« Nous sommes à Pevragnes aujourd'hui. Nous avons décidé, moi et mes amis, de faire le tour des villes qui ont été détruites pendant la Seconde Guerre Mondiale. Nous avons déjà fait une halte dans plus d'une demi douzaine de villes, et nous nous arrêtons aujourd'hui dans le village totalement rasé de Pevragnes. En fait, historiquement, la IV Panzer Division est passée ici et a détruit le village et ses 1200 habitants, mais plusieurs récits et légendes du terroir affirment que Pevragnes existait encore en 1947, et que quelque chose s'est passé. Du jour au lendemain, ils ont perdu tout contact avec la radio locale. Il aurait fallu attendre 1948 pour que les premières personnes intriguées se rendent sur place et découvrent l'ampleur de la chose. Il paraitrait qu'aucun cadavre n'ait été découvert. Aucun cadavre entier, du moins, on aurait seulement retrouvé quelques os par ci, quelques os par là, mais surtout des taches de sang séché.
On a voulu découvrir Pevragnes nous-mêmes, alors nous sommes là, et nous sommes six : Moi, Martin, Nicolas, Mégane, Léa et William. Et nous sommes déterminés à trouver le moindre signe de ce qu'il aurait pu se passer ici. Le soleil est déjà haut dans le ciel, et nous ne tenons pas à rester trop longtemps ici, je pense que nous partirons d'ici la nuit tombée. Une ambiance étrange nous parviens du village. Les maisons et quelques immeubles projettent une ombre bizarre sur le sol. Je n'aime pas ça.
Mais trêve de bavardages, les propos de Martin m'ont fait changer d'avis, et j'ai décidé d'aller dans les ruines, accompagné de mes amis. Nôtre petit groupe se dirige vers l'une des routes de la ville. A mesure que nous avançons, l'ambiance devient de plus en plus lugubre, nous nous sentons épiés. Les ombres s'allongent de plus en plus, et nous sentons la tiédeur de la nuit arriver. Nous voyons de l'autre coté de la rue le soleil se coucher et peindre son beau dégradé de rose et d'orange dans le ciel. Martin veut faire demi-tour, mais je refuse. C'est lui qui a voulu explorer ce village, alors on ira jusqu'au bout!
Je consulte ma montre, il est déjà une heure du matin. Nous avons exploré une partie du village, et nous nous sommes rassemblés dans une petite maison qui avait l'air de tenir encore debout. Nicolas est allé pisser dehors. Depuis une ou deux heures on entend quelques bruits. J'ai été voir avec Martin, mais à chaque fois on n'a rien trouvé. Lorsqu'on est revenus, ils nous ont dit que Léa était partie chercher Nicolas mais aucun des deux n'est revenu. Je pense qu'on va aller voir.
Nous parcourons chaque allée, on fouille beaucoup de maisons qui sont entières ou partielles, mais on ne trouve rien. J'ai l'impression que ces enfoirés sont retournés à la voiture. Nous sommes allés voir et quelque chose nous a interpellés, il y a quelques griffures sur la voiture, les câbles ont été coupés, nous ne pouvons plus partir. Nous décidons , apeurés, d'aller nous réfugier dans une des maisons du village, nous n'avons pas les pièces nécessaires pour réparer.
Sur le chemin, une chose, une chose horrible, une longue trace de liquide rouge qui partait du milieu de la route pour aller dans un bâtiment. Martin a mis le doigt dans la trace, l'a porté à son nez, et nous a déclarés: "C'est bien du sang, et il est frais". Nous avons peur, mais nous ne pouvons pas partir, et nous serions plus en sécurité à l'intérieur.
Nous sommes rentrés dans la boulangerie, une odeur épouvantable nous est parvenue jusqu'aux narines. Ca semblait provenir du four. Martin a été voir, a ouvert le four, et a hurlé, il s'est écroulé au sol avant de se relever et de sortir de la boulangerie. Je n'ai pas compris sa réaction, j'ai été voir. Et le cadavre de Nicolas s'y trouvait, mutilé, les os sans doute brisés vu que son coude était retourné et que ses genoux étaient à l'envers.
Nous allons tenter de partir en courant cette fois, et d'atteindre la ville la plus proche. Mon portable n'a presque plus de batterie. »
Gaëtan Carton a réussi à se rendre au commissariat du Havre, mais refuse depuis de dire le moindre mot. Ses effets personnels ont été récupérés, et son téléphone portable lui a été pris pour analyse, nous y avons trouvé ses notes. Nous doutons de la véracité de ces lieux, car aucun village du nom de Pevragnes n'a jamais existé en France, ni en Belgique.
