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lundi 31 août 2020

Une vie à l'intérieur de moi




Temps de lecture approximatif : 3 minutes


Mon époux et moi nous aimions énormément, mais comme la plupart des couples, nous nous disputions. Nos plus grosses querelles tournaient toujours autour d'un seul et unique sujet : les enfants. 

J’en voulais absolument, pas lui. 

Au fil des années, j'avais espéré qu'il finirait par se raviser et par accepter l'idée de fonder une famille, mais il est resté têtu et n'a pas voulu changer d'avis. Je lui ai rappelé maintes fois que si nous attendions trop longtemps, nous ne pourrions jamais concevoir notre propre progéniture, mais il ne semblait pas s'en soucier. Je lui ai même suggéré l’adoption, mais il n'a rien voulu entendre. 

« Tu n'es pas digne de devenir mère ! » disait-il. 

Ses paroles cruelles sont aujourd'hui gravées dans ma mémoire. Je l'aimais. Pourquoi disait-il une chose pareille ? 

Je voulais porter un bébé. Je voulais avoir une vie en moi, un petit bout de lui à l'intérieur de moi. J’aime mon époux, mais il n'a pas le droit de m'en empêcher. Personne ne le peut. 

J'ai jeté mes pilules contraceptives à la poubelle et j'ai saboté ses préservatifs. Alors que je me préparais à le séduire dans une frénétique passion amoureuse, mon mari, qui savait que je cherchais désespérément à avoir une vie en moi, a découvert mon plan et a rejeté mes avances. 

Mon propre époux m'a dit que j'étais folle, que je devenais obsédée et que je perdais la tête. Je l'aimais tellement, comment pouvait-il me dire des choses aussi horribles ? Je suis tout de même sa femme. 

Cette nuit-là, j'ai pleuré. Je n’ai jamais pleuré autant de toute ma vie. Il n'avait pas le droit de faire ça ! Je porterai cette vie que je désirerais tant. 

Ça m’a pris une semaine, mais j'avais préparé mon prochain plan. Il était infaillible, il n'y avait rien qu'il puisse faire. Cette fois, il n’allait pas m’arrêter. Après son retour du travail, je lui ai offert une bière dans laquelle j’avais glissé au préalable une dose de somnifères. Bien sûr, il n'a pas senti le goût des médicaments alors qu’il descendait avidement sa boisson. Vingt minutes plus tard, il était dans un sommeil profond, pratiquement inconscient. 

Je l’ai traîné jusqu’à notre chambre, puis sur le lit. Je lui ai enlevé ses vêtements et j'ai commencé à l'embrasser sur tout le corps. 

« Tu ne pourras pas m’empêcher de faire ça » lui ai-je ai chuchoté à l'oreille alors qu'il restait béatement inconscient de ce qui allait lui arriver. 

Les heures passaient alors que je m'occupais de lui. Il ne s'est pas réveillé une seule fois de son sommeil forcé, pas une seule fois il n'a senti mes lèvres chaudes se presser constamment contre sa peau froide. Je profitais de chaque sensation alors que je terminais soigneusement ma tâche. 

Les draps étaient trempés après mon activité nocturne. Mais il ne s’agissait pas de sueur, les draps étaient trempés de sang. Du sang de mon mari. 

Je me suis assise sur le sol de la chambre, le dos appuyé contre le pied de notre lit. J’ai tendrement passé mes mains sur mon ventre, ravie de la vie que je portais enfin. Cependant, je n’allais pas pouvoir profiter de cette vie en moi pendant neuf mois entiers, comme la plupart des femmes. Mais les quelques jours que j’allais passer avec elle dans mon ventre seront les meilleurs de mon existence. 

Il n'est pas facile de dévorer un être humain entier en une seule nuit. Mais cela en a valu la peine. 

Puisque j’ai enfin une partie de mon mari en moi.


lundi 24 août 2020

Maison Close



Temps de lecture approximatif : 7 minutes


Message posté par LordH hier à 18h45.

