Disclaimer

DISCLAIMER

Les contenus proposés sur ce site sont déconseillés aux personnes sensibles et aux mineurs de moins de 12 ans.
L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni n'infirme la véracité des témoignages et histoires présents sur ce blog. Pensez à consulter nos pages d'aide pour en apprendre plus, et à toujours vérifier les sources pour vous faire votre propre avis sur la question, ici comme ailleurs.

Script générateur de phrases

Dernières nouvelles

Les Histoires de Skull a mis en audio notre traduction de Disney's Catacombs, vous pouvez retrouver la vidéo directement sur l'article en cliquant ici !

Vous voulez trouver toutes nos plateformes, ou vous êtes curieux de savoir quels médias parlent de CFTC ? Tout est sur notre Linktree !

Un message pour l'équipe ou l'association ? Consultez notre page Contact !

lundi 31 janvier 2022

Fiche M : Légendes de la Nouvelle-Orléans - L'homme à la hache


Temps de lecture approximatif : 8 minutes

De 1918 à 1919, un mystérieux tueur en série surnommé « l’Homme à la Hache » a terrorisé la Nouvelle-Orléans. On ne sait rien sur lui, mis à part que ses crimes étaient particulièrement violents et qu’à l’époque, beaucoup pensaient que c’était un véritable démon plutôt qu’un humain en chair et en os. Les quelques personnes à l’avoir décrit ont affirmé qu’il s’agissait d’une grande silhouette noire brandissant une hache et s'introduisant dans les maisons d’une manière si étrange qu’on aurait cru à l’apparition d’un esprit…

Le tout premier crime attribué à l’Homme à la Hache de la Nouvelle-Orléans date de mai 1918.

Ce jour-là, un couple d’épiciers d’origine italienne, Joseph et Catherine Maggio, ont été retrouvés assassinés dans le lit conjugal. Le tueur leur aurait d’abord tranché la gorge avec une lame de rasoir avant de leur écraser la tête avec sa hache. Le cadavre de Catherine était quasiment décapité tellement l’entaille était profonde.

Le tueur se serait introduit dans la maison en découpant méticuleusement l’un des panneaux de bois de la porte de derrière. La hache ayant été utilisée pour le crime a été retrouvée dans la salle de bain, posée là, alors qu’elle était encore couverte de sang. La lame de rasoir, elle, a été découverte sur le terrain des voisins.

Plusieurs personnes ont été arrêtées après le meurtre des époux Maggio, dont l’un des frères de Joseph, qui était barbier et également le propriétaire de la lame de rasoir utilisée lors du crime. Mais ils ont tous été relâchés, par manque de preuve.

Entre 1911 et 1912, il y avait déjà eu une série de meurtres similaire. Déjà à l’époque, les victimes étaient toutes des épiciers italiens. Les crimes avaient d’ailleurs été reliés entre eux à cause d’un étrange message retrouvé non loin du domicile des Maggio, qui disait : « Monsieur Maggio va s'asseoir ce soir, tout comme Mme Toney ». Toney était le prénom de l’une des victimes de 1911.

À peine un mois plus tard, un boulanger, qui effectuait une livraison dans une autre épicerie de la ville, a retrouvé le patron de celle-ci, Louis Besumer, dans son lit au milieu d’une mare de sang. À ses côtés se trouvait sa maîtresse, Harriet Lowe. Le mode opératoire était exactement le même que pour les Maggio un mois plus tôt, et comme sur la précédente scène de crime, une hache ensanglantée était posée dans la salle de bain.

Sauf que cette fois-ci, les deux victimes n’étaient pas tout à fait mortes.

Aussi, quand elle a enfin repris connaissance, Harriet a affirmé que leur agresseur était un homme de grande taille à la peau très sombre. La jeune femme n’était pas totalement remise de l’agression, elle avait des séquelles et son visage était partiellement paralysé. Du fait de son état, la police n’a pas pris sa déposition en compte.

Quelques mois plus tard, elle a été obligée de subir une opération chirurgicale qui s’est avéré un échec. Après cette intervention, elle a brusquement changé sa version en affirmant que Louis était un espion allemand et que c’était lui l’agresseur. Elle est morte quelque temps plus tard.
De son côté, Louis a été arrêté et jugé neuf mois après. Le jour de son procès, il a été déclaré innocent en à peine 10 minutes, car personne n’arrivait à croire qu’il avait pu s’infliger lui-même de telles blessures.

L’attaque suivante a eu lieu au mois d’août. Une femme enceinte de 8 mois, Mme Schneider, a été retrouvée par son mari avec une plaie béante sur le crâne. Elle avait été agressée alors que ce dernier était au travail, et le tueur l’avait laissée pour morte dans la chambre. L’Homme à la hache a rapidement été soupçonné, car il se trouve que l’agresseur de Mme Schneider s’était introduit dans la maison en découpant l’un des panneaux de bois de la porte de derrière. Mais personne n’a su expliquer pourquoi elle avait été prise pour cible, car elle n’était ni épicière ni d’origine italienne. Heureusement, elle s’en est sortie et son enfant également.

