait elle est devant moi...
Je vais mourir.
je sais que je vais mourir.
C'est une fatalité horrible, mes jambes flagelles, grelottes. Je veux pas mourir. Pas maintenant putain.
Pendant que je suis perdu dans mes pensées, la chose me regarde dans le blanc des yeux, c'est pas des yeux rouges sang ou grand et brillants comme j'ai déjà vu dans les films, non, c'est des yeux noirs, sans vie, qui me font vaguement penser aux yeux des requins, qui ne brillent que quand ils savent, quand ils savent que leur proie n'a plus d'échappatoire possible. ça me regarde de ses yeux de squale, et moi comme un pauvre idiot, je suis paralysé, sans force, le corps fatigué, les yeux a demi-ouvert.
Soudain ça fait tilt dans ma tête, je me rend compte qu'espérer est impossible, qu'est-ce que l'espérance ? c'est un sentiment de lâche, qui pense qu'espérer rendra les choses meilleures. J'observe le reste du corps de la chose une dernière fois, soudain je dégueule, putain que c'est laid ! je me courbe au sol, le plancher est souillé, c'est malin, comme si il était pas assez sale la maintenant... Une main se pose sur mon dos, y a qu'une seule "personne" devant moi, je recule " me touche pas saloperie !" criais-je. Un gargouillement se fit alors entendre... C'était la chose, elle ricanait. Elle rie de moi, elle s'amuse, j'aurais été son canari jusqu'au bout...
Voila :)
n'hésitez pas a me donner vos avis
génial
Supprimerj'aime bien :)
Elle est bien mieux que la fin original.
SupprimerHum ... C'est vulgaire, négligé au niveau de l'orthographe et pas plus original, voir moins, que la fin de l'histoire initiale. Mais c'est en plus de tout cela extrêmement blessant pour l'auteur. Un peu comme si un pote te montrait un dessin que tu n'appréciais pas et par-dessus lequel tu redessinerais les choses à ta convenance et ce, sous ses yeux. Si tu crois tant en tes qualités d'écrivain, il serait préférable d'aller rédiger ta propre creepypasta.
SupprimerBien mieux que l'originale car celle là est plus longue et mieux construite et logique. De plus, je ne sais pas si c'est fait exprès, mais la fin est laissée en suspens et on peut donc nous-même imaginer le sort du gars ! Bravo :)
SupprimerJe trouve ça ni plus ni moins correct que l'originale. Certes il a un peu moins l'air de se foutre de ce qui lui arrive, mais y a des détails qui gâchent tout. Une botte de paille par exemple -j'en vois pas tous les jours mais je visualise à peu près- il me semble que c'est un peu gros pour passer par une porte... et un peu petit pour cacher un grand dadais de trois mètres de haut!
SupprimerConcernant le respect de l'auteur, on va dire qu'il doit s'en ficher un peu: c'est un yankee. Loin de lui, tout ça.
merci beaucoup pour vos commentaires, je prend note de vos critiques !
SupprimerTripoda, il est vrai que j'ai négligé certains détails, je m'en rend compte maintenant que tu l'a dit, j'en suis désolée et je ferais plus attention a l'avenir.