Bonjour à tous, ça faisait longtemps que je n'avais pas posté sur le forum !

Je m'étais un peu détaché de tout ce qui est légende urbaine, mais j'ai de quoi remettre en question toutes mes croyances sur le sujet. Pour être honnête, je ne m'attends pas à ce que vous me preniez au sérieux. Libre à vous de considérer cette histoire comme un canular avant mon ultime départ. Je vous demanderai juste de ne pas me répondre avec des « mdr t'es psychologiquement atteint toi » comme vous l'avez fait avec les témoignages de RagondinMalin le mois dernier. Je vis suffisamment mal ce qu'il m'est arrivé, au point d'en faire des cauchemars toutes les nuits malgré les nombreux cachets que je me suis fait prescrire.

Bref, j'en viens aux faits. J'étais, et suis toujours, bénévole dans mon village auprès d'une association d'aide aux personnes âgées. Il y a quelques mois, un samedi, je rendais visite à Pietro, un vieil homme ma foi fort sympathique bien que peu bavard. Il nous arrivait de parler de légendes urbaines vu qu'il en connaissait un rayon, mais la plupart n'étaient pas effrayantes. Enfin, je vous avais tout de même parlé de la Tarasco, il me semble !

Cette fois, il voulait me parler d'une histoire un peu plus sérieuse, quelque chose dont on ne parlait pas trop. Il s'agissait de la maison close au bord du lac. Suite à un incendie il y a longtemps, la bâtisse qui tenait à peine debout avait été fermée, mais je crois que certains jeunes y font parfois de l'urbex. Pietro, lui, l'avait connue à l'époque où elle était encore fonctionnelle.

On se doutait bien que certains habitants du village s'y rendaient, mais le sujet était en ce temps soit tabou, soit source de plaisanteries. Un jour, le frère jumeau de Pietro, appelons-le V, lui a dit qu'il s'y était rendu, que ce qu'il y avait vécu était absolument magique, et que Pietro devait absolument l'accompagner le soir suivant. V était un original, et Pietro, un peu plus froussard, acceptait rarement de le suivre dans ses sottises. Cette fois pourtant, motivé par des intérêts personnels, il avait accepté. S'il pouvait être vu se rendant là-bas, cela pouvait bien dissiper quelques rumeurs pourtant bien fondées à son sujet.

Le soir suivant, ils étaient donc devant la porte de cette grande maison à la peinture écaillée, aux volets dont le bois avait pourri, et dont les alentours étaient envahis par les mauvaises herbes. Rien de vraiment étrange, mais l'atmosphère était... pesante. Oui, l'air était si lourd qu'il leur pesait sur les épaules et leur assaillait la gorge. Pietro avait voulu mettre ça sur le compte du stress.

À l'intérieur, le hall était vide, à l’exception d'un comptoir en bois verni, et intégralement recouvert de velours rouge. Celui-ci était tâché, et la pièce sentait extrêmement mauvais, comme une odeur de moisissure ou de viande pourrie. Le comptoir détonnait un peu avec le reste. L'air, lui, s'était encore un peu plus épaissi.

Un rire féminin avait résonné, et V avait souri, avant de se précipiter vers une porte. Il semblait avoir reconnu la voix. Pietro s'était alors trouvé seul dans la pièce, ne sachant que faire et se sentant un peu con. Il s'était alors dirigé vers le couloir en face de lui, et s'était retrouvé face à une porte entrouverte.

Ensuite, tout était flou. Pietro se souvenait d’avoir perdu connaissance, puis s'être réveillé en sentant un puissant orgasme. Et cela s'était répété une fois, deux fois, dix peut-être. La puanteur était toujours plus intense tandis que le plaisir se décuplait sans cesse. Il ne savait s'il était allongé, debout, assis, la seule certitude qu'il avait malgré l'obscurité était que des dizaines d'hommes arpentaient son corps.

