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Située en Louisiane, la Nouvelle-Orléans est une métropole peuplée par moultes légendes. Maisons hantées et fantômes, diseuses de bonne aventure, sorciers vaudou et autres histoires toutes plus intrigantes les unes que les autres font le folklore de cette ville si fascinante.
Mais aujourd’hui, nous allons nous intéresser à une histoire en particulier. Née en 1787 à la Nouvelle-Orléans sous le nom de Marie-Delphine de Macarthy, Madame Lalaurie était une personnalité de la bourgeoisie créole-francophone en Louisiane et, accessoirement, une tueuse en série.
Delphine Lalaurie.
Très respectée par ses pairs, Madame Lalaurie organisait régulièrement des événements mondains dans son domicile du Vieux Carré situé au 1140 rue Royale. Mais pour pouvoir mener un tel train de vie et veiller à l’entretien de son domaine, la femme désirait un certain nombre d’esclaves à ses côtés. Toujours considérée comme une femme aimable et respectueuse, personne ne pouvait se douter que derrière les murs de sa somptueuse maison, la gentille épouse du docteur Lalaurie prenait son plaisir en torturant.
Lorsque certains voisins ont réalisé que plusieurs esclaves du couple avaient disparu, des rumeurs ont commencé à circuler. Les ragots ont même proliféré quand une jeune fille de douze ans s’est jetée du toit de la maison pour échapper à sa maîtresse qui la poursuivait avec un fouet à la main. La seule raison de sa rage aurait été que l’enfant avait tiré trop fort sur ses cheveux en la coiffant.
Après cet incident, la réputation de Madame Lalaurie a été ternie. La haute société Louisianaise a commencé à la rejeter, les gens ne venaient plus à ses luxueuses soirées et changeaient de trottoir lorsqu’elle sortait. Mais à ce moment-là, personne ne savait que les sévices infligés à ses esclaves étaient bien pires que de simples coups de fouet.
Le 10 avril 1834, un incendie s’est déclaré dans la demeure. Il s’est avéré que la cuisinière des Lalaurie avait réussi à se libérer de ses chaînes et avait décidé de s’immoler dans la maison, brûlant au passage une partie du bâtiment. Sur place, le docteur Lalaurie et son épouse ont été retrouvés en train d’essayer de sauver leurs biens. Cependant, il n’y avait aucun des nombreux esclaves de la maison avec eux.
La maison du 1140 rue Royale
Même avec les demandes des services de secours, les deux époux ont catégoriquement refusé de donner la clef du quartier des esclaves. La décision a donc été prise d’enfoncer la porte. À l’intérieur, les personnes présentes ont découvert l’horreur. Une odeur de sang et d’excréments émanait du grenier, des membres découpés se trouvaient sur le sol, et sur les étagères trônaient des seaux et des bocaux contenant des têtes et des morceaux d’organes humains. Des esclaves amaigris et enchaînés étaient entassés les uns sur les autres dans un coin de la pièce, recouverts de plaies purulentes.
Certains malheureux étaient castrés, d’autres encore avaient les yeux crevés et les os brisés. Paraît-il qu’il y avait même une femme dont la bouche avait été remplie d’excréments avant d’être cousue et que des membres d’autres esclaves avaient été greffés de la même façon sur certains survivants. Après ces macabres découvertes, les autorités ont voulu arrêter les époux Lalaurie, mais les habitants du Vieux Carréont décidé de les tuer avant.
Malheureusement, Delphine Lalaurie ne sera jamais attrapée, elle aura réussi par miracle à prendre la fuite le jour même. Pendant longtemps, personne n'a pu découvrir sa localisation (même si de nombreuses rumeurs diront qu’elle était toujours en Louisiane et pratiquait la magie noire en faisant des sacrifices). Ce n’est qu’une dizaine d’années plus tard que la trace de cette triste femme sera retrouvée à Paris, juste après son décès.
Encore aujourd’hui, le nom de Madame Lalaurie est bien connu à la Nouvelle-Orléans. La maison du 1140 rue Royale est même considérée comme hantée. Cette histoire si atroce aura même réussi à inspirer les scénaristes de la saison 3 de la série American Horror Story, mais lorsqu’on connaît la véritable histoire, il est facile d’affirmer que la réalité a très largement dépassé la fiction.
Sources :
Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de Rosalie, qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de Jared Gauss et Adiboille qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Magnosa et Noname qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article et invite les lecteurs à se faire leur propre avis sur la question. L'équipe décline également toute responsabilité en cas de disparition ou de mort, douloureuse ou non, s'ensuivant des éventuelles recherches menées à cet effet.
C'est très intéressant
RépondreSupprimerC flippant
RépondreSupprimerC'est creepy(pasta)
SupprimerVraiment pas mal celle-ci ! Je ne connaissais pas du tout ! La Louisiane est décidément un terrain à explorer pour le creepy et les légendes horrifiques.
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