Bonjour à tous et à toutes. Je vous présente aujourd'hui un document que m'a envoyé un ami travaillant aux archives du département de l'Ille-Et-Vilaine. Il s'agit du témoignage d'un capitaine corsaire, datant des années 1830, Mathieu de la Rüe. Je tiens à préciser qu'à l'époque, les corsaires n'étaient pas des pirates mal lavés sans foi ni loi, mais des hommes cultivés, faisant la guerre en dentelles comme on disait. Personnellement, ce texte me rappelle certains de mes cauchemars, et je doute qu'il soit véridique. Je vous laisse en juger par vous-même.
[...] Nous voguions dans la brume depuis maintenant quelques jours. Notre réserve d'eau potable était déjà sérieusement entamée, et nos outils étaient trop abîmés pour pouvoir nous localiser convenablement. Pensez-vous, si j'avais su que ce traître jetterait à l'eau notre sextant, notre boussole, nos cartes, et tout le reste, je l'aurais abattu dès le premier jour. Le ciel était caché, nous ne voyions même pas les étoiles. Or, nous devions accoster dans un port, quel qu’il soit, ou nous allions mourir de soif. Ou seulement de faim, si nous parvenions par miracle à trouver de l'eau douce. Même si nous venions à être obligés de nous rabattre sur un port anglais, je crois bien que j'aurais été prêt à me rendre !
Une semaine plus tard, notre réserve d'eau était presque épuisée. La mutinerie grondait. On parlait de jeter à l'eau quelques matelots pour que les autres survivent. Une délégation des membres de l'équipage vint m'exposer le "problème". Je le connaissais leur damné problème, moi aussi j'avais soif. Au moment où les deux partis commençaient à élever la voix, le cri de la vigie retentit : « Terre ! Terre ! » Nous remontâmes tous sur le pont. Je n'en croyais pas mes yeux, c'était un miracle. L'ombre d'une île se profilait à l'horizon, et ce, à la tombée de la nuit. Un peu plus tard et nous l'aurions ratée. J'ordonnais donc de se diriger vers elle. Mais je découvris plus tard que ça n'avait rien d'un miracle.
Nous arrivâmes à une ou deux lieues de cette île enveloppée de brume. Bien que nous ayons navigué plusieurs heures, et que le jour eût déjà dû se lever, la nuit persistait. C'était étrange, mais je sais de par les témoignages d'amis commerçants que cela peut arriver dans le Grand Nord. Nous nous étions égarés plus que je ne le croyais, mais nous étions heureux : nous allions survivre. Enfin, survivre. Si c'était un port non français nous allions être faits prisonniers, mais les prisonniers pouvaient tout de même boire ! Les matelots étaient pris d'une motivation incroyable. Seul un vieux loup de mer restait à l'écart, comme d'habitude, taciturne. Il se leva et vint m'adresser la parole. Je me souviens de ses mots exacts : « Mon capitaine. Cette île est l'Île de Lamos, Porte-Lointaine. N'y accostez pas, on raconte que tous ceux qui y posent le pied en reviennent fous. » Je répondis : « Tu es sénile, vieil homme. Nous avons besoin d'eau et de vivres dans tous les cas, ou nous mourrons. Plutôt braver la mort que périr de soif et de faim. N'est-ce pas mes braves ? » Mes hommes acquiescèrent.
Le port était en vue. Il me rappelait de manière incompréhensible mon port natal de Saint-Malo. Peut-être était-ce le climat qui m'était familier. Une eau calme, blanche et écumeuse clapotait à l'intérieur. Une petite forteresse pentagonale de pierres rouges se tenait sur une lagune. Les digues étaient faites d’une roche blanche, d'apparence crayeuse. Je dus tout de même noter des détails intrigants : ces digues, qui formaient un demi-cercle autour du bâtiment, étaient séparées l’une de l’autre par un espace vide. Mais bon, elles paraissaient suffisantes pour casser les brisants. De plus, la forteresse ne semblait pas avoir de vocation défensive, sa position était absurde. Mais, je fus surtout frappé par le silence régnant en ce lieu. Aucun bruit. Quiconque fut une fois dans sa vie dans un port, sait que les cris des mouettes, des marins, des fabriques et des entrepôts sont assourdissants. Là, rien. Pas même un oiseau traversant la brume.