Quand il avait vraiment repris connaissance, il était de nouveau hors de la maison, debout dans l'herbe. Il ne comprenait rien à ce qui venait de se produire. Effrayé par ce qu'il avait vécu, Pietro avait décidé de ne jamais y retourner, bien que chaque nuit, les souvenirs de cette soirée se manifestaient agréablement dans ses rêves. V continuait d'y retourner chaque soir ou presque, et à mesure que les semaines se succédaient, sa santé mentale semblait se détériorer. Cela avait commencé par des absences, puis très vite, des crises de démence avaient fait leur apparition. Il entrait dans une fureur telle qu'il cassait des objets et hurlait sur tous ceux qui se mettaient en travers de son chemin. Il disait qu'il avait besoin de voir la déesse qui l'attendait dans la maison close et que le manque le rendait fou. Un jour, dans une crise particulièrement violente, il avait tranché son pénis. Hospitalisé un moment, il n'a pas pu retourner au bordel et sa fureur avait laissé place à la léthargie. Il n'a plus jamais prononcé un mot.

Les années ont passé, Pietro travaillait en tant que menuisier et veillait sur son frère malade, ne pensant plus à cette maison, qu'il ne considérait pas comme réelle responsable de la folie de son frère. Un jour cependant, un homme avait affirmé une chose incroyable. La femme du maire n'était pas morte le mois dernier comme tout le monde le croyait. Il criait haut et fort qu'elle avait été son amante et que désormais, c'était une prostituée de la maison close du village ! Certains disaient que c'était une aberration, tandis que d'autres ricanaient en disant qu'ils iraient bien vérifier par eux-mêmes. Le fanfaron avait été diagnostiqué schizophrène peu de temps après, et les habitants du village avaient cessé de donner du crédit à ses paroles.

Le maire s'était pendu l'année suivante, et des commères avaient affirmé l'avoir vu se rendre à la maison close. « Peut-être que c'était vrai, et qu'il n'a pas supporté d'y trouver sa femme ! » - « Ou bien il était déçu qu'elle soit vraiment morte ! »

Le même jour, V avait fui la maison pendant que Pietro faisait une sieste. On avait retrouvé son corps après avoir éteint l'incendie qui s'était répandu dans la maison close. Vengeance contre ce qu'il pensait être l'origine de ses problèmes dans un état de semi-lucidité ? Ou suicide désespéré ?

Pietro, après avoir fait son deuil, avait enfoui ces événements troublants dans un coin de sa mémoire, et les autres villageois en avaient fait de même. Le bâtiment avait simplement été abandonné.

Même si pour moi c'était des sottises, j'ai eu la curiosité de me rendre sur place. Après tout, j'habitais ici depuis des années et je n'avais jamais été voir la seule attraction un peu glauque du coin. J'avais décidé d'y aller la nuit afin de bien me mettre dans l'ambiance. J'avais prévu de vous prendre des photos pour en faire un topic. Mais la première chose qui m'a saisi quand j'ai été à moins de 500m, c'est l'odeur qui m'a enveloppé. Et l'épaisseur de l'air. C'était comme Pietro me l'avait raconté. Persuadé que mon esprit me jouait juste un tour, je suis entré. L'intérieur était différent de ce qu'il m'avait décrit, cependant. Tout était carbonisé, et il me semblait que toute la structure menaçait de s'écrouler.

Ce qui s'est passé ensuite, je ne peux vous le raconter. Je ne me souviens pas vraiment de la chronologie des événements, et je pense que vous êtes en mesure d'imaginer l'essentiel. C'était effrayant et en même temps... complètement addictif, c'était comme si une drogue parcourait mes veines, je pouvais déjà sentir le manque arriver malgré une puissante envie de vomir tout ce que contenait mon estomac.

Comme Pietro, je me suis retrouvé dans l'herbe, alors que le soleil se levait. J'ai essayé de retourner à l'intérieur de la maison, je voulais comprendre ! Je me suis déchaîné sur la porte un long moment, mais impossible de l'ouvrir. Comment ce vieux bout de bois brûlé pouvait-il tant me résister ?