Après son agression, Mme Schneider a affirmé qu’elle avait vu une silhouette sombre au-dessus de son lit avant d’être assommée.

À peine une semaine plus tard, le tueur a repris son mode opératoire habituel en s’attaquant de nouveau à un épicier italien. Deux sœurs, Pauline et Mary Bruno, ont été réveillées en pleine nuit par un bruit étrange venant de la chambre de leur oncle, Joseph Romano. En arrivant dans la pièce, les deux adolescentes ont vu un homme de grande taille à la peau sombre, vêtu d’un costume noir et d’un chapeau, en train de s’enfuir. Leur oncle, lui, était grièvement blessé. Il est décédé deux jours plus tard.

L’Homme à la hache était visiblement entré dans chacune des habitations en découpant des panneaux de bois dans les portes. Mais ce qui est étrange, c’est que les trous laissés dans les battants étaient tous relativement petits, presque trop petits pour laisser passer un adulte. Pourtant, toutes les personnes ayant aperçu l’agresseur l’ont décrit comme un homme de grande taille.


Les portes, après le passage de l’homme à la hache. 

À la suite de cette vague de meurtres, un vent de folie a frappé la Nouvelle-Orléans. Des milices citoyennes se sont formées, les gens ont dépensé pour acquérir des armes afin de se défendre, chaque habitant de la ville craignant d’être la prochaine victime. La police a même commencé à penser que toute cette affaire faisait délirer les gens, à force de devoir prendre des plaintes pour des portes endommagées, ou des haches retrouvées dans les jardins.

Les épiciers ont renforcé leurs portes pour se protéger, à juste titre puisqu’un bon nombre d’entre elles ont ensuite été découpées de la même façon que celles des victimes du tueur. Au bout d’un moment, en l’absence de nouvelles attaques, tout le monde s’est détendu. Jusqu’à l’agression de la famille Cortamiglia…

Orlando Jordano, un autre épicier voisin, est sorti après avoir entendu des cris en provenance de chez les Cortamiglia. Il a découvert la femme, Rosie, gravement blessée et serrant le corps sans vie de son enfant dans ses bras. Son époux, Charles, était lui aussi grièvement blessé.

Après s’être remise de l’attaque, Rosie a accusé M. Jordano et son fils d’être les auteurs de l’attaque (ce que Charles a vigoureusement nié). Ils ont arrêtés et condamnés, fort heureusement, Rosie a fini par avouer qu’elle avait porté ces accusations par jalousie parce que le commerce des Jordano rivalisait avec le sien.

Quelque temps plus tard, en mars 1919, le journal « New Orleans Times-Picayune » a reçu une lettre signée par le tueur en personne. Voici cette dernière :

« Estimés Mortels,

Ils ne m’ont pas pris, et ils ne le feront jamais. Ils ne m’ont jamais vu car je suis invisible, tout comme l’éther qui entoure votre Terre. Je ne suis pas un être humain, mais un esprit et un démon de l’Enfer le plus chaud. Je suis l’esprit que vous, néo-orléanais et votre folle police, appelez l'Homme à la hache.

Quand je l’entendrai, je viendrai et réclamerai d’autres victimes. Moi seul sais qui elles doivent être. Je ne laisserai aucune preuve, sauf ma hache sanglante, barbouillée du sang et du cerveau de celui que j’aurai envoyé ci-dessous pour me tenir compagnie.

Si vous le souhaitez, vous pouvez dire à la police de veiller à ne pas m’énerver. Bien sûr, je suis un esprit raisonnable. Je n’ai pas été offensé par la façon dont ils ont mené leurs investigations dans le passé. En fait, ils ont été si profondément stupides qu’ils m'ont amusé, moi et Sa Majesté satanique, Francis Josef etc. Qu’ils ne cherchent pas à découvrir qui je suis, car il vaudrait mieux qu’ils ne fussent jamais nés plutôt que d’encourir la colère de l’Homme à la hache. Je ne pense pas qu’un tel avertissement soit nécessaire, car je suis sûr que la police m’esquivera toujours, comme elle l’a fait dans le passé. Ils sont assez sages et savent comment se tenir à l’écart du danger.

Sans aucun doute, vous, néo-orléanais, pensez que je suis un meurtrier des plus horribles, ce que je suis, mais je pourrais être bien pire si je le voulais. Si je le souhaitais, je pourrais visiter votre ville tous les soirs. Je pourrais tuer des milliers de vos meilleurs citoyens à volonté, car je suis en relation étroite avec l’Ange de la Mort.