Nous entrâmes dans le port et jetâmes l'ancre. Avec quelques hommes, je partis dans une chaloupe explorer ce silence. Nous ne découvrîmes rien dans le port : aucun navire, aucune marchandise. Même pas d'eau. Ainsi, nous devions nous enfoncer dans le pays. Fort heureusement, celui-ci était verdoyant. Des pâturages s'étendaient devant nos yeux, mais point de cultures. Au loin, un volcan fumait. Cela ne me rassurait pas. Un prisonnier mahométan de Java m'avait raconté des histoires au sujet de ces volcans. Aucune ne se terminait bien pour les îles susmentionnées. Après quelques heures de marche, nous entendîmes, derrière une colline, des gargouillements, comme si un sauvage s'essayait à parler sans avoir appris le sens des mots qu'il prononçait. Restant sur nos gardes, nous continuâmes à avancer. Nous vîmes des jeunes filles laver des linges dans une eau boueuse. C'étaient elles qui, en parlant, émettaient de tels bruits. Nous les accostâmes, nous présentant comme des étrangers affamés. Malgré nos différences de langage, nous parvînmes tout de même à nous faire comprendre. En fait, leur parlé ressemblait à du grec ancien que je comprenais grâce à ma jeunesse studieuse à Louvain, tout en laissant l'impression de n'être qu'un horrible patois déformé et gargouillant. Je compris que l'une d'elle était la fille du roi de cette île, Antiphathès, le Contre-Parleur. Elle nous mena au palais. En chemin, j’appris que vivait ici un peuple nommé Lestrygons, et qu’étonnamment, le nom de l'île, seul mot compréhensible prononcé par la jeune fille après le nom de son père, était bel et bien Lamos. Elle m'expliqua à grand renfort de gestes et de cris d'oiseaux que les Lestrygons, qui tiraient leur feu du volcan, étaient une race d'éleveurs et que l'abondance régnait toujours en ce pays.
Le palais fut décevant : un édifice ramassé sur lui-même, dont les couleurs éclatantes ne masquaient que partiellement les pierres grisâtres et poussiéreuses constituant les murs. Autour du piètre château, je remarquai que de nombreux papillons voletaient, mais qu'ils avaient un comportement étrange : ils piquaient, comme des moustiques. Nous entrâmes, sans plus de cérémonie. La fille nous mena à ce qui était sa mère, et nous fûmes horrifiés : elle était une sorte de géante, gargouillant autant que ses filles. Mais grâce à son expression pacifique, nous comprîmes qu'elle ne nous voulait aucun mal. Nous nous trompions. Elle appela son mari, le Contre-parleur. Dans un vacarme abominable de hurlements, il arriva au pas de course, ne nous laissant même pas parler, cassant tout discours. Aussitôt, happant un de mes compagnons, il en fit son dîner. Nous partîmes le plus vite possible vers la crête, mais le Roi lança un cri à travers son palais. En l'entendant, les Lestrygons accoururent de partout à la fois, par milliers, non semblables à des hommes, mais à des géants. Lorsque nous rentrâmes de nouveau dans le port, poursuivis dans la nuit par ces ogres, nous nous précipitâmes sur la chaloupe, puis sur notre navire. Un affreux fracas s'éleva. Les digues avaient vu leur hauteur augmenter jusqu'à être au moins trois fois plus hautes que le navire, et les Lestrygons, depuis celles-ci, lançaient des rochers sur mon bateau ! Certains de mes matelots, ces malheureux, avaient pris le parti de débarquer de leur côté. Leurs chaloupes, qu'ils avaient rejointes au plus vite, furent fracassées. Tandis qu'ils étaient massacrés dans le port abyssal, je tranchais les amarres de la nef, et j’ordonnais à mes compagnons de se jeter à leurs postes pour que nous fuyions hors de ce scylla.
