Au fil des siècles, les histoires concernant des sorcières et autres légendes sur la sorcellerie ont fait beaucoup de bruit. Aujourd’hui encore, il n’est pas rare de voir des gens trembler à l’évocation de certaines pratiques. Or, vous allez découvrir de nombreuses histoires de sorcellerie regroupées en cette sorte de dictionnaire. Faits avérés ou simples racontars et injustes accusations ? Jugez-en par vous-même.
Les chevaucheuses de Milan :
Vers la fin du XIVe siècle, à Milan, deux femmes sont accusées de sortir la nuit pour chevaucher des animaux dans la nature avant de les tuer pour les dévorer et les ressusciter par la suite. Certains les accusent également de profiter de ces sorties nocturnes pour avoir des relations sexuelles avec des démons.
Le sacrifice d’une basse-cour :
Après avoir été accusée et condamnée pour sorcellerie, une certaine Louise Servant réussit à guérir d’une grave maladie un homme nommé Philippe d’Amelanges, un habitant de la commune de Salins. Mais à chaque fois que l’état du malade s’améliore ne serait-ce qu’un peu, une volaille de sa basse-cour est retrouvée raide morte. Philippe s’étant totalement rétabli à la mort de la vingtième, les habitants de la commune en ont conclu que Satan et ses sorcières considèrent que la vie d’un homme vaut celles de vingt volailles.
Les oiseaux mal-aimés :
À une certaine époque, les croyances voulaient que certains oiseaux – comme les chouettes – étaient des annonciateurs du malheur. Il était dit que voir l’un d’eux représentait un mauvais présage, annonçant incendies, morts, maladies… En Europe du Moyen-Âge, ces êtres à plumes étaient même considérés comme les compagnons du diable et des sorcières. Un nombre incalculable de chouettes ont ainsi perdu la vie, car la superstition disait qu’en clouer une vivante sur une porte éloignait le mauvais œil…
L’affaire Alice Kyteler :
Au XIVe siècle, à Kilkenny, en Irlande, l’évêque Richard Ledred intente un procès à Lady Alice Kyteler. L’accusant d’hérésie, le religieux est persuadé qu’elle a des relations sexuelles avec un démon nommé Robin Artisson, et qu’en échange, ce dernier jette des sorts aux ennemis de la jeune femme. Alice parvient à fuir le pays avant son arrestation, mais sa servante, Pétronilla de Meath, est arrêtée, torturée pour l’obliger à avouer, fouettée, puis brûlée vive en novembre 1324. Il s’agit de la première arrestation pour sorcellerie en Irlande.
Les chats de Vernon :
En 1566, durant le procès des sorcières de Vernon en Normandie, cinq hommes affirment avoir tenté de surprendre un Sabbat dans les ruines du château de Philippe-Auguste. D’après leur témoignage, à leur arrivée sur les lieux, ils auraient été assaillis par un groupe de chats dont ils seraient parvenus à se défendre. Toujours selon eux, ces matous étaient en réalité les sorcières de Vernon qui auraient changé de forme pour se rendre à leur Sabbat, et l’une d’elles aurait même étranglé l’un des hommes. Finalement, les femmes avouent pratiquer la sorcellerie et présente leurs excuses avant d’être brûlées sur la place du marché. Néanmoins, l’histoire du groupe de chats est jugée ridicule par le bailli.
L’exécution de Madame Toldini :
Maria Bertoletti Toldini est une veuve remariée à un sacristain de l’église San Martino vivant dans les Alpes italiennes. Au mois d’août 1715, elle est accusée et jugée coupable de sacrifices humains, blasphèmes, hérésie, et saccage de vignes par un tribunal laïc. D’après l’historien Carlo Andréa Postinge, elle aurait été dénoncée et accusée à tort par des membres de sa famille à cause d’un différend concernant un héritage. Toujours est-il que la femme, alors âgée d’une soixantaine d’années, est décapitée en public puis brûlée en mars 1716. Elle fait partie des dernières personnes à avoir été exécutées pour sorcellerie dans cette région.
