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jeudi 1 avril 2021

Pokémon Sardined Red

Temps de lecture : 5 minutes

Il y a quelques jours, en passant entre les stands du vide-greniers clandestin qui se tient tous les dimanches dans mon petit village, l'un d'entre eux a attiré mon attention. Il s'agissait juste d'un tapis Conforama en polypropylène très laid bardé de rayures marrons, avec en son centre, une cartouche de jeu GameBoy sans étiquette, d'un noir d'encre. Le vieil homme assis derrière le tapis, sur une vieille chaise de pêcheur, m'a adressé un sourire quand il a vu que je regardais la cartouche avec intérêt. J'ai retenu un haut-le-cœur en voyant ses dents jaunes et mal agencées s'aligner sous mes yeux.



" Tu t'intéresses à cette cartouche, hein petit ? Tu sais quoi, je te la donne. Vas-y, c'est sans danger, je t'assure. "

Devant cette dernière phrase, j'ai marqué une hésitation. Le regard du vieil homme s'est aussitôt durci.

"  Mais tu vas la prendre, cette putain de cartouche de tes grands morts !? "

A ces mots, il s'est levé, et a retroussé ses manches, dévoilant des bras squelettiques tatoués de divers symboles païens, puis s'est mis en garde, la rage dans les yeux. Pris de panique, j'ai attrapé la cartouche, et suis parti en courant, hurlant à pleins poumons.

Une fois arrivé chez moi, après avoir changé de pantalon et de caleçon, ceux-ci étant détrempés, j'ai saisi mon GameBoy et y ai inséré la cartouche. Après tout, si cet homme, aussi fou était-il, avait insisté pour que je l'emporte, il devait y avoir une raison. J'ai actionné l'interrupteur, et la console s'est allumée normalement. Puis, le jeu s'est lancé, et j'ai découvert avec beaucoup de surprise qu'il s'agissait d'une version de Pokémon Rouge Feu, mon jeu préféré du cœur pour toujours.

Néanmoins, quand est venu le moment de sélectionner la sauvegarde, j'ai remarqué que quelque chose n'allait pas. Le précédent joueur, un certain « D4rk », possédait 8 badges. Or, je savais que c'était impossible : avec un pseudo aussi cringe, jamais le joueur n'aurait pu aller au-delà de trois, et aurait forcément fini tabassé par la Team Rocket dans une ruelle sombre avant d'obtenir le quatrième, tant il leur faisait pitié.
Sentant le malaise monter en moi à mesure que cette évidence faisait surface, j'ai lancé la partie.

Lorsque le sprite du dresseur s'est affiché, mon cœur a manqué un battement. J'étais à Lavanville, la ville où meurent les pokémon. Mais quelque chose était différent. La musique... Elle me semblait si étrange, comme si elle parlait à mon cerveau lui-même. Ce qui était sûr, c'est que ce n'était pas l'originale. Son rythme était plus entraînant, plus... agréable ? Je me suis même surpris à la fredonner alors que je parcourais la ville, entraîné par les paroles : "Ah, qu'est-ce qu'on est serrés... au fond de cette boîte..." 
Ainsi galvanisé par cette douce mélodie, je suis entré dans la Tour Pokémon, et ai aussitôt été abordé par une vieille femme hystérique.

" Tu... dois... fuir... "

Ce dialogue était inhabituel. Bien trop inhabituel. Et il ne pouvait y avoir qu'une seule raison à ces curieux mots.
La vieille femme était asthmatique.
Avant qu'il ne soit trop tard pour elle, j'ai cherché un inhalateur dans mon inventaire, mais n'ai rien trouvé de convaincant. Conscient que la pauvre femme était en train d'étouffer, j'ai décidé d'utiliser devant elle la seule chose qui pourrait l'aider à abréger ses souffrances rapidement : une corde sortie.
J'ai donc sélectionné « utiliser », et coup de chance, le professeur Chen n'est pas venu me casser les couilles pour me dire que ça ne marchait pas et que je pouvais me mettre la corde bien profond dans le rectum.
Il y a eu un instant de flottement pendant lequel la boîte de dialogue de la vieille femme a affiché trois petits points, puis une phrase s'est affichée à l'écran, en caractères écarlates :

" GRAND-MERE TUBERCULEUSE UTILISE PATATE DE FORRAIN. "

Le message est resté l'espace de deux secondes, puis tout est devenu noir. L'instant d'après, mon personnage réapparaissait au sommet de la tour, là où se trouve cette victime de Monsieur Fuji durant l'histoire principale. Etrangement, même si le joueur possédait huit badges, l'homme était là, les yeux rivés sur la tombe la plus au fond. J'ai avancé, puis sans crier gare, la musique de la ville s'est lancée à plein volume, et le vieil homme s'est tourné vers mon personnage.
Impossible de baisser le son, la molette était bloquée par un vieux chewing-gum que j'avais placé là voilà des années. Incapable de le retirer, j'ai donc été contraint d'écouter cette musique à plein volume, encore et encore, alors qu'une boîte de dialogue s'ouvrait.