On a voulu découvrir Pevragnes nous-mêmes, alors nous sommes là, et nous sommes six : Moi, Martin, Nicolas, Mégane, Léa et William. Et nous sommes déterminés à trouver le moindre signe de ce qu'il aurait pu se passer ici. Le soleil est déjà haut dans le ciel, et nous ne tenons pas à rester trop longtemps ici, je pense que nous partirons d'ici la nuit tombée. Une ambiance étrange nous parviens du village. Les maisons et quelques immeubles projettent une ombre bizarre sur le sol. Je n'aime pas ça.
Mais trêve de bavardages, les propos de Martin m'ont fait changer d'avis, et j'ai décidé d'aller dans les ruines, accompagné de mes amis. Nôtre petit groupe se dirige vers l'une des routes de la ville. A mesure que nous avançons, l'ambiance devient de plus en plus lugubre, nous nous sentons épiés. Les ombres s'allongent de plus en plus, et nous sentons la tiédeur de la nuit arriver. Nous voyons de l'autre coté de la rue le soleil se coucher et peindre son beau dégradé de rose et d'orange dans le ciel. Martin veut faire demi-tour, mais je refuse. C'est lui qui a voulu explorer ce village, alors on ira jusqu'au bout!
Je consulte ma montre, il est déjà une heure du matin. Nous avons exploré une partie du village, et nous nous sommes rassemblés dans une petite maison qui avait l'air de tenir encore debout. Nicolas est allé pisser dehors. Depuis une ou deux heures on entend quelques bruits. J'ai été voir avec Martin, mais à chaque fois on n'a rien trouvé. Lorsqu'on est revenus, ils nous ont dit que Léa était partie chercher Nicolas mais aucun des deux n'est revenu. Je pense qu'on va aller voir.
Nous parcourons chaque allée, on fouille beaucoup de maisons qui sont entières ou partielles, mais on ne trouve rien. J'ai l'impression que ces enfoirés sont retournés à la voiture. Nous sommes allés voir et quelque chose nous a interpellés, il y a quelques griffures sur la voiture, les câbles ont été coupés, nous ne pouvons plus partir. Nous décidons , apeurés, d'aller nous réfugier dans une des maisons du village, nous n'avons pas les pièces nécessaires pour réparer.
Sur le chemin, une chose, une chose horrible, une longue trace de liquide rouge qui partait du milieu de la route pour aller dans un bâtiment. Martin a mis le doigt dans la trace, l'a porté à son nez, et nous a déclarés: "C'est bien du sang, et il est frais". Nous avons peur, mais nous ne pouvons pas partir, et nous serions plus en sécurité à l'intérieur.
Nous sommes rentrés dans la boulangerie, une odeur épouvantable nous est parvenue jusqu'aux narines. Ca semblait provenir du four. Martin a été voir, a ouvert le four, et a hurlé, il s'est écroulé au sol avant de se relever et de sortir de la boulangerie. Je n'ai pas compris sa réaction, j'ai été voir. Et le cadavre de Nicolas s'y trouvait, mutilé, les os sans doute brisés vu que son coude était retourné et que ses genoux étaient à l'envers.
Nous allons tenter de partir en courant cette fois, et d'atteindre la ville la plus proche. Mon portable n'a presque plus de batterie. »
Gaëtan Carton a réussi à se rendre au commissariat du Havre, mais refuse depuis de dire le moindre mot. Ses effets personnels ont été récupérés, et son téléphone portable lui a été pris pour analyse, nous y avons trouvé ses notes. Nous doutons de la véracité de ces lieux, car aucun village du nom de Pevragnes n'a jamais existé en France, ni en Belgique.
C'est moi ou l'inspiration vient fortement du film "Journal de Tchernobyl" ?? ;)
RépondreSupprimerJ'ai pas vraiment réussi a rentrer dans le truc, tout ce passe trop vite et ils y a trop de personnages qui sont inutiles. Il aurait fallu mettre plus l'accent sur la description du lieux ou sur les réactions du personnage qui raconte l'histoire. On a un peu l'impression de suivre quelqu'un qui se contente d'etre spectateur de ce qu'il voit.
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