Un soir, aux alentours de 3h du matin, je rentrais chez moi après l’enterrement de vie de garçon de mon meilleur ami, Lucas. C’est un mec bien, toujours à l’écoute, drôle, plein de vie et bientôt marié à une femme charmante: on peut le qualifier d’homme parfait. On se connaît depuis la maternelle et on est toujours restés très proches, j’aurais d’ailleurs dû être le témoin lors de son mariage.
Il était très tôt, j’étais bourré et je marchais presque en titubant dans les rues sombres de Lyon. C’était calme, aucune voiture, personne dans les rues. J’étais seul, jusqu’à ce que je sois attiré par un bruit. Ça ressemblait à des gémissements ou des pleurs. Le bruit provenait d’une petit rue. J’y vis un homme ou comme les gens l’appelleraient, un clochard. Il était en train de pleurer dans un coin de la rue. « Je peux vous aider monsieur ? », il se retourna doucement et me dit calmement, la voix pleine de sanglots : « Il est insupportable. » puis il se remit à pleurer. A la vue de cette homme anéanti et avec tout l’alcool que j’avais dans le sang, je commençais à m’éloigner mais il reprit, en me regardant droit dans les yeux : « Je vous en prie, je vous en supplie, il va me tuer, aidez-moi ». Il était tourné face à moi, les yeux pleins de larmes. C’était un homme d’une soixantaine d’années, ses cheveux gris lui arrivaient en bas du cou, il avait des cernes qui laissaient penser que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas dormi, mal rasé mais bien habillé avec des chaussures en cuir noir, un pantalon marron et un tee-shirt gris de la même couleur que ses cheveux.
Je n’ai pas réfléchi, mais par prudence j’avançai doucement vers lui : « Qui ça ? Qui veut vous tuer? ».
Il ne répondit pas mais continua à me fixer, je me baissai à sa hauteur et lui redemandai : « Qui veux vous tuer monsieur ? ». Il me prit le bras et me tira violement vers lui, je faillis chuter mais il me rattrapa et me montra un objet du doigt. C’était un morceau de miroir. « Là ! ». Je pensai que cet homme était en plein délire : « Ce n’est qu’un petit bout de miroir ! ».
Il le souleva et me dit : « J’ai peur mais il me hante, je dois comprendre ! ».
Dans le morceau en acier poli on se vit, tous les deux. « Êtes-vous fou ? »
A ce moment le reflet du vieux tendit la main vers nous... C’était incompréhensible, le vieux à côté ne bougeait pas. Il me pointa du doigt. « Ok, c’est quoi ce canular ?! Pourquoi votre reflet me montre-t-il du doigt ? » . L’homme à côté de moi me regarda et essaya d’ouvrir la bouche, avant que son reflet dans le miroir s’étrangle. Je le vis alors, impuissant, se faire étrangler.
De peur, je courus dans le sens inverse à toute vitesse, je n’habitais heureusement pas très loin. Je courus sans m’arrêter en repensant à ce que je venais de voir, j’avais rêvé, ou bien c’était une hallucination, mais c’était impossible que son reflet ait pu bouger seul. Je pensais avoir trop bu, une fois encore.
Une fois rentré chez moi, je m’assoupis très rapidement grâce à la fatigue et les restes d’alcool.
Un réveil dur mais obligatoire pour aller au mariage de Lucas, la douche, le rasage et le : « Ah merde, je me suis coupé », ça c’était un réveil normal jusqu’à ce que, en regardant ma coupure, je me vis profondément déprimé dans le miroir. Sur le coup je repensai à la soirée d’hier.
« Je ne boirai plus autant avant un moment... »
Puis mon reflet se mit à regarder ma coupure et eut un sourire sadique. Il me regarda ensuite droit dans les yeux et j’eus l’impression étrange de ne pas me regarder dans le miroir. C’était comme si j’avais un frère jumeau derrière la glace. J’étais paniqué, mon reflet était indépendant de moi! Il comprit que j’étais choqué. Comme pour me réveiller, il donna un coup en direction du miroir. Celui-ci se fissura petit à petit. Je sursautai, j’avais des sueurs froides et la terreur m’empêchait de quitter le miroir des yeux.
«Qu’est-ce que tu veux ? »
Il ne bougea plus et il me répondit, d'une voix colérique : «Je veux sortir ! Je veux prendre ta place !» Il marqua une pause. « Je veux vivre !».