Je n'aurais pas dû jouer à ça, depuis je ne cesse d'y penser, partagé entre l'envie incontrôlable d'y retourner et la terreur. J'y pense constamment, dans mes rêves surtout. Je prends des médicaments pour anéantir ma libido et des anxiolytiques, ça m'aide un peu à ne pas craquer et y retourner, mais je reste hanté, complètement possédé par cette maison qui m'appelle sans cesse. J'envisage même de déménager. Je n'ai pas pu reparler à Pietro depuis qu'il m'a raconté cette histoire, j'ai appris son décès en rentrant chez moi après cette excursion maudite.

Prenez-moi pour un fou si vous voulez, mais si jamais quelqu'un ici a déjà eu affaire à des lieux comme celui-ci, contactez-moi en pv, je sais bien que vous n'oserez sans doute pas prendre la parole en public. J'ai lu sur internet des histoires concernant des emplacements semblables, il semblerait qu'ils soient comme des passerelles pour les démons voulant corrompre les humains, mais je ne sais pas quoi en penser, et impossible de retrouver les auteurs de ces articles.


Voici mon Facebook si jamais : XXXXX XXXXXXXX.


lundi 17 août 2020

Ma peur de l'eau




Temps de lecture approximatif : 2 minutes


J'ai toujours eu une peur panique d'être complètement immergé dans l'eau. Non pas que je ne sache pas nager ou quoi que ce soit de ce genre, mon père m'a appris. Mais il dit que j’ai failli me noyer, quand j'étais très jeune.

Or j’ai cette crainte, car d’aussi loin que je me souvienne, chaque fois que je me retrouvais sous l'eau et que je regardais vers la surface, je voyais une femme blonde s'approcher de moi avec un sourire chaleureux, ses yeux bleu foncé rivés sur moi. Et ce, même lorsque ce n'était que dans une baignoire. Ça m’a toujours fait ça, et c'est juste devenu normal pour moi, même si en réalité je ne m'y suis jamais vraiment habitué.

C'était à la fois déconcertant et apaisant. Elle me donnait toujours l'impression que tout irait bien. Mais je l'évitais toujours, parce que je n'étais qu'un enfant et que c'était vraiment… bizarre.

Je n'en ai jamais parlé à mon père lorsque j'étais enfant, mais je lui ai posé des questions sur ma mère, qu'il esquivait toujours. Parfois, il se mettait même en colère contre moi parce que j'essayais d'en discuter.

Ce n'est que récemment que je lui ai décrit cette apparition. Lui qui était au volant de la voiture a failli en heurter un poteau. Preuve qu’il savait manifestement quelque chose. Face à cette réaction, je lui ai à nouveau posé des questions sur ma mère. Cette fois, il m'a répondu qu'elle était morte quand j'étais très jeune et qu'elle m'aimait beaucoup. Il a aussi admis que ses cheveux et ses yeux étaient de la même couleur que ceux de cette apparition, qui étaient aussi comme les miens.

J'ai donc fait quelques recherches par moi-même en regardant son nom sur mon certificat de naissance et en essayant de trouver tout ce qui pouvait avoir un rapport avec moi. Que ce soit des articles de journaux sur un petit garçon qui avait failli se noyer, ou n'importe quoi en rapport avec cet incident. Je voulais surtout une photo, quelque chose que je pourrais faire correspondre à mon ange gardien.

Aujourd'hui, enterré parmi les papiers de la bibliothèque municipale, je l'ai trouvé.

WINCHESTER : Marie Withie, âgée de 28 ans, s'est noyée hier soir après avoir escaladé une clôture de barbelés et s'être jetée dans un réservoir d’eau qui était proche. Des funérailles sont prévues par sa famille pour le 25 de ce mois-ci. Six mois auparavant, Marie avait été internée après avoir été reconnue "non coupable" de tentative de meurtre pour cause de démence. Son mari, Daniel Withie, avait agi assez rapidement pour sauver la vie de leur très jeune fils lorsqu'elle avait été retrouvée en train de le noyer dans une baignoire.