Pour l'anonyme qui n'a pas aimé, merci de m'avoir fait un commentaire construit, je ferais également attention et sache que je ne voulais surtout pas blesser l'auteur, l'idée m'est venue d'essayer une autre fin lorsque j'ai vu les commentaires, ça ne pars pas du tout d'une mauvaise intention, mais merci a vous deux de m'avoir pointé le doigt sur ce qui ne va pas ;)
enfin merci aux autres pour leur bon accueil :D je vais peut-être essayer de faire une pasta, mais il faudra d'abord que je réfléchisse a une histoire qui fait peur :P
Moi, je n'ai pas du tout aimé. Au départ j'avais bien aimé la creepypasta de base, la bête était mystérieuse, c'était bien traduit. Ta fin a toi, en plus d'être irrespectueuse, a l'air bâclée, gore plus que de raison (Alors que dans la creepypasta de base c'était bien mesuré, on en était pas au classique liquide chelou qui sort des orbites pour le rire ). C'est du gros classique, c'est beaucoup plus court et abrupt que ça n'aurait du l'être, et - ce qui est pour moi l'un des pires points- c'est que la bête perd tout son mystère. Dans la creepypasta de base, elle est mystérieuse, intriguante, en la voyant déplacer ces blocs de paille on peut penser à une bête titan, qui déplacerait ces blocs pour un rituel de sa race, ou n'importe quoi qui fasse un peu rêver : Rapprocher les cubes de paille, c'est... Illogique. Si je veux des choses qui font des rituels illogiques, je me prends une édition des années 1500 sur les arborigènes et leurs prétendus rituels ou ils se tuent entre eux et se dévorent. D'une part, la bête a blessé son "canari", ce qui retombe à nouveau dans le gros classique : Or on a pas besoin que le héros aie mal pour avoir peur. Même si il a tiré sur son bras, ce n'est pas une raison : Tu ne vas pas frapper a mort ton chaton car il t'a griffé. Le moment ou la bête ricane m'a déçu aussi. Quand on parle de machins de trois mètres de haut qui déplacent des bottes de foin et tuent tout ceux qui s'en approchent, je m'attends a ce qu'elle puisse exprimer ses sentiments dans un autre langage que celui des humains. Ici, le ricanement ou le sourire pour exprimer le bonheur sadique (lourde interprétation de la bête, je n'ai pas l'impression que l'auteur l'imaginait avec des émotions) est purement humain. Elle aurait pu faire d'autres gestes qui auraient rendu son caractère beaucoup plus intéressant. Dans ta version, c'est juste une bestiole qui décide d'enfermer et de tuer un fermier random, et si dans la version de base on ne sait pas pourquoi, la, c'est très lourdement impliqué que ce n'est que pour le plaisir d'enfermer et de tuer un fermier random.
SupprimerEnfin, l'autre gros gros point négatif : Ton style d'écriture. Je sais que normalement, on est pas sensé juger le style, car c'est très personnel et propre a toute personne qui écrit. Mais pour moi le style est court, saccadé ("J'ai mal au bras. Je suis malheureux. J'ai eu mal. Le sang a pas trop coulé, c'est très bizarre. " et hop on passe à un autre couplet "J'ai faim. Je vais mourir. Oh mon dieu. ") qui ne décrit rien, qui fait passer le héros pour un abruti qui ne se pose aucune question, aucune hypothèse approfondie. Pire, il ne fait que deviner la vérité (« mais... Mais... Serait-ce... Oh mon dieu oui, en une hypothèse, j'ai déjà trouvé la raison de pourquoi une bestiole m'enferme et veut me tuer ! »). Et enfin, j'aimerais mettre un point tout personnel sur le fait que tu utilises un langage un peu trop vulgaire et que ta fin est beaucoup trop pauvre pour que tu te le permettes. [1/2]
Certes, le héros est un fermier, et les injures étaient déja utilisées dans la creepypasta de base, mais c'était beaucoup plus allégé et a coté, le style était descriptif. Ici, il parle de foutues forêts... Putain, il a pas envie de mourir... La putain de maison... Putain, il a envie qu'on le laisse tranquille... Putain le vomi c'est laid (Ou la bête ? J'ai pas compris)... Putain il a dégueulé.. Putain, putain et encore putain. J'ose espérer qu'il y a d'autres mots pour exprimer la surprise, le dégout et la peur dans la langue française que « putain ».
SupprimerLa fin était au final pas meilleure du tout que celle de base. Si celle de base évoquait largement le suicide, elle pouvait aussi évoquer le fait que l'homme parviendrait a défaire cette bête et a s'en aller, par un quelconque moyen (qui était plus plausible tant que la bête était restée mystérieuse et quasiment animale, ce qui voudrait dire qu'elle n'était pas un de ces abominables diables de creepypasta que rien ni personne ne peut défaire, et qu'il vaudrait mieux que le héros se suicide maintenant ). La tienne en est quasiment au même point, a évoquer la mort ou le fait que la bête le laisse dans la maison, mais entre temps, on a fait rapetisser des maisons (et des gens dedans), fait grossir des bottes de paille, et il y a eu du sang et du vomi. Fantasque.