Maintenant, pour être exact, à 00 h 15 (temps terrestre) mardi soir prochain, je vais passer à la Nouvelle-Orléans. Dans mon infinie miséricorde, je vais vous faire une petite proposition, à vous les gens. La voici :

Je suis très friand de musique de jazz, et je jure par tous les diables des régions basses que chaque personne chez qui se trouvera un groupe de jazz en train de jouer au moment que je viens de mentionner sera épargnée. Si tout le monde a un groupe de jazz, bien, alors tant mieux pour vous, gens. Une chose est sûre, c’est que certains d’entre vous qui n’écouteront pas de jazz mardi soir (s’il y en a) goûteront la hache.

Eh bien, comme j’ai froid et que je me languis de la chaleur de mon Tartare natal, il est temps que je quitte votre maison terrestre et que j’arrête mon discours. En espérant que vous vouliez bien publier cela, ce qui pourrait vous convenir, j’ai été, je suis et je serai le pire esprit qui ait jamais existé que ce soit dans la réalité ou dans le royaume de la fantaisie.

L’Homme à la Hache »

Le mardi, les habitants de la Nouvelle-Orléans ont fait la fête toute la nuit pour sauver leurs vies. Jusqu'à l'aube, le son du jazz a rythmé la ville, et le lendemain matin, l’Homme à la Hache n’avait fait aucune nouvelle victime.

Joseph Davilla, un compositeur local, a écrit un titre appelé « The Mysterious Axeman’s Jazz » en souvenir de cette nuit pour le moins particulière. Le titre a connu un franc succès. Voici un lien menant vers un enregistrement, joué au piano :  


Après cet événement, il n’y a pas eu de nouvelles victimes à déplorer pendant un moment, avant que l’Homme à la hache ne recommence à sévir. En effet, il a continué de faire des victimes jusqu’à la fin de l’année 1919, et après ça, il a disparu aussi brusquement qu’il était apparu. La police a poursuivi ses recherches pendant un moment, sans succès. Finalement, l’Homme à la hache n’a plus jamais fait parler de lui à la Nouvelle-Orléans.

Aujourd’hui, le mystère qui l’entoure intéresse encore quelques curieux. Son histoire, bien que peu connue, inspire d’ailleurs toujours certaines œuvres récentes, comme le roman graphique « The Terrible Axe-Man of New Orleans » ou encore la série d’anthologie American Horror Story et sa saison qui se déroule à la Nouvelle-Orléans.

Qui était-il ? Personne ne l’a jamais su. Qu’était-il ? Un homme dégénéré, ou peut-être pas…
Qui sait, peut-être que nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle folie meurtrière du monstrueux Homme à la hache de la Nouvelle-Orléans. 

Sources : 

Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de Rosalie, qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de Adiboille et AngeNoire qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Litanie et Gordjack qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet.

12 commentaires:

  1. vous vous êtes un peu raté sur la présentation non ?

    RépondreSupprimer
  2. C'est quoi cette barre qui coupe après le 1er paragraphe

    RépondreSupprimer
  3. La présentation ne me choque pas : intro gle puis l histoire qui est contée...enfin c est comme cela que je le lis

    RépondreSupprimer
  4. attendez un seconde, ce ne serait pas la même histoire que la photo 4/14 de la creepypasta "anomalie" publiée le vendredi 20 février 2015 sur cette plateforme? A une exception prés ... et c'est le nom. dans "anomalie" il s'appelait l'exécuteur ,et ici l homme a la hache . mise a par cela ;meme ville periode et article de journal. C'est surprenant

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sauf que dans Anomalie le narrateur parle du tueur le temps d'un seul tout petit paragraphe et on a pas plus d'infos que ça. Merci de jouer au registre, mais faut peut-être être logique

      Supprimer
    2. Non, les dates ne coïncident pas

      Supprimer
    3. Serieux, je crois qu'il a raison. les deux histoires c'est 1918-19 bon ici on ajoute on ajoute des détailles mais basiquemment c est l même ! et les dates coincide à donf!!

      Supprimer
    4. Mais arrêtez, comment vous pouvez comparer un seul pauvre paragraphe à un TEXTE COMPLET et dire que c'est la même chose ? Même fait divers peut-être, même chose lol non

      Supprimer
  5. Ah si, après relecture, le nom des victimes correspond. Une seule différence: l'exécuteur de la Nouvelle-Orléans (vrai personnage) a été actif dans les années 1918-1919, pas dès 1911 comme indiqué ici
    Mais les deux textes semblent effectivement faire allusion au même personnage

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Voila , une allusion au même personnage (et donc comme le disait l anonyme du 14/02 ,18h00, le même fait divers par extension). Merci de mettre un point final à mon observation. Mais , soyons ,d'accord cette fiche est excellente ,n'est ce pas?

      Supprimer
  6. La lettre du tueur m'a fait quelque chose. C'est... Glauque ?

    RépondreSupprimer