Je vis le miroir se briser et sa main me prendre par le col. Dans la panique la plus totale, je cherchai un objet pour me défendre, je saisis un morceau de miroir et je lui enfonçai dans la gorge. Il suffoqua, me lâcha puis tomba à genoux avant de s’écrouler par terre. Il fut après comme aspiré dans les morceaux de miroir.
Mes voisins avaient appelé la police, ils m’avaient entendu me parler à moi-même et me battre seul. Je fus interné 1 an dans un asile psychiatrique jusqu’à ce qu’ils jugent mon état ‘‘stable ’’. J’aurais rêvé de tout ça.
Après 6 ans dans la vie active j’eus un job dans la banque, une femme et un enfant. C’était un garçon, cheveux bruns, les yeux noisette, une tache de naissance sur le cou, il avait 4 ans. Il s’appelait Josh.
Un soir, sa mère partie au restaurant avec ses amis, j’étais resté pour surveiller Josh. Je zappais de chaîne en chaîne un peu au hasard, quand j’entendis un bruit dans sa chambre. Je m’y rendis, voir si tout allait bien. J’aperçus son miroir en miettes par terre, la porte se ferma. Il était derrière moi avec un morceau de miroir dans la main, il s’en servait pour se gratter le cou, il me regardait en souriant.
Incertain, je finis par lâcher : « C’est toi Josh ? ».
Il était très tôt, j’étais bourré et je marchais presque en titubant dans les rues sombres de Lyon. C’était calme, aucune voiture, personne dans les rues. J’étais seul, jusqu’à ce que je sois attiré par un bruit. Ça ressemblait à des gémissements ou des pleurs. Le bruit provenait d’une petit rue. J’y vis un homme ou comme les gens l’appelleraient, un clochard. Il était en train de pleurer dans un coin de la rue. « Je peux vous aider monsieur ? », il se retourna doucement et me dit calmement, la voix pleine de sanglots : « Il est insupportable. » puis il se remit à pleurer. A la vue de cette homme anéanti et avec tout l’alcool que j’avais dans le sang, je commençais à m’éloigner mais il reprit, en me regardant droit dans les yeux : « Je vous en prie, je vous en supplie, il va me tuer, aidez-moi ». Il était tourné face à moi, les yeux pleins de larmes. C’était un homme d’une soixantaine d’années, ses cheveux gris lui arrivaient en bas du cou, il avait des cernes qui laissaient penser que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas dormi, mal rasé mais bien habillé avec des chaussures en cuir noir, un pantalon marron et un tee-shirt gris de la même couleur que ses cheveux.
Je n’ai pas réfléchi, mais par prudence j’avançai doucement vers lui : « Qui ça ? Qui veut vous tuer? ».
Il ne répondit pas mais continua à me fixer, je me baissai à sa hauteur et lui redemandai : « Qui veux vous tuer monsieur ? ». Il me prit le bras et me tira violement vers lui, je faillis chuter mais il me rattrapa et me montra un objet du doigt. C’était un morceau de miroir. « Là ! ». Je pensai que cet homme était en plein délire : « Ce n’est qu’un petit bout de miroir ! ».
Il le souleva et me dit : « J’ai peur mais il me hante, je dois comprendre ! ».
Dans le morceau en acier poli on se vit, tous les deux. « Êtes-vous fou ? »
A ce moment le reflet du vieux tendit la main vers nous... C’était incompréhensible, le vieux à côté ne bougeait pas. Il me pointa du doigt. « Ok, c’est quoi ce canular ?! Pourquoi votre reflet me montre-t-il du doigt ? » . L’homme à côté de moi me regarda et essaya d’ouvrir la bouche, avant que son reflet dans le miroir s’étrangle. Je le vis alors, impuissant, se faire étrangler.
De peur, je courus dans le sens inverse à toute vitesse, je n’habitais heureusement pas très loin. Je courus sans m’arrêter en repensant à ce que je venais de voir, j’avais rêvé, ou bien c’était une hallucination, mais c’était impossible que son reflet ait pu bouger seul. Je pensais avoir trop bu, une fois encore.
Une fois rentré chez moi, je m’assoupis très rapidement grâce à la fatigue et les restes d’alcool.