Le vieux matelot, une fois que nous fûmes assez éloignés de Télépyle Porte-Lointaine, vint me demander, inquiet : « Capitaine. L'eau et les quelques aliments que vous rapportez en valaient-ils la peine ? » J'avais envie de le faire marcher sur la planche, mais j'avais un besoin absolu de tout mon équipage, ayant déjà perdu beaucoup de mes braves marins.
Finalement, lorsque nous nous fûmes assez éloignés de Lamos, la brume se dissipa et le soleil se révéla. La Nuit était terminée. Nous avions de l'eau et de la nourriture, nous allions peut-être pouvoir rejoindre un port [...]
Mon ami m’a aussi transmis quelques renseignements au sujet du capitaine en question : d'après les archives, il est rentré sans trop de soucis à Saint-Malo, mais avec la moitié de son équipage. Des comptes lui ont été demandés et au lieu d'inventer une affabulation quelconque, cet homme brisé raconta cette histoire, couchée par écrit par un greffier, et fut condamné par le tribunal de la ville. L'hypothèse la plus probable est qu'au vu du manque d'eau et de nourriture, des matelots furent jetés par-dessus bord ou bien furent dévorés par leurs pairs. Son histoire ne serait qu'une sorte de métaphore lui permettant de supporter la réalité des événements qu'il avait vécus.
[...] Nous voguions dans la brume depuis maintenant quelques jours. Notre réserve d'eau potable était déjà sérieusement entamée, et nos outils étaient trop abîmés pour pouvoir nous localiser convenablement. Pensez-vous, si j'avais su que ce traître jetterait à l'eau notre sextant, notre boussole, nos cartes, et tout le reste, je l'aurais abattu dès le premier jour. Le ciel était caché, nous ne voyions même pas les étoiles. Or, nous devions accoster dans un port, quel qu’il soit, ou nous allions mourir de soif. Ou seulement de faim, si nous parvenions par miracle à trouver de l'eau douce. Même si nous venions à être obligés de nous rabattre sur un port anglais, je crois bien que j'aurais été prêt à me rendre !
Une semaine plus tard, notre réserve d'eau était presque épuisée. La mutinerie grondait. On parlait de jeter à l'eau quelques matelots pour que les autres survivent. Une délégation des membres de l'équipage vint m'exposer le "problème". Je le connaissais leur damné problème, moi aussi j'avais soif. Au moment où les deux partis commençaient à élever la voix, le cri de la vigie retentit : « Terre ! Terre ! » Nous remontâmes tous sur le pont. Je n'en croyais pas mes yeux, c'était un miracle. L'ombre d'une île se profilait à l'horizon, et ce, à la tombée de la nuit. Un peu plus tard et nous l'aurions ratée. J'ordonnais donc de se diriger vers elle. Mais je découvris plus tard que ça n'avait rien d'un miracle.
Nous arrivâmes à une ou deux lieues de cette île enveloppée de brume. Bien que nous ayons navigué plusieurs heures, et que le jour eût déjà dû se lever, la nuit persistait. C'était étrange, mais je sais de par les témoignages d'amis commerçants que cela peut arriver dans le Grand Nord. Nous nous étions égarés plus que je ne le croyais, mais nous étions heureux : nous allions survivre. Enfin, survivre. Si c'était un port non français nous allions être faits prisonniers, mais les prisonniers pouvaient tout de même boire ! Les matelots étaient pris d'une motivation incroyable. Seul un vieux loup de mer restait à l'écart, comme d'habitude, taciturne. Il se leva et vint m'adresser la parole. Je me souviens de ses mots exacts : « Mon capitaine. Cette île est l'Île de Lamos, Porte-Lointaine. N'y accostez pas, on raconte que tous ceux qui y posent le pied en reviennent fous. » Je répondis : « Tu es sénile, vieil homme. Nous avons besoin d'eau et de vivres dans tous les cas, ou nous mourrons. Plutôt braver la mort que périr de soif et de faim. N'est-ce pas mes braves ? » Mes hommes acquiescèrent.
