Dans le noir, vous vous imaginez des tas de choses, un craquement banal peut se transformer en monstre tentaculaire, tout comme un monstre tentaculaire peut se transformer en craquement banal.
L'imagination marche dans les deux sens, et pourtant on parle toujours de la transformation en monstre, mais, si le monstre était déjà là ?
Ses pattes se glissant contre un corps presque nu, s'agrippant malgré les mouvements de la jeune fille. Ses pattes, glissantes et poilues, collantes et fuyantes. Pourtant la fille dort profondément. Alors le monstre continue à traverser son corps, sa peau si douce et fragile.
Le monstre parcourt son corps et dévore cette fille fragile de ses yeux globuleux et multiples. La bête passe une patte vers le menton de la jeune femme, glissant son corps putride jusqu'à ses lèvres, pour finir par rentrer dans sa bouche, glissant délicatement vers sa gorge.
La jeune fille se réveilla le lendemain, comme chaque jour, commençant sa vie banale et normale. Bref, rien à signaler. Si ce n'est ce picotement incessant dans son estomac, elle frissonne, s'imaginant les pires horreurs, mais ça l'aurait bien réveillée, alors à quoi bon penser à ces monstres irréels ?
Elle déjeune, puis attends son bus.
Au bout de quelques minutes, elle s'effondre.
Une ambulance arrive, les parents viennent chercher les enfants ayant vu leur amie s'écrouler face à eux.
Une fois couchée dans un lit d’hôpital, les médecins annoncent que la jeune fille a une infection à la gorge, en plus de plaies multiples sur le corps.
Ses parents s'effondrent, ils pensent que leur fille chérie se mutile et boit.
Son état s'aggrave de jour en jour, les gangrènes parcourent son corps, et une nécrose apparaît au niveau de son aine.
Quelques jours après, la fille décède, fleur de l'âge, dommage. De son corps nécrosé sort un liquide jaunâtre, du pus dirait-on.
L'essence même du mal, de la souffrance, dirait d'autre.
Et nous, nous savons bien, que de là se cache l'un des monstres les plus terribles, et que ce monstre lui même a tué son hôte.
Parfois, le danger vient de simples araignées, et non pas de monstres tentaculaires, ni d'un craquement banal. La vie est sordide, non?
L'imagination marche dans les deux sens, et pourtant on parle toujours de la transformation en monstre, mais, si le monstre était déjà là ?
Ses pattes se glissant contre un corps presque nu, s'agrippant malgré les mouvements de la jeune fille. Ses pattes, glissantes et poilues, collantes et fuyantes. Pourtant la fille dort profondément. Alors le monstre continue à traverser son corps, sa peau si douce et fragile.
Le monstre parcourt son corps et dévore cette fille fragile de ses yeux globuleux et multiples. La bête passe une patte vers le menton de la jeune femme, glissant son corps putride jusqu'à ses lèvres, pour finir par rentrer dans sa bouche, glissant délicatement vers sa gorge.
La jeune fille se réveilla le lendemain, comme chaque jour, commençant sa vie banale et normale. Bref, rien à signaler. Si ce n'est ce picotement incessant dans son estomac, elle frissonne, s'imaginant les pires horreurs, mais ça l'aurait bien réveillée, alors à quoi bon penser à ces monstres irréels ?
Elle déjeune, puis attends son bus.
Au bout de quelques minutes, elle s'effondre.
Une ambulance arrive, les parents viennent chercher les enfants ayant vu leur amie s'écrouler face à eux.
Une fois couchée dans un lit d’hôpital, les médecins annoncent que la jeune fille a une infection à la gorge, en plus de plaies multiples sur le corps.
Ses parents s'effondrent, ils pensent que leur fille chérie se mutile et boit.
Son état s'aggrave de jour en jour, les gangrènes parcourent son corps, et une nécrose apparaît au niveau de son aine.
Quelques jours après, la fille décède, fleur de l'âge, dommage. De son corps nécrosé sort un liquide jaunâtre, du pus dirait-on.
L'essence même du mal, de la souffrance, dirait d'autre.
Et nous, nous savons bien, que de là se cache l'un des monstres les plus terribles, et que ce monstre lui même a tué son hôte.
Parfois, le danger vient de simples araignées, et non pas de monstres tentaculaires, ni d'un craquement banal. La vie est sordide, non?
Auteur: Meowski
La gagnante du concours de la semaine (premier du genre), qui avait pour thème "araignées et insectes", a également gagné le droit de voir son nom écrit en toutes lettres en bas. Meowski a été saluée pour la qualité formelle de son texte, malgré un thème qui, de son propre aveu, ne l'inspirait pas. On la félicite quand même.
Beurk ....
RépondreSupprimerJ'ai toujours rêvé de me faire prendre par des tentacules :D
RépondreSupprimerMeowski, arrête les hentai, tout de suite x)
Slenderman sera ton ami !
Supprimer(si tu vois ce que je veux dire...)
Très bonne histoire, avec une fin surprenante de réalité, après le début digne d'une histoire de monstre.
RépondreSupprimerAvant j'avais peur des araignées maintenant j'ai TRÈS TRÈS TRÈS peur des araignées
RépondreSupprimerAh la la, non, ma pire phobie devenue (presque...), réalité? J'ai lu, ou entendu quelque part qu'on avalait sans le savoir des araignées, pendant notre sommeil...C'est prouvé. Bon, je m'y était faite, à cette idée...Mais l'étape suivante, c'est...ça? Elle finit par nous bouffer de l'intérieur et on pourrit...Cool, je vais aller faire une sieste moi o_O
RépondreSupprimerTu est un petit peu stupide sur les bords pour dire que c'est prouvé
SupprimerNon c'est absolument pas prouvé.Notre langue est trop sensible cela nous réveillerais instantanément.De plus si jamais on avalait sistematiquement une araignée pendant notre sommeille et que donc on finissait dévoré intérieurement on ne serait plus nombreux sur cette terre.
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