" Nous venions souvent ici, quand ma femme n'était pas tuberculeuse. A l'époque, cette tour était tout autre, c'était la plus haute maison close de la région, où travaillaient humains et pokémon, main dans la main. "

" Mais un jour, après avoir payé son coup avec un Métamorph, elle a toussé du sang sur un Smogo, et celui-ci a explosé, répandant sa tuberculose dans tout l'étage, puis dans toute la tour. "

" Les pokémon sont morts, et ont été enterrés ici-même. Leurs anciens clients viennent souvent leur rendre visite, si bien qu'un panneau « exhumation interdite » a été placé à l'entrée. "

A mesure que cette tragique histoire prenait son sens, mes yeux se sont écarquillés. La musique se faisait de plus en plus forte, à tel point que mes oreilles commençaient à cracher du cérumen par paquets tant elles étaient mises sous pression. La femme n'était pas asthmatique. 

Monsieur Fuji s'est retourné. Il avait les yeux rouges.

" D4rk, ou devrais-je dire Kévin... Le moment est venu pour toi de les rejoindre. "

Un frisson glacé m'a parcouru l'échine. Comment connaissait-il le prénom de mon petit-cousin par alliance ? Mais je n'ai pas eu le temps de me poser davantage de questions. Un combat s'est lancé, et je me suis retrouvé face au sprite d'un vieillard aux yeux rouges et aux bras squelettiques, tatoués de symboles... païens.
Tout faisait sens. Oui, les pièces du puzzle s'emboîtaient les unes dans les autres, lentement.
L'homme qui m'avait vendu ce jeu, et Monsieur Fuji...
C'étaient des sosies. Dieu que le monde est petit. Quelle chance j'avais, d'assister à une coïncidence pareille.

Dans tous les cas, le seul pokémon de mon équipe, un Salamèche nommé sobrement « Samlalèche » faisait face à cet homme. J'ai utilisé sa seule attaque, « hurlement », et une étrange animation s'est affichée à l'écran. Un bruit sourd s'est fait entendre, et les mots « OUH HI OUH AH AH » sont apparus. Mais rien n'y a fait : « Ça n'affecte pas Monsieur Fuji... ».

Le vieil homme a alors utilisé « Coup d'tête balayette », et mon Samlalèche est tombé K.O en un coup. La "nouvelle" musique de Lavanville s'est alors intensifiée, à tel point que j'ai senti du sang couler de mes yeux, même si la laideur du sprite en face n'avait pas aidé à éviter le phénomène.

Un rire s'est alors élevé des haut-parleurs de la console, et les mots « Game over miskine » se sont affichés en lettres de sang après un fondu au noir. J'ai jeté la console au loin, et ai hurlé. C'était injuste, j'aurais dû le battre. C'était de la triche. Ivre de rage, j'ai donné un grand coup de poing dans le mur de ma chambre, mais je n'ai réussi qu'à me briser les phalanges. C'est alors que je l'ai entendue, une dernière fois. Et avec elle, le grincement puis l'ouverture de la porte, révélant un bras squelettique tatoué de symboles païens, ainsi qu'un visage apparaissant lentement dans l'embrasure, et duquel on arrachait de l'autre main un masque ridé. Révélant une face trop souriante, connue de tous.

Ça y est, il était venu me chercher.

« Ah, qu'est-ce qu'on est serrés, au fond de cette boîte... »


Cette creepypasta vous est offerte grâce au travail de Rob Nukem, qui a assuré la compilation des éléments nécessaires à sa rédaction, de Cherry-Draw et Antinomy qui ont participé au processus d'analyse et de sélection conformément à la ligne éditoriale, et de Freakless cat et SoulHokib qui se sont chargés de la correction et la mise en forme. L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni ne dément la véracité du présent article, blabla, vous connaissez la chanson. Poisson d'Avril, au fait. Et bon anniversaire au forum !

15 commentaires:

  1. Bon anniversaire <3

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  2. Ca me rappelle beaucoup les pasta sur les jeux video qu'on avait il fut un temps, il en faudrait beaucoup plus sur le site! c: Après certaines phrases m'ont un peu refroidie comme "la patate de forain" ou rien que le début. C'est dommage car elle a quand même du potentiel mais ce n'est que mon avis.

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  3. J'étais mitigée avant ma lecture, car je n'ai jamais apprécié les trollpastas pour être honnête. Mais je me suis surprise à bien rigoler ! Merci pour cet instant

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  4. Ouh Hi Ouh Ah Ah
    Ça me rappelle une chanson...

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  5. C'est terriblement mauvais, a part si c'est la première trollpasta d'un adolescent de 14 ans, sinon c'est vraiment nul.

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    1. T'as raison, c'est nul dans le sens ou ça fait pas peur, mais moi je me suis tapé des barres j'ai pleurer limite 🤣🤣

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  6. C'est gênant, on dirait que ça a été écrit par un gosse qui vient de découvrir internet et ses références les plus nulles.

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  7. terriblement mauvais, si tu veux faire rire essaye autrement

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