Le port était en vue. Il me rappelait de manière incompréhensible mon port natal de Saint-Malo. Peut-être était-ce le climat qui m'était familier. Une eau calme, blanche et écumeuse clapotait à l'intérieur. Une petite forteresse pentagonale de pierres rouges se tenait sur une lagune. Les digues étaient faites d’une roche blanche, d'apparence crayeuse. Je dus tout de même noter des détails intrigants : ces digues, qui formaient un demi-cercle autour du bâtiment, étaient séparées l’une de l’autre par un espace vide. Mais bon, elles paraissaient suffisantes pour casser les brisants. De plus, la forteresse ne semblait pas avoir de vocation défensive, sa position était absurde. Mais, je fus surtout frappé par le silence régnant en ce lieu. Aucun bruit. Quiconque fut une fois dans sa vie dans un port, sait que les cris des mouettes, des marins, des fabriques et des entrepôts sont assourdissants. Là, rien. Pas même un oiseau traversant la brume.
Nous entrâmes dans le port et jetâmes l'ancre. Avec quelques hommes, je partis dans une chaloupe explorer ce silence. Nous ne découvrîmes rien dans le port : aucun navire, aucune marchandise. Même pas d'eau. Ainsi, nous devions nous enfoncer dans le pays. Fort heureusement, celui-ci était verdoyant. Des pâturages s'étendaient devant nos yeux, mais point de cultures. Au loin, un volcan fumait. Cela ne me rassurait pas. Un prisonnier mahométan de Java m'avait raconté des histoires au sujet de ces volcans. Aucune ne se terminait bien pour les îles susmentionnées. Après quelques heures de marche, nous entendîmes, derrière une colline, des gargouillements, comme si un sauvage s'essayait à parler sans avoir appris le sens des mots qu'il prononçait. Restant sur nos gardes, nous continuâmes à avancer. Nous vîmes des jeunes filles laver des linges dans une eau boueuse. C'étaient elles qui, en parlant, émettaient de tels bruits. Nous les accostâmes, nous présentant comme des étrangers affamés. Malgré nos différences de langage, nous parvînmes tout de même à nous faire comprendre. En fait, leur parlé ressemblait à du grec ancien que je comprenais grâce à ma jeunesse studieuse à Louvain, tout en laissant l'impression de n'être qu'un horrible patois déformé et gargouillant. Je compris que l'une d'elle était la fille du roi de cette île, Antiphathès, le Contre-Parleur. Elle nous mena au palais. En chemin, j’appris que vivait ici un peuple nommé Lestrygons, et qu’étonnamment, le nom de l'île, seul mot compréhensible prononcé par la jeune fille après le nom de son père, était bel et bien Lamos. Elle m'expliqua à grand renfort de gestes et de cris d'oiseaux que les Lestrygons, qui tiraient leur feu du volcan, étaient une race d'éleveurs et que l'abondance régnait toujours en ce pays.