Source

lundi 10 août 2020

Le témoignage d'une soeur

J'aime Beth. C’est la meilleure sœur du monde entier. Elle joue souvent avec papa et moi, même si elle dit tout le temps qu'elle est trop vieille pour jouer comme une petite fille. Quand je fais un mauvais rêve, elle se blottit contre moi pour que je n'aie pas trop peur, mais elle était trop effrayée pour penser à se réfugier près de moi quand le méchant homme est arrivé. Nous l'étions toutes les deux.

Beth était en train de dormir quand je l’ai vu grimper à la fenêtre. J’étais trop terrifiée pour bouger. Le méchant homme a attrapé Beth et lui a couvert la bouche. Il l'a maintenue en l'air jusqu’à ce qu’elle arrête de se tortiller. Je suis restée allongée, silencieuse, comme si je dormais. Il m'a regardée, mais a dû entendre mon père car il s'est vite retourné, est sorti de la pièce et a sauté par la fenêtre du couloir. J'ai crié pour que papa vienne, mais quand il est entré, tout ce qu'il a pu faire, c'est serrer Beth et la bercer en pleurant. J’ai pleuré moi aussi. J’ai dit à mon père que tout irait bien, que j'avais tout vu et que j'allais dénoncer la personne qui avait blessé ma sœur.

La police est venue et a tout inspecté. Il y avait tellement de gens et j'essayais tant bien que mal de les faire m’écouter, mais ils ne voulaient pas. Jusqu’à ce que l'un d'entre eux remarque que j'étais en train de crier et me prenne dans ses bras. Un policier est ensuite arrivé derrière moi, et a tiré sur ma ficelle. Alors j’ai arrêté de crier et j'ai dit : "Tu es mon meilleur ami". Ce n'était pas vrai, mais je l'ai dit quand même. Il a ouvert le trou dans ma poitrine et a sorti mon appareil photo secret. Les photos montraient le méchant homme et ce qu'il avait fait à ma sœur. Celui-ci travaillait avec mon père, alors le policier l'a trouvé et l'a mis en prison.

Papa ne joue plus avec moi maintenant. Parfois, je lui demande si nous pouvons jouer à la dînette comme nous le faisions avec Beth, mais il n’entend pas. Et quand je lui dis qu'il est mon meilleur ami, il ne m’écoute pas. Il me regarde juste avec ce regard triste et effrayé et m'enferme dans la chambre. Je sais que Beth lui manque, elle me manque aussi. La chambre est devenue si calme maintenant qu'elle est partie.

Source

samedi 8 août 2020

Concours d'écriture de l'été 2020

Salut à vous, jeunes, ou pas, écrivains !
  
  
CFTC lance officiellement un concours d'écriture à destination de la communauté, et notamment sa partie silencieuse. Nous serions ravis de voir un maximum de participants à ce concours sous contrainte, étant à la recherche de nouvelles plumes prêtes à s'investir dans le monde horrifique francophone. Le vainqueur aura droit à une publication sur CFTC ou le Nécronomorial, suivant la nature de son oeuvre !
  
  
Voici quelles sont les règles du jeu:
  
  
- Le texte peut être une creepypasta ou une nouvelle.  
- Votre production peut prendre diverses formes.  Montage vidéo,  thread Twitter et tout autre concept un tant soit peu exotique seront les bienvenus. Le but est de créer l'horreur, et vous êtes libres de le faire avec le média qui vous sied le mieux !
- Il faut obligatoirement intégrer un minimum de deux illustrations à votre production. Nous allons vous en proposer une sélection, mais vous pouvez tout aussi bien en choisir des extérieures.  
- Parmis tous les clichés du monde de la pasta, trois sont interdits :  
1/ Le tueur est celui qui raconte la pasta.
2/ Le narrateur meurt et c'est une source extérieure qui achève le témoignage.
3/ Le sang beaucoup trop réaliste dans un vieux jeu vidéo.
Tous les autres clichés, bien que nous n'encouragions pas forcément l'utilisation de certains, sont autorisés.
  