Tu aurais du potentiel si tu arrivais a avoir des idées originales et profondes, sans te laisser influencer par ce qui se fait actuellement de « mieux » dans la creepypasta (Du sang dans les yeux, dans la bouche, dans le nez pour les imaginatifs, des filles en robe blanche aux yeux noirs qui pleurent, de l'auto stop, des fantômes méchants, et j'en passe ). Si tu le permets, je vais tenter de te donner des conseils en écriture, vu que tu as dit que tu cherchais à t'améliorer.
Il faut savoir que dans une histoire, tu ne peux pas faire cohabiter toutes tes idées en même temps. Il faut un thème, un groupe d'idées, sans quoi ton histoire n'aura aucun lien et sera complètement décousue. Si tu fais une histoire de fantasy, tu ne mettras pas des grenades et de la C4 dedans, sauf si tu veux créer un tout nouveau genre, et je ne te promets pas que ça marcherait. Si tu fais une creepypasta bourrée de sang, tu ne peux juste pas faire faire une accalmie à ton bonhomme et le mettre dans une salle blanche pour qu'il contemple pendant sept paragraphes son but, ses envies, ce qu'il est dans cet univers, la définition de la mort, alors qu'il y a deux minutes il était en train de traverser des salles remplies de sang qui dégoulinait partout et rencontrait a tour de bras des cadavres, des bouts de jambe et n'en ressentait pas la moindre émotion.
Je t'invite a ne pas prendre cruellement cette réponse, vu qu'elle n'était qu'a but de pointer les défauts de ta fin et a t'aider a t'améliorer. Cordialement. [2/2]
j'aime bien mais évite de mettre trop de "putain" parce que ça tue l'effet de colère chez la "victime" sinon pas mal comme fin
Supprimeroui c'est vrai que j'ai trop forcé sur les putain.. --'' je vais arranger ce vocabulaire pas très harmonieux avec les histoitres dans ce genre :P
Supprimerje regarde régulièrement les réponses que vous m'envoyez je n'ai pas pris mal ta critique au contraire! tout comme les deux premiers j'en prend note avec assuidité !
(en fait pour tout te dire j'ai carrément fait un copier coller de vos critiques XD )
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerLa créature me fait penser au Rake
RépondreSupprimerCette histoire m'a donné des frissons que le criss!!!!
RépondreSupprimer-CarlouJohnDeere-
Annonce que personne ne verra je pense: l'admin de creepypasta.com a annoncé l'adaptation prochaine de cette histoire en court-métrage. Ils en sont à la phase de financement participatif, vous pouvez faire vos dons à cette adresse:
RépondreSupprimerhttps://www.indiegogo.com/projects/the-thing-that-stalks-the-fields--2
Trop cool!!!!! Malheureusement je suis mineure...mais ce serai bien!
RépondreSupprimerPlutot sympa comme pasta, je pense qu'a la fin le fermier a tenter de s'enfuir et s'est fait tué par la créature, ce qui sous entend que cette chose est toujours en liberté ;)
RépondreSupprimerCa aurait était sympa que l'auteur explique l'origine de cette chose .
RépondreSupprimerExemple:La chose vivait ici mais ses parents le trouvaient extremement laids et décidèren de l'enfermer à vie sans la moindre visite.
C'est une fin que j'ai imaginé mais la pasta est quand même très bonne.
Enfin une creepy originale qui m'a fait frissonné! (Pour la fin j'ai pas besoin de répéter je crois que tu a compris après 27 autres commentaires ;) )
RépondreSupprimertrès bonne intrigue bravo à l'auteur
RépondreSupprimer