Le palais fut décevant : un édifice ramassé sur lui-même, dont les couleurs éclatantes ne masquaient que partiellement les pierres grisâtres et poussiéreuses constituant les murs. Autour du piètre château, je remarquai que de nombreux papillons voletaient, mais qu'ils avaient un comportement étrange : ils piquaient, comme des moustiques. Nous entrâmes, sans plus de cérémonie. La fille nous mena à ce qui était sa mère, et nous fûmes horrifiés : elle était une sorte de géante, gargouillant autant que ses filles. Mais grâce à son expression pacifique, nous comprîmes qu'elle ne nous voulait aucun mal. Nous nous trompions. Elle appela son mari, le Contre-parleur. Dans un vacarme abominable de hurlements, il arriva au pas de course, ne nous laissant même pas parler, cassant tout discours. Aussitôt, happant un de mes compagnons, il en fit son dîner. Nous partîmes le plus vite possible vers la crête, mais le Roi lança un cri à travers son palais. En l'entendant, les Lestrygons accoururent de partout à la fois, par milliers, non semblables à des hommes, mais à des géants. Lorsque nous rentrâmes de nouveau dans le port, poursuivis dans la nuit par ces ogres, nous nous précipitâmes sur la chaloupe, puis sur notre navire. Un affreux fracas s'éleva. Les digues avaient vu leur hauteur augmenter jusqu'à être au moins trois fois plus hautes que le navire, et les Lestrygons, depuis celles-ci, lançaient des rochers sur mon bateau ! Certains de mes matelots, ces malheureux, avaient pris le parti de débarquer de leur côté. Leurs chaloupes, qu'ils avaient rejointes au plus vite, furent fracassées. Tandis qu'ils étaient massacrés dans le port abyssal, je tranchais les amarres de la nef, et j’ordonnais à mes compagnons de se jeter à leurs postes pour que nous fuyions hors de ce scylla.
Le vieux matelot, une fois que nous fûmes assez éloignés de Télépyle Porte-Lointaine, vint me demander, inquiet : « Capitaine. L'eau et les quelques aliments que vous rapportez en valaient-ils la peine ? » J'avais envie de le faire marcher sur la planche, mais j'avais un besoin absolu de tout mon équipage, ayant déjà perdu beaucoup de mes braves marins.
Finalement, lorsque nous nous fûmes assez éloignés de Lamos, la brume se dissipa et le soleil se révéla. La Nuit était terminée. Nous avions de l'eau et de la nourriture, nous allions peut-être pouvoir rejoindre un port [...]
Mon ami m’a aussi transmis quelques renseignements au sujet du capitaine en question : d'après les archives, il est rentré sans trop de soucis à Saint-Malo, mais avec la moitié de son équipage. Des comptes lui ont été demandés et au lieu d'inventer une affabulation quelconque, cet homme brisé raconta cette histoire, couchée par écrit par un greffier, et fut condamné par le tribunal de la ville. L'hypothèse la plus probable est qu'au vu du manque d'eau et de nourriture, des matelots furent jetés par-dessus bord ou bien furent dévorés par leurs pairs. Son histoire ne serait qu'une sorte de métaphore lui permettant de supporter la réalité des événements qu'il avait vécus.
Ulysse ?
RépondreSupprimerMais tellement !
SupprimerGÉNIAL
RépondreSupprimerjuste une question qui n'a aucun rapport mais si vous connaissez la réponse
Ehhhh....vous vous connaissez en possession
Enfin si vous avez des reponses vous pouvez m'en faire parvenir
Svp....
svp sa commence a être urgent...
RépondreSupprimerJe vous donne le topo cette personne n'est plus trop celle qu'elle l'était...
RépondreSupprimerMmmh...elle ne fait plus ce qu'elle fait normalement...
Elle fait des trucs qui n'ont pas de sens...même vraiment sans intêret.
Elle parle avec une voix qui ne m'ai pas familier...
Je sais plus trop quoi faire
Attendre le pire
Si sa vous ai déjà arriver...
Sa commence à m'effrayer
Demande au Père Cooke
Supprimerun soir elle claquer des dents puis chiffoner une boite en plastique en dormant....
RépondreSupprimerFolie ou autre chose...?
RépondreSupprimerAppelle un psychologue et un médecin.
SupprimerSi rien ne marche, alors il faut appeler l'exorciste.
Arrêtes de spammer l'espace commentaire.
SupprimerIci c'est un recueil d'histoires horrifiques pas un forum sur le paranormal ...
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