La guérison miraculeuse :
En 1607, Jeanne Platet est emprisonnée à Saint-Claude pour sorcellerie. À l’insu du juge, une famille vient lui rendre visite pour lui demander d’utiliser sa magie pour guérir leur fille gravement malade. Jeanne accepte et demande qu’une neuvaine soit allumée à partir du vendredi. Dans la nuit du neuvième jour, Jeanne est retrouvée morte, et la jeune fille, guérie à son réveil.
L’aide du diable :
Jeannette Relescée est une femme croyante battue par son époux. Un soir de 1493, elle se rend dans les bois et prie pour de l’aide. Une silhouette obscure, qui affirme être le diable en personne, lui apparaît en lui disant que si elle renie sa religion et accepte de faire de lui son maître, son époux ne la touchera plus jamais. Jeannette accepte sans hésiter, mais finalement, elle est accusée et jugée pour sorcellerie avant d’être brûlée à Fribourg.
Les troubles mentaux :
À une certaine époque, il existait une croyance disant que pour guérir les personnes atteintes de troubles mentaux, il fallait demander à une guérisseuse de sacrifier un jeune pigeon qui n’avait pas encore volé une seule fois en le découpant en deux dans le sens de la longueur. Il fallait ensuite appliquer les deux morceaux de l’animal sur le front de la personne concernée. Si la tête de l’oiseau avait des spasmes, la guérison était proche. Sinon, il fallait aller voir un médecin.
Les camps de sorcières :
On pourrait croire que de nos jours, les procès pour sorcellerie ne se font plus. Pourtant, dans certains pays comme le Ghana ou la Zambie, il existe encore des camps d’internement réservés aux femmes accusées de sorcellerie. Lorsqu’elles sont déclarées coupables, elles ne peuvent pas refuser l’internement sous peine de se faire tuer ou lapider. Là-bas, elles sont condamnées à vivre attachées à des sortes de bobines de tissus pour éviter qu’elles ne tentent de s’enfuir « en s’envolant ». Elles sont obligées de travailler dans les champs et sont régulièrement exhibées devant des touristes. Il est fou d’imaginer que de nos jours des endroits de ce genre existent, pourtant, c’est la triste réalité de ces femmes condamnées à finir leurs jours là-bas.
Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de Rosalie, qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de Kitsune, Litanie et Orizy qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Magnosa et Noname qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet.
C'était pas ssionnant
RépondreSupprimerLe "texte" de fin ruine chaque creepypasta.
RépondreSupprimerEnfin bon, sympa ces petites histoires.
Les creepypasta qu'on aime lire ne sortent pas de nul part, moi je trouve ça bien de donner du crédit aux personnes qui nous les font parvenir en les publiant sur le site
SupprimerNous vivons dans un monde où les questions de droits d'auteur peuvent amener les petits blogs indépendants à se faire fermer sauvagement par les géants du net sans préavis. Blogger appartenant à Google, et Google ayant tendance à supprimer avant de poser des questions, il faut bien trouver un juste milieu entre le mystère et la satisfaction des auteurs de la communauté ainsi que des auteurs étrangers qui n'ont pas forcément le même avis que nous sur le bénéfice de l'absence totale de crédits. Et puisqu'on en est là, autant profiter de l'occasion pour mettre en valeur le travail de chacun, car c'est beaucoup de travail que de vous assurer un flux constant de textes avec une qualité suffisante pour que la majorité des lecteurs soit satisfaite. Cela n'enlève en rien la possibilité d'y croire : nous pouvons rédiger un article sur Amityville, cela ne signifiera pas pour autant que nous avons tout inventé, nous n'aurons fait que de compiler des informations glanées sur le net. C'est pareil pour tous les autres textes : nous avons travaillé dessus, mais il ne tient qu'à vous de découvrir si ce qui est publié est basé sur un fond de vérité ou non.
SupprimerMais vous avez déjà rédigé un article sur Amityville
SupprimerNooooooooooooooooooooooooon
RépondreSupprimerPas les chouettes et les hiboux
😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭
Dans le même registre, je préfère clairement le «Dictionnaire infernal» de Collin Du Plancy
RépondreSupprimerHedwige!!! ��
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