Le tueur de l'aqueduc, également connu sous le nom de Diogo Alves, est un tueur en série d’origine espagnole né en Galice en 1810.
Déménageant au Portugal dans le but de trouver du travail parmi des familles fortunées en tant que garçon de chambre ou cocher, alors qu’il était encore relativement jeune, il commet ses infamies de 1836 à 1840. Durant toutes ces années, il a terrorisé les habitants de Lisbonne et a fini par devenir celui que les Portugais considèrent comme le tout premier tueur en série du pays.
À l’âge de 26 ans, il commence ainsi à commettre des vols et des meurtres sur l'aqueduc des Eaux Libres (faisant près d'un kilomètre de longueur et étant suspendu à 65 mètres de hauteur) pour se faire de l’argent. Il dépouille les fermiers et les balance par-dessus le canal afin que leur mort passe pour une série de suicides.
En agissant de cette façon, il arrive à tuer et dépouiller au moins 70 personnes, la police n’agissant pas, car les "suicides de fermiers" n’ont pas d’importance pour eux.
N’étant toujours pas satisfait, il a décidé de former un gang pour s’attaquer aux résidences privées. Avec son groupe, il enchaîne cambriolages et meurtres, jusqu’au mois de février 1841 où la police l’attrape enfin, mettant un terme à ses activités.
La vérité sur les suicides de l’aqueduc étant au passage révélée au grand jour : il fut condamné à mort par pendaison. En plus d’être considéré comme le premier tueur en série du Portugal, il est également considéré comme le dernier condamné à mort du pays.
Exécuté à une époque où la phrénologie (aujourd’hui considérée comme une pseudo-science) était à la mode et où les scientifiques pensaient à tort qu’un cerveau pouvait abriter les aspects de la personnalité des personnes et que la forme du crâne de quelqu’un pouvait montrer son organisation interne, sa tête fut récupérée et conservée dans un bocal de formol.
Les scientifiques étaient persuadés que chacun des aspects de sa personnalité et de ses penchants criminels pouvait être ressenti, observé, palpé… Alors, une fois mise dans ce bocal de formol, sa tête a finalement été ramenée à la faculté de médecine de Lisbonne.
Rien ne prouve réellement que ces expériences ont été faites sur la tête de Diogo Alves, mais les souvenirs de sa vie et de ses crimes perdurent à travers ce reliquat, qui aujourd’hui est toujours posé dans son bocal, sur une étagère de la faculté de médecine de Lisbonne, cette même ville où il sema la terreur de son vivant.
Au Portugal, l’histoire du tueur de l’aqueduc est si connue que le premier film de fiction Portugais, datant de 1911, est un film muet se nommant "Les crimes de Diogo Alves".
Si son histoire vous intéresse, rendez-vous à Lisbonne… pour admirer sa tête.
Déménageant au Portugal dans le but de trouver du travail parmi des familles fortunées en tant que garçon de chambre ou cocher, alors qu’il était encore relativement jeune, il commet ses infamies de 1836 à 1840. Durant toutes ces années, il a terrorisé les habitants de Lisbonne et a fini par devenir celui que les Portugais considèrent comme le tout premier tueur en série du pays.
À l’âge de 26 ans, il commence ainsi à commettre des vols et des meurtres sur l'aqueduc des Eaux Libres (faisant près d'un kilomètre de longueur et étant suspendu à 65 mètres de hauteur) pour se faire de l’argent. Il dépouille les fermiers et les balance par-dessus le canal afin que leur mort passe pour une série de suicides.
En agissant de cette façon, il arrive à tuer et dépouiller au moins 70 personnes, la police n’agissant pas, car les "suicides de fermiers" n’ont pas d’importance pour eux.
N’étant toujours pas satisfait, il a décidé de former un gang pour s’attaquer aux résidences privées. Avec son groupe, il enchaîne cambriolages et meurtres, jusqu’au mois de février 1841 où la police l’attrape enfin, mettant un terme à ses activités.
La vérité sur les suicides de l’aqueduc étant au passage révélée au grand jour : il fut condamné à mort par pendaison. En plus d’être considéré comme le premier tueur en série du Portugal, il est également considéré comme le dernier condamné à mort du pays.
Exécuté à une époque où la phrénologie (aujourd’hui considérée comme une pseudo-science) était à la mode et où les scientifiques pensaient à tort qu’un cerveau pouvait abriter les aspects de la personnalité des personnes et que la forme du crâne de quelqu’un pouvait montrer son organisation interne, sa tête fut récupérée et conservée dans un bocal de formol.
Les scientifiques étaient persuadés que chacun des aspects de sa personnalité et de ses penchants criminels pouvait être ressenti, observé, palpé… Alors, une fois mise dans ce bocal de formol, sa tête a finalement été ramenée à la faculté de médecine de Lisbonne.
Rien ne prouve réellement que ces expériences ont été faites sur la tête de Diogo Alves, mais les souvenirs de sa vie et de ses crimes perdurent à travers ce reliquat, qui aujourd’hui est toujours posé dans son bocal, sur une étagère de la faculté de médecine de Lisbonne, cette même ville où il sema la terreur de son vivant.
Au Portugal, l’histoire du tueur de l’aqueduc est si connue que le premier film de fiction Portugais, datant de 1911, est un film muet se nommant "Les crimes de Diogo Alves".
Si son histoire vous intéresse, rendez-vous à Lisbonne… pour admirer sa tête.
Sources :
https://hitek.fr/bonasavoir/portugal-tete-conservee-bocal-200-ans_942
https://www.feroce.co/diogo-alves/
https://www.ulyces.co/news/au-portugal-la-tete-de-ce-tueur-en-serie-est-conservee-dans-un-bocal-depuis-pres-de-deux-siecles/
Pourquoi j'ai l'impression que sa tête est juste chill posée dans son bocal et qu'elle juge les gens qui passent devant?
RépondreSupprimerProbablement vos têtes dans un siècle. :)
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