Un réveil dur mais obligatoire pour aller au mariage de Lucas, la douche, le rasage et le : « Ah merde, je me suis coupé », ça c’était un réveil normal jusqu’à ce que, en regardant ma coupure, je me vis profondément déprimé dans le miroir. Sur le coup je repensai à la soirée d’hier.
« Je ne boirai plus autant avant un moment... »
Puis mon reflet se mit à regarder ma coupure et eut un sourire sadique. Il me regarda ensuite droit dans les yeux et j’eus l’impression étrange de ne pas me regarder dans le miroir. C’était comme si j’avais un frère jumeau derrière la glace. J’étais paniqué, mon reflet était indépendant de moi! Il comprit que j’étais choqué. Comme pour me réveiller, il donna un coup en direction du miroir. Celui-ci se fissura petit à petit. Je sursautai, j’avais des sueurs froides et la terreur m’empêchait de quitter le miroir des yeux.
«Qu’est-ce que tu veux ? »
Il ne bougea plus et il me répondit, d'une voix colérique : «Je veux sortir ! Je veux prendre ta place !» Il marqua une pause. « Je veux vivre !».
Je vis le miroir se briser et sa main me prendre par le col. Dans la panique la plus totale, je cherchai un objet pour me défendre, je saisis un morceau de miroir et je lui enfonçai dans la gorge. Il suffoqua, me lâcha puis tomba à genoux avant de s’écrouler par terre. Il fut après comme aspiré dans les morceaux de miroir.
Mes voisins avaient appelé la police, ils m’avaient entendu me parler à moi-même et me battre seul. Je fus interné 1 an dans un asile psychiatrique jusqu’à ce qu’ils jugent mon état ‘‘stable ’’. J’aurais rêvé de tout ça.
Après 6 ans dans la vie active j’eus un job dans la banque, une femme et un enfant. C’était un garçon, cheveux bruns, les yeux noisette, une tache de naissance sur le cou, il avait 4 ans. Il s’appelait Josh.
Un soir, sa mère partie au restaurant avec ses amis, j’étais resté pour surveiller Josh. Je zappais de chaîne en chaîne un peu au hasard, quand j’entendis un bruit dans sa chambre. Je m’y rendis, voir si tout allait bien. J’aperçus son miroir en miettes par terre, la porte se ferma. Il était derrière moi avec un morceau de miroir dans la main, il s’en servait pour se gratter le cou, il me regardait en souriant.
Incertain, je finis par lâcher : « C’est toi Josh ? ».
Donc si j'ai bien compris Josh serai la réincarnation du reflet qui veux ce venger et donc la tache de naissance serai l'endroit où le morceau était planté .... Ouai c'est original et ça sort de l'ordinaire
RépondreSupprimerLa fin est pas mal du tout, bonne creepy !
RépondreSupprimerEuh le coup de l'internement d'un an juste pour parsque les voisins ont entendus le gars parler tout seul c'est pas crédible hein sinon trés bonne pasta
RépondreSupprimerIl vienne au cas ou et quand il l'entende délirer sur son miroir c'est sur que...
SupprimerTrès bonne pasta en effet!
RépondreSupprimerSimple et efficace et plutôt sympa!
Et surtout bravo a l'auteur pour sa pasta inédite!
;)
Pas mal du tout, l'idée n'est pas mauvaise mais ça mérite d'être plus développé, c'est allé beaucoup trop vite et on est à peine plongé dans le suspense qu'on est déjà ressortit, ça ressemble plutôt a un résumé
RépondreSupprimerPour le début c'est le même concept qu'un film que j'ai vu, les gens qui meurt parce que son reflet se tue. J'ai trouver ça naaaaaaaaaaaze, mais la fin et bien trouver donc c'est quand même cool ^^
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerarf, j'aime beaucoup la folie du gars avec cette histoire mystérieuse et pas super claire, ça rajoute du truc ;)
RépondreSupprimerQuelle bande d'enfoirés les voisins ! On interne pas un gars qui a vraisemblablement halluciné un coup pendant une gueule de bois (surtout à jeun !) un an, purée... Sinon, cool ! Ça me rappelle le film, mirrors je crois. Ton reflet se tue sadiquement, et tu subis exactement le même sort. Duh.
RépondreSupprimerDonc on se retrouve à l'asile 1 an pour se parler soi-même et casser un miroir, si c'était comme ça en vrai, y'aurait plus beaucoup de gens en liberté.
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