  
Vous pouvez vous inscrire au concours via les commentaires, les réseaux sociaux, en message privé Discord ou Forum auprès d'Antinotice ou Wasite, et enfin via l'adresse mail suivante: creepypastaftc@gmail.com
Les inscriptions seront ouvertes dès la semaine suivant la publication de ce message. Suite à la clôture de cette inscription, vous aurez deux semaines pour achever votre travail et nous l'envoyer. Quant aux votes, ils dureront une semaine.  
À l'instar de votre inscription, l'envoi de vos productions peut se faire par message privé auprès des personnes susmentionnées, ou bien par mail.
  
  

Bonne chance à vous !

Images proposées :




lundi 3 août 2020

Fiche M : Diogo Alves, le meurtrier de l'aqueduc

Le tueur de l'aqueduc, également connu sous le nom de Diogo Alves, est un tueur en série d’origine espagnole né en Galice en 1810.

Déménageant au Portugal dans le but de trouver du travail parmi des familles fortunées en tant que garçon de chambre ou cocher, alors qu’il était encore relativement jeune, il commet ses infamies de 1836 à 1840. Durant toutes ces années, il a terrorisé les habitants de Lisbonne et a fini par devenir celui que les Portugais considèrent comme le tout premier tueur en série du pays.

À l’âge de 26 ans, il commence ainsi à commettre des vols et des meurtres sur l'aqueduc des Eaux Libres (faisant près d'un kilomètre de longueur et étant suspendu à 65 mètres de hauteur) pour se faire de l’argent. Il dépouille les fermiers et les balance par-dessus le canal afin que leur mort passe pour une série de suicides.

En agissant de cette façon, il arrive à tuer et dépouiller au moins 70 personnes, la police n’agissant pas, car les "suicides de fermiers" n’ont pas d’importance pour eux.

N’étant toujours pas satisfait, il a décidé de former un gang pour s’attaquer aux résidences privées. Avec son groupe, il enchaîne cambriolages et meurtres, jusqu’au mois de février 1841 où la police l’attrape enfin, mettant un terme à ses activités.

La vérité sur les suicides de l’aqueduc étant au passage révélée au grand jour : il fut condamné à mort par pendaison. En plus d’être considéré comme le premier tueur en série du Portugal, il est également considéré comme le dernier condamné à mort du pays.

Exécuté à une époque où la phrénologie (aujourd’hui considérée comme une pseudo-science) était à la mode et où les scientifiques pensaient à tort qu’un cerveau pouvait abriter les aspects de la personnalité des personnes et que la forme du crâne de quelqu’un pouvait montrer son organisation interne, sa tête fut récupérée et conservée dans un bocal de formol.

Les scientifiques étaient persuadés que chacun des aspects de sa personnalité et de ses penchants criminels pouvait être ressenti, observé, palpé… Alors, une fois mise dans ce bocal de formol, sa tête a finalement été ramenée à la faculté de médecine de Lisbonne.

Rien ne prouve réellement que ces expériences ont été faites sur la tête de Diogo Alves, mais les souvenirs de sa vie et de ses crimes perdurent à travers ce reliquat, qui aujourd’hui est toujours posé dans son bocal, sur une étagère de la faculté de médecine de Lisbonne, cette même ville où il sema la terreur de son vivant.

Au Portugal, l’histoire du tueur de l’aqueduc est si connue que le premier film de fiction Portugais, datant de 1911, est un film muet se nommant "Les crimes de Diogo Alves".

Si son histoire vous intéresse, rendez-vous à Lisbonne… pour admirer sa tête.



Sources :

https://hitek.fr/bonasavoir/portugal-tete-conservee-bocal-200-ans_942
https://www.feroce.co/diogo-alves/
https://www.ulyces.co/news/au-portugal-la-tete-de-ce-tueur-en-serie-est-conservee-dans-un-bocal-depuis-pres-de-